
Au milieu du XIIIème siècle, Mezens fait partie du pays toulousain, avant d'appartenir pour longtemps au montalbanais. C'est presque certainement à cette époque (sous le reigne de Saint Louis) que les seigneurs de Rabastens, alors vassaux du Comte de Toulouse, et bientôt vassaux de la couronne, édifièrent le chateau fort de Mezens. La limite du toulousain et de l'albigeois passait dans le ravin du "Passer", a l'Est, au pied des murailles qui sont restées debout depuis sept cents ans.
Construction massive de forme à peu près rectangulaire, et d'allure sarrasine, le chateau a des murs extérieur de 2,50 à 3 mètres d'épaisseur et mesure 50 mètres de long sur 39 mètres à l'Est et 36 à l'Ouest. Toutes les tours sont carrés. Quatres petites tours d'angle, une tour au milieu de la face Sud, un donjon au milieu de la face Est enferment deux cours intérieurs. Seul, le donjon, haut de 25 mètres environ, a conservé créneaux et mâchicoulis. des fossés, aujourd'hui comblés, entouraient l'ensemble. Un pont-levis, sur la façade Ouest, subsista jusqu'en 1747.
Un mur d'enceinte crénelé (démoli en 1812) protégeait l'Ouest et le Sud. L'Est était gardé par le ravin. Le côté Nord était adossé à la partie fortifiée du village, qu'en 1287 la chartre d'affranchissement des habitants appelait "le fort" et qui appartenait à la communauté villageois.
Le chateau resta la propriété de Rabastens jusque vers 1610 mais non sans vicissitude. Difficultés due à la guerre de cents ans: en 1418 (onze ans avant les victoires de Jeanne d'Arc), dans la sénéchaussée de Toulouse, trois place seulement, dont Mezens étaient restées fidèle au roi français. Difficultés dues aux guerres de religion qui entrainèrent de tristes épisodes/ combats, trahison, massacres. Difficultés financières, qui conduisirent, deux ou trois fois les seigneurs de Rabastens à vendre ce château en conservant un droit de rachat. Une fois l'acquéreur fut Jean de Bernuy, riche marchant toulousain; le même qui donna sa caution après la bataille de Pavie, pour le paiement de la rançon de François 1er.
extrait d'un texte rédigé en 1955 par M. de Solage (frère de l'actuel propriétaire) remi a mon grand père
Construction massive de forme à peu près rectangulaire, et d'allure sarrasine, le chateau a des murs extérieur de 2,50 à 3 mètres d'épaisseur et mesure 50 mètres de long sur 39 mètres à l'Est et 36 à l'Ouest. Toutes les tours sont carrés. Quatres petites tours d'angle, une tour au milieu de la face Sud, un donjon au milieu de la face Est enferment deux cours intérieurs. Seul, le donjon, haut de 25 mètres environ, a conservé créneaux et mâchicoulis. des fossés, aujourd'hui comblés, entouraient l'ensemble. Un pont-levis, sur la façade Ouest, subsista jusqu'en 1747.
Un mur d'enceinte crénelé (démoli en 1812) protégeait l'Ouest et le Sud. L'Est était gardé par le ravin. Le côté Nord était adossé à la partie fortifiée du village, qu'en 1287 la chartre d'affranchissement des habitants appelait "le fort" et qui appartenait à la communauté villageois.
Le chateau resta la propriété de Rabastens jusque vers 1610 mais non sans vicissitude. Difficultés due à la guerre de cents ans: en 1418 (onze ans avant les victoires de Jeanne d'Arc), dans la sénéchaussée de Toulouse, trois place seulement, dont Mezens étaient restées fidèle au roi français. Difficultés dues aux guerres de religion qui entrainèrent de tristes épisodes/ combats, trahison, massacres. Difficultés financières, qui conduisirent, deux ou trois fois les seigneurs de Rabastens à vendre ce château en conservant un droit de rachat. Une fois l'acquéreur fut Jean de Bernuy, riche marchant toulousain; le même qui donna sa caution après la bataille de Pavie, pour le paiement de la rançon de François 1er.
extrait d'un texte rédigé en 1955 par M. de Solage (frère de l'actuel propriétaire) remi a mon grand père