Publié: 13 Mars 2008, 17:15Dieu vous garde, chers amis...
Je voudrais vous présenter Messieur Henri de Çaragosse, chroniqueur officiel des chevaliers Fideles Regi, qui a vécu avec eux des nombreuses adventures dans les champs de bataille de toute l'Espagne depuis sa fuite du monastère de Nôtre-Dame de Sigena en 1196.
On ne sait pas beaucoup sur la vie de Dom Henri de Çaragosse, mais nous avons quelques morceaux d'information extraits de plusieurs documents gardés dans différents archives du royaume d'Aragon.
Maître Henri de Çaragosse est né à la ville de l'Ebre le mois d'Août 1173, au sein d'une famille d'artisans, dont le père s'appelait José de Albalate et la mère avait le nom de María de Mediana (1). Comme l'enfant été le deuxième fils de la famille, il était destiné au service de Dieu, et comme ça il a été admis au monastère de Nôtre-Dame de Sigena (Huesca), où il a étudié les matières du Trivium (Grammaire, Rhétorique et Dialectique) et celles du Quadrivium (Géométrie, Musique, Astronomie et Arithmétique) latines, devenant un homme très sage et bien instruit.
Mais sa prometteuse carrière comme juriste s'est soudain tranchée par une folie de jeunesse: il est tombé amoureux d'une jeune novice castillane (Sigena était un couvent duplex, pour hommes et pour femmes) appelée Laura de Vandelvira, et elle lui a convaincu de fuir tous les deux aux domains du père de la belle dame, mais à la fin, elle l'a abandonné et le jeune juriste a égorgée la fille avec ses mains, souillant sa vie avec l'horrible péché du crime et s'en damnant dorénavant à la fuite de la Justice...(2)
Errant par toute l'Espagne, vagabondant ci et là-bas, le coeur déchiré el l'âme assombrie, Henri de Çaragosse a connu le noble chevalier Aznar Pardo, qui l'a convaincu de l'accompagner avec ses amis, les Fidèles du Roi d'Aragon (FIDELIS REGI). Étant donné qu'il était un bon écrivain et expert juriste, Henri de Çaragosse est devenu le chroniqueur et notaire de la Mesnade Royale, laquelle il a accompagné dans toutes ses campagnes militaires. (3) Il s'est lié d'une profonde amitié avec les chevaliers du roi d'Aragon, et ils l'ont entraîné en escrime et d'autres formes de combat, de sorte qu'il leur a accompagnés dans la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) et puis à la triste journée de Muret (1213), ou l'écrivain-soldat a vu mourir la plus partie des bons chevaliers à la défense de son roi...(4)
Étant le noble Aznar Pardo le prémier des Fidelis Regi qu'il a connu, et honorant sa mémoire et sa brave mort à Muret, Henri de Çaragosse a pris son nom et son lignage, et huit-cents ans plus tard son metempsychose et réincarnation est rétournée en Occitanie et il est à votre disposition pour continuer le récit des exploits des nouveaux FIDELIS REGI, aujourd'hui comme il l'a fait autrefois...(5)
__________
NOTES
(1) Sur l'enfance et la jeunesse du chroniqueur, on a consulté les documents A-3445 et A-3879 (bis) de la section 7-C du Archive de l'Archevêché de Saragosse, où l'on a trouvé l'extract de baptême d'Henri de Saragosse, le 19 Août 1173.
(2) Archive de Protocoles Notariaux de Zaragoza. Document 13.458-M avec le sceau royal. A.D. 1194. Petition de recherche et emprisonement faite par le baron don Juan de la Cruz de Vandelvira, voisin de la ville de Covarrubias (Burgos, Castille), au Justice d'Aragon sur le sujet d'Henri de Çaragoça pour le crime commis sur la novice donna Laura de Vandelvira. Cas réfusé par iussio regis (Ordre Royal) de S.M. Pierre II, roi d'Aragon.
(3) Armorial e Cronicón de los Nobles Caballeros Fideles Regi escrito por el cronista don Enrique de Çaragoça. A. D. 1218. Manuscrïpt. Carcassonne, col. particulìère. Exemplaire unique. Fols. 34-37.
(4) "Et á la fin de la bataille furent trouvés dans les champs de Mureth plusieurs corpes morts parmi les lances et les épées, tels que ceux des chevaliers Aznar Pardo, et Roderic de Liçana et molts d'autres. Et l'un d'eux était encore vivant mais très mal blessé, et il demandait confession, en disant d'être le croniste Henri des Fideles du roi d'Aragon et qui avait être tué aussi par le Chevalier Alain de Roucy, Dieu garde..." (Histoire de la Sainte Croissade contre les Cathares. Artois de Rocamadour. Ed. en Carcassonne, 1457. Pág. 142.)
(5) Armorial e Cronicón de los Nobles Caballeros Fideles Regi.... Op cit. Fol. 16
Intéressant, n'est-ce pas?
