Bon.....
1/ effectivement j'ignore SI au XIIème il y a des chaperons....
Désolée, mais je suis plus "matière" que spécialiste "toute époque- chaque région- particularisme ou non".
Je reste et revendique de n'être qu'une très "pitoyable généraliste", avec certaines périodes ou endroits un poil plus potassés que d'autres.
2/ Niveau "traces", dès qu'il s'agit de périssable, il ne reste pas grand chose....
SI on ne doit réaliser QUE en fonction des "traces", je crains fort que, en habillement, on ne soit réduit à courir à poil...
Je rappelle que les représentations restent des représentations, courants artistiques, codés, codifiés, avec des symboles, bref: de la BD, et interprétation d'artiste avec les contraintes (aussi) des techniques (statue, peinture, etc...).
Cela PEUT donner des pistes, certes, mais seulement des PISTES.
Ce n'est EN RIEN représentatif du "quotidien", y compris du quotidien d'un noble....qui ne passait pas son temps à rien foutre dans son château ou à taper sur ses voisins.
3/ les écrits: il n'y a pas foule... et ils sont "orientés", mêmes les plus tardifs inventaires notariés.
4/ En matière vestimentaire, sens large, la Francophonie s'est penchée assez tard sur le sujet, et très certainement en archéologie...20 guerres de retards par rapport aux anglo-saxons.
Encore actuellement, en fouille, les archéologues ne se penchent pas des masses sur "les loques" (débris qui cochonnent les si jolies pièces métalliques).
Les archéo de la préhistoire sont nettement moins méprisants sur les traces, même minimes, des "périssables".
Niveau publications anglo-saxonnes: je ne les lis pas toutes: manque de temps et manque de budget (accessoirement de place pour accumuler des livres...)
Rappel: dans les traces d'inhumation: c'est AUSSI dans un contexte de "rites"... donc pas la vie quotidienne...
5/ (pour les extrémistes...): en matière "textile-vêtements", les VRAIS spécialistes sont nettement plus prudents, travaillent par faisceaux de congruences, n'hésitent pas, en étudiant une "période/endroit" a aussi aller voir "ailleurs" et en dehors de leur période: l'habillement s'inscrit dans une ligne temporelle, a une origine, une évolution OU persiste au delà des millénaires (et oui!).
Ils se montrent nettement moins "sectaires" et affirmatifs comportant les fameux "Y a pas" d'une terrible intolérance, qui semblent être la règle en reconstitution.
Si il y a bien un domaine où on est jamais à l'abri d'une surprise qui pulvérise pas mal de légendes urbaines et idées bien reçues et coulées dans le marbre, c'est le "textile/cuir" et l'habillement...
Donc, n'en déplaise à certain: à part que un noble ne porterait pas au XIIème un chaperon (comment se protègent-ils la tête en cas d'intempéries...?), la démarche de tester un chaperon en cuir est intéressante....On reste dans de l'expérimental, point.
Rien qu'à ce titre, la démarche est intéressante.
C'est sur ce point-là que je me positionne.
Bon: l'idéal serait un cuir non chromé....