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Publié:
17 Déc 2008, 10:24
par Guillaume de Montfaucon
Bien, le sujet sur les cottes d'armes étant bouclé pour le moment (en l'attente bien sur de nouvelles pierres à l'édifice), voici un nouveau débat qui me semble digne d'intêret.
Comment les piétons sont-ils reconnaissables sur le champs de bataille ?
En effet, dans les textes, les auteurs (contemporains des faits) citent avec précision l'endroit où se trouve les hommes de telle ou telle ville / seigneurie.
Ils ont donc un signe de reconnaissance, en plus cela va leurs éviter de se faire massacrer par leurs alliés ou de s'entretuer.
Donc, qu'en est-il ?

Publié:
17 Déc 2008, 10:44
par Olivier de Termes
Ce qui est souvent mentionné dans les sources narratives, et en grands nombres, ce sont les bannières ou étendards .
A mon sens, les piétons sont donc regroupés autour d'une bannière et ne combattent qu'autour de celle-ci sans s'en éloigner .
Il y a un coté sécuritaire à cette pratique mais également stratégique.
Les bataillons de piétons devaient avancer groupés et selon un plan bien précis et les piétons ne devaient pas du tout se désolidariser de leur groupe et de leur bannière de ralliement .

Publié:
17 Déc 2008, 10:51
par Guillaume de Montfaucon
Effectivement les bannières sont souvent citées et j'adhère totalement à ton raisonnement.
Mais individuellement, couleurs sur boucliers ?
Etoffes ?

Publié:
17 Déc 2008, 10:55
par Olivier de Termes
Là c'est plus difficile, j'aimerais et trouverais ça logique de trouver des sources à ce sujet, mais hélas pour l'instant rien à ma connaissance ...
Quoique ...les français sont souvent décrit portant une croix sur la poitrine signe de leur engagement religieux, le signe de distinction des méridionaux dans ce cas ne serait-il pas tout simplement l'absence de cette croix ???

Publié:
17 Déc 2008, 11:00
par Guillaume de Montfaucon
Effectivement, pour la croix, lors du siège de Termes, il est cité un croisé qui prend une flèche à coté de la croix cousue sur son habit.
Tiens, il aurait une cotte ou c'est sur le gambison ?
Je vérifie ce soir.

Publié:
17 Déc 2008, 11:03
par Olivier de Penne dit mordagne
On c'est apperçu à batalha que la bannière seule ne suffisait pas, des occitans ayant occient par mégarde d'autres occitans

...
Je pense que la solution de la croix est fort plausible et utilisée à grande échelle surtout dans les batailles en terrain découvert...

Publié:
17 Déc 2008, 11:28
par Olivier de Termes
Tiens, il aurait une cotte ou c'est sur le gambison ?
Ca pourrait très bien être sur une cotte en tissu, ou un vêtement quelconque, en tous cas c'est une flèche de baliste qui l'atteint si je me souviens bien .
On c'est apperçu à batalha que la bannière seule ne suffisait pas, des occitans ayant occient par mégarde d'autres occitans
Disons qu'on ne peut pas du tout comparer .
On essaie de fonctionner par les sources historiques, ou par des raisonnements qui implique une vraie bataille où les gars risquaient leurs peaux ...
Pour ce qui est de la croix, elle était porté dans un but de piété et d'appartenance à une entreprise religieuse, elle devait donc être porté en tous temps et quelque soit la configuration de la bataille, en plein champ ou pas .

Publié:
17 Déc 2008, 11:40
par Olivier de Termes
Dis, tu veux bien retourner dans la section civil toi ...


Publié:
17 Déc 2008, 12:53
par la Criante
Cher Adelard, dans une bataille comme celle de Bouvines, ne nous limitons pas aux évènements du Sud - ce qui met aussi entre parenthèses la reconnaissance par une simple croix - le nombre de seigneurs devaient être important et la reconnaissance par leurs couleurs en mêlée pas très évidente. Votre avis, Sire de Termes, vous qui faites partie du collectif "Bouvines 1214" ?
Il me vient une idée : et si la reconnaissance n'était pas visuelle mais auditive par vocifération d'un cri de guerre ?

Publié:
17 Déc 2008, 12:55
par Adelard l Errant
peut être que les boucliers étaient aux couleurs ou à la couleur dominante du seigneur ,
mais l'histoire de la bannière me parait plus cohérente ainsi que celle de la croix cousue.

Publié:
17 Déc 2008, 13:01
par Olivier de Penne dit mordagne
Tu veux dire que les gars avant de ce défoncer la trombine ils hurlaient "Tolosa" ou autre pour savoir si le gars d'en face était oui ou non du même camps que lui!!!

Publié:
17 Déc 2008, 13:03
par Guillaume de Montfaucon
Effectivement, le cri de guerre est l'option la plus plausible.
Mais est-ce tout ?
Les bannières, le cri de guerre, la croix des croisés, quoi d'autre ? Si évidemment il y a autre chose ?

Publié:
17 Déc 2008, 15:11
par Lele
Pas convaincu par un "cri de guerre" pour éviter les "friendly fire", vu le boucan d'une bataille.
(et pourquoi pas les indicatifs radio

)

Publié:
17 Déc 2008, 15:26
par Olivier de Termes
Dans le collectif Bouvines, aucune signe de distinction des piétons n'a été décidé, pour l'instant les piétons ont des écus d'infanterie pour certains de couleur uni, pour d'autre couleur naturel (cuir ou lin ).
Très bien vu Sire de la Criante, le cri de guerre est en effet un des éléments attesté et certain de reconnaissance sur le champ de bataille
Votre supposition fait appel à une anecdote forte intéressante de la "Canso", dans laquelle le narrateur raconte que lors d'une débâcle des méridionaux suite à une désastreuse bataille, certains méridionaux voyant les français fondre sur eux, criaient et hurlaient "Montfort ! Montfort" afin de les tromper et ainsi pouvoir s'enfuir ...
On a là je crois la preuve incontestable que le cri, au nom du seigneur ou de la seigneurie, pouvait être un cri de reconnaissance et de communication sur le champ de bataille .


Publié:
17 Déc 2008, 17:37
par ilidan83(tristan le jeune)
Il pouvait y avoir un lien avec l'armement et effectivement un étandar ou il y avaient dessus soit,une lance ou épée pour montrer le type de groupe.
Du jenre les homme d'armes armé de bouclier similaire et de lame que l'on compte comme une cohorte de corps à corps.
Des murs de lanciers evec une cotte d'arme semblable (cohorte de lances)
Un groupe de cavalerie,cavalerie raproché (chevaliers autour du seigneur de guerre)
et ainsi de suite.