--Message edité par Aznar Pardo le 2008-03-15 15:33:56--
Je voudrais vous présenter Messieur Henri de Çaragosse, chroniqueur officiel des chevaliers Fideles Regi, qui a vécu avec eux des nombreuses adventures dans les champs de bataille de toute l'Espagne depuis sa fuite du monastère de Nôtre-Dame de Sigena en 1196.
On ne sait pas beaucoup sur la vie de Dom Henri de Çaragosse, mais nous avons quelques morceaux d'information extraits de plusieurs documents gardés dans différents archives du royaume d'Aragon.
Maître Henri de Çaragosse est né à la ville de l'Ebre le mois d'Août 1173, au sein d'une famille d'artisans, dont le père s'appelait José de Albalate et la mère avait le nom de María de Mediana (1). Comme l'enfant été le deuxième fils de la famille, il était destiné au service de Dieu, et comme ça il a été admis au monastère de Nôtre-Dame de Sigena (Huesca), où il a étudié les matières du Trivium (Grammaire, Rhétorique et Dialectique) et celles du Quadrivium (Géométrie, Musique, Astronomie et Arithmétique) latines, devenant un homme très sage et bien instruit.
Mais sa prometteuse carrière comme juriste s'est soudain tranchée par une folie de jeunesse: il est tombé amoureux d'une jeune novice castillane (Sigena était un couvent duplex, pour hommes et pour femmes) appelée Laura de Vandelvira, et elle lui a convaincu de fuir tous les deux aux domains du père de la belle dame, mais à la fin, elle l'a abandonné et le jeune juriste a égorgée la fille avec ses mains, souillant sa vie avec l'horrible péché du crime et s'en damnant dorénavant à la fuite de la Justice...(2)
Errant par toute l'Espagne, vagabondant ci et là-bas, le coeur déchiré el l'âme assombrie, Henri de Çaragosse a connu le noble chevalier Aznar Pardo, qui l'a convaincu de l'accompagner avec ses amis, les Fidèles du Roi d'Aragon (FIDELIS REGI). Étant donné qu'il était un bon écrivain et expert juriste, Henri de Çaragosse est devenu le chroniqueur et notaire de la Mesnade Royale, laquelle il a accompagné dans toutes ses campagnes militaires. (3) Il s'est lié d'une profonde amitié avec les chevaliers du roi d'Aragon, et ils l'ont entraîné en escrime et d'autres formes de combat, de sorte qu'il leur a accompagnés dans la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) et puis à la triste journée de Muret (1213), ou l'écrivain-soldat a vu mourir la plus partie des bons chevaliers à la défense de son roi...(4)
Étant le noble Aznar Pardo le prémier des Fidelis Regi qu'il a connu, et honorant sa mémoire et sa brave mort à Muret, Henri de Çaragosse a pris son nom et son lignage, et huit-cents ans plus tard son metempsychose et réincarnation est rétournée en Occitanie et il est à votre disposition pour continuer le récit des exploits des nouveaux FIDELIS REGI, aujourd'hui comme il l'a fait autrefois...(5)
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NOTES
(1) Sur l'enfance et la jeunesse du chroniqueur, on a consulté les documents A-3445 et A-3879 (bis) de la section 7-C du Archive de l'Archevêché de Saragosse, où l'on a trouvé l'extract de baptême d'Henri de Saragosse, le 19 Août 1173.
(2) Archive de Protocoles Notariaux de Zaragoza. Document 13.458-M avec le sceau royal. A.D. 1194. Petition de recherche et emprisonement faite par le baron don Juan de la Cruz de Vandelvira, voisin de la ville de Covarrubias (Burgos, Castille), au Justice d'Aragon sur le sujet d'Henri de Çaragoça pour le crime commis sur la novice donna Laura de Vandelvira. Cas réfusé par iussio regis (Ordre Royal) de S.M. Pierre II, roi d'Aragon.
(3) Armorial e Cronicón de los Nobles Caballeros Fideles Regi escrito por el cronista don Enrique de Çaragoça. A. D. 1218. Manuscrïpt. Carcassonne, col. particulìère. Exemplaire unique. Fols. 34-37.
(4) "Et á la fin de la bataille furent trouvés dans les champs de Mureth plusieurs corpes morts parmi les lances et les épées, tels que ceux des chevaliers Aznar Pardo, et Roderic de Liçana et molts d'autres. Et l'un d'eux était encore vivant mais très mal blessé, et il demandait confession, en disant d'être le croniste Henri des Fideles du roi d'Aragon et qui avait être tué aussi par le Chevalier Alain de Roucy, Dieu garde..." (Histoire de la Sainte Croissade contre les Cathares. Artois de Rocamadour. Ed. en Carcassonne, 1457. Pág. 142.)
(5) Armorial e Cronicón de los Nobles Caballeros Fideles Regi.... Op cit. Fol. 16
Intéressant, n'est-ce pas?
--Message edité par Aznar Pardo le 2008-03-15 15:33:56--
