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Re- bonjour Humbert
J’ai enfin trouvé notre bonheur sur les chausses en cuir.
Il m’a fallu relire l’histoire de ma mère (Adélaïs Comtesse de Toulouse, Fille du Seigneur Comte de Toulouse Raimon V le Magnifique), pour retrouver le nom réel donné à ces accessoires vestimentaire.
Voici le passage dans lequel ma future mère décrit la tenue que portait son amant, le Chevalier troubadour Aimeric de Castelnau au cours d’une chasse avec le Seigneur Vicomte Trencavel et ses vassaux.
Je cite : «
Aimeric se distinguait par sa monture - à qui Trencavel avait donné le nom de l’évêque de Carcassonne, Othon – et par son élégance. Il avait chaussé des houseaux de cuir rouge, moins épais et plus souples que ceux de ses compagnons, et qui remontaient jusqu’en haut des cuisses, et maintenus ajustés par un laçage serré pour empêcher tout risque d’accrochage ou de déchirure dans les halliers. Il portait sur sa tunique une cotte bleue de gros drap cordelat, fendue en quatre, serrée à la taille par un ceinturon de cuir rouge.» etc etc etc.....
Il nous suffisait tout simplement de retrouver le mot utilisé à l'époque, pour enfin lancer nos recherches.
Houseau-eaux, au sens de jambière, de (haute) surguêtre par exemple en toile ou en cuir, protégeant la jambe, provient de l'ancien français huese, terme hérité directement du francique hosa qui désigne la botte. Attesté en 1170, son diminutif housel a donné houseau en français moderne. À la même époque, le mot huese a engendré des formes dialectales house, heuse ou heusse, et c'est le nom féminin heuse qui a fini par désigner communèment la botte après le XIIIe siècle. Une heuse à l'âge classique, par analogie de forme, est un piston d'une pompe dont le corps est en bois.
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