Prix et salaires à Florence au XIVe siècle (1280-1380)
Charles M. de La Roncière
Editeur : Ecole française de Rome
Lieu de publication : Rome
Année de publication : 1982
Collection : Collection de l'Ecole française de Rome 59
Format : X-867 p. : ill. ; 25 cm
Annotations : Bibliographie p. 793-815. Index. Texte remanié de la Thèse de Lettres, Paris IV, 1977, sous le titre de soutenance : Florence, centre économique régional au 14e s., le marché des denrées de première nécessité à Florence et dans sa campagne
ISSN : 0223-5099
ISBN : 2-7283-0007-0
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Résumé
Les prix de l'ensemble des marchandises, denrées alimentaires en tête, qui sont d'usage quotidien dans toutes les familles florentines, sont étudiés ici sur trois générations (1280-1380). Cette analyse détaillée permet d'établir, à partir des salaires nominaux, le niveau et l'évolution des revenus réels des célibataires et des ménages dans les milieux révélés par les sources, ceux des maçons, des manœuvres et des jardiniers. On peut ainsi montrer que la peste de 1348 entraîne une amélioration immédiate, considérable et durable, de l'ensemble de ces revenus. La tendance s'inverse après 1368-70, mais en 1378 le niveau d'aisance générale est encore très supérieur dans ces mêmes milieux, à ce qu'il était avant la peste. Cela étant, prix et salaires sont en hausse et leur histoire, celle des prix surtout, est très mouvementée à travers toute la période. Divers mécanismes — monétaires, politiques, démographiques, météorologiques — ont pu déterminer, accélérer ou freiner ces mouvements longs et courts. C'est à la lumière de tout ce qui précède qu'est repris l'examen du problème de la révolte des Ciompi en 1378.
Publié: 04 Sep 2014, 05:22