Grand Sud Médiéval

yrwanel a écrit:Pays-Bas (sens médiaval..) mi-XVème;
Plus de l'opus anglicanum.. quoique.. à cette période et au pays Bas, on brode à soie, puis à l'or sur la soie qui du coup met les ombres et couleurs en valeur.

(du genre TRES TRES coûteux...)



http://www.metmuseum.org/toah/works-of-art/1990.330

NOn non, on ne brode pas de l'or sr la soie, mais les uns a côté des autres, on commence généralement par l'or couché (typique des Flandres dans ce cas là) et on laisse des parties sans ( c'est assez cher comme ça le filé d'or) alors ensuite on brode le plus délicat, et c'est souvent le maître qui intervient pour les visages et autres . On peu quand même brodé sur l'or pour marqué quelques plis, mais là, ce n'est pas flagrant.
C'est plus tard, vers le milieu du XVI qu'on utilisera la technique de l'or nué, tenu par des fil de soie de couleur jusqu'à cacher l'or...

yrwanel a écrit:Merci!

J’essaie, j’essaie, mais la tâche est assez.. immense et je n'ai pas toujours le temps pour tout chercher...

Attention les yeux...

C'est tout a fait ça Yrwanel , en fait, je pensais surtout au travail Espagnol du XVIe siècle où la trame de l'or domine, on aurait alors "presque" perdu en qualité technique vis à vis des ors Bourguignons du XVe qui savent allier présence de l'or et contraintes du résultat souple dans les drappés...
D'ou la question: Comment anticiper, comment savoir ce résultat sur des dizaines et des dizaines de point avec plusieurs matériaux, sans en saisir le résultat au cour du travail....
Des dingues ... Mais nous nous éloignons du sujet.

Pour revenir aux textiles muraux.

L'isolation des murs est la premiere fonction de ces tentures et il va apparaitre fin XVI è (non non me frappez pas...)
Des éléments textiles pour les décors pratiqués souvent par les grandes Dames( mais aussi des ateliers professionels, mais moins que pour les vetement tant liturgique que civil), qui brodaient au petits points ou point compté des panneaux. Cela a donné la confusion car il est appelé point de tapisserie, (faire tappisserie...vas t'assoir ,brode et tait toit, non non ne dit rien, tu épouseras ce vieux chnok de 60 ans... et alors tu as 15 ans ? fais ta tapisserie et obéis à ton père fille!)
Tapisserie au lieu de broderie
Marie Stuart était une grande brodeuse et avait souvent plusieurs ouvrage en cours, dans sa suite, elle avait avec elle un brodeur, qui devait se charger des cartons et mise en oeuvre.
Il reste à Ecouen toute une série de ces pentes de lit et autre paneaux, souvent avec des thèmes mythologiques, allégoriques ou seulement décoratif reprenant des gravures qui nous sont connues

Il y a deux jours, j'étais à La Chaise-Dieu pour le décrochage des tapisseries... du genre la Dame à la licorne n'a qu'a bien se tenir ! Comment faire pour vous faire passer mes photos ?

[img]P1020651.JPG[/img]

on apprend tout les jours ... parait !

ça marche pas !

Masterpieces of Tapestry from the Fourteenth to the Sixteenth Century
Souchal, Geneviève, with an introduction by Francis Salet (1974)

en pdf

http://www.metmuseum.org/research/metpu ... dept=&fmt=

The Unicorn Tapestries
Freeman, Margaret B. (1976)

en pdf

http://www.metmuseum.org/research/metpu ... dept=&fmt=

Tapestry in the Renaissance: Art and Magnificence
Campbell, Thomas P., with contributions by Maryan W. Ainsworth, Rotraud Bauer, Pascal-François Bertrand, Iain Buchanan, Elizabeth Cleland, Guy Delmarcel, Nello Forti Grazzini, Maria Hennel-Bernasikowa, Lorraine Karafel, Lucia Meoni, Cecilia Paredes, Hillie Smit, and Andrea Stockhammer (2002)

en pdf

http://www.metmuseum.org/research/metpu ... dept=&fmt=

Tentures médiévales dans le monde occidental et arabo-islamique.
Actes de la journée d'étude de Lyon, 16 mars 1994

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age T. 111, N°1. 1999.

281 - 288 Du palais aux tentes de guerre. Les textiles dans le cadre de vie
Piponnier Françoise

289 - 305 Tentures et textiles des églises romaines au haut Moyen Âge d'après le Liber pontificalis
Martiniani-Reber Marielle

307 - 322 Rideaux et tentures dans le monde arabo-islamique oriental jusqu'à l'époque mamluke
Cornu Georgette

323 - 356 À la découverte d'un métier médiéval. La teinture, l'impression et la peinture des tentures et des tissus d'ameublement dans l'Arte della lana (Florence, Bibl. Riccardiana, ms. 2580)
Cardon Dominique

357 - 371 La Passion du musée de Reims. Étude technique et iconographique de toiles peintes du XVe siècle
Favre-Communal Monique

373 - 392 Le tissu comme aura. Les fonctions des tentures à la cour d'Aragon et à Barcelone (XIVe-XVe siècles)
Lüttenberg Thomas

393 - 418 Le lit et ses tentures d'après l'iconographie du XIIIe au XVe siècle
Mane Perrine

419 - 442 La diffusion des tentures à la fin du Moyen Âge : l'exemple de la Bourgogne
Françoise Piponnier

443 - 461 Les tentes et l'activité militaire. Les guerres d'Edouard Ier Plantagenet (1272-1307)
Frédérique Lachaud

463 - 477 Tentures d'extérieur et de lieux publics
Danièle Alexandre-Bidon

en pdf

http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _num_111_1

Les inventaires spéciaux sont rares. Celui des tapisseries du roi Charles VI est, à ma connaissance, le seul du moyen âge qui contienne exclusivement des listes d’étoffes et de tentures de haute et basse lisse. A cette particularité notre document, joint une autre cause d’intérêt. Il donne l’état de la collection royale à la mort de Charles VI, au moment où la dynastie d’Angleterre va se substituer à la famille des Valois sur le trône de France. Par suite de cet événement, les riches tentures amassées depuis un demi-siècle dans le trésor royal sont dissipées comme un butin de guerre, et le compte présenté par le garde de la tapisserie du roi nous fait assister à la dilapidation d’une des plus riches et des plus précieuses collections dont le souvenir ait été conservé.

Le caractère particulier de l’inventaire a fourni au rédacteur l’occasion d’entrer dans des détails assez rares dans les pièces analogues comprenant des objets de diverse nature ; aussi, ce document présente-t-il une importance capitale pour l’histoire de la tapisserie. Il paraîtra peut-être singulier que personne jusqu’ici n’ait songé à en publier le texte. A quel motif attribuer cette indifférence ? Jusqu’à ces derniers temps, on ne soupçonnait guère tous les renseignements que l’étude des tapisseries peut fournir sur l’histoire des mœurs, du costume, de l’art et même delà littérature. C’est peut-être cette raison qui a fait négliger trop longtemps les secours que les inventaires peuvent apporter aux historiens et aux archéologues.


Inventaire des tapisseries du roi Charles VI vendues par les Anglais en 1422 [premier article].

de Jules Guiffrey
in Bibliothèque de l'école des chartes Année 1887 Volume 48 Numéro 48 pp. 59-110

http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 8_1_447479

Inventaire des tapisseries du roi Charles VI vendues par les Anglais en 1422 [second article].

de Jules Guiffrey
in Bibliothèque de l'école des chartes Année 1887 Volume 48 Numéro 48 pp. 396-444

http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 8_1_447480