
Bonjour à tous
Je découvre petit à petit le monde médiéval avec la Compagnie Franche du Forez. Je chante, je danse , et j'essaye d'aider de mon mieux à la vie du camps.
Je souhaite m'interresser plus particulièrement aux chants de femmes et à leur vie quoidienne , et j'avoue avoir un faible pour les militantes de l'époque. D'ou mon pseudo inspiré de Christine de Pisan( et puis j'ai gargé aussi mon vrai prénom par la même occasion!!!)
Ci-desous un Virelay de Christine de Pisan,1363-1430
Je chante par couverture,
Mais mieux pleurassent mes œils,
Ni nul ne sait le travail
Que mon pauvre cœur endure.
Pour ce muce ma douleur,
Qu’en nul je ne vois pitié.
Plus a l’on cause de pleur,
Moins trouve l’on d’amitié.
Pour ce plainte ni murmure
Ne fais de mon piteux deuil.
Ainsois ris quand pleurer veuil,
Et sans rime et sans mesure
Je chante par couverture.
Petit porte de valeur
De soi montrer déhaitié,
Ne le tiennent qu’à foleur
Ceux qui ont le cœur haitié.
Si n’ai de démontrer cure
L’intention de mon veuil,
Ains, tout ainsi comm’ je seuil,
Pour celer ma peine obscure,
Je chante par couverture.
Je découvre petit à petit le monde médiéval avec la Compagnie Franche du Forez. Je chante, je danse , et j'essaye d'aider de mon mieux à la vie du camps.
Je souhaite m'interresser plus particulièrement aux chants de femmes et à leur vie quoidienne , et j'avoue avoir un faible pour les militantes de l'époque. D'ou mon pseudo inspiré de Christine de Pisan( et puis j'ai gargé aussi mon vrai prénom par la même occasion!!!)
Ci-desous un Virelay de Christine de Pisan,1363-1430
Je chante par couverture,
Mais mieux pleurassent mes œils,
Ni nul ne sait le travail
Que mon pauvre cœur endure.
Pour ce muce ma douleur,
Qu’en nul je ne vois pitié.
Plus a l’on cause de pleur,
Moins trouve l’on d’amitié.
Pour ce plainte ni murmure
Ne fais de mon piteux deuil.
Ainsois ris quand pleurer veuil,
Et sans rime et sans mesure
Je chante par couverture.
Petit porte de valeur
De soi montrer déhaitié,
Ne le tiennent qu’à foleur
Ceux qui ont le cœur haitié.
Si n’ai de démontrer cure
L’intention de mon veuil,
Ains, tout ainsi comm’ je seuil,
Pour celer ma peine obscure,
Je chante par couverture.