Et une question, une!

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marco
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Message10 Fév 2012, 15:59

Rectification : ... qui TE viennent à l'esprit...
:fumeur:

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Conrad de Champagne
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Message10 Fév 2012, 16:06

Oui, mais rien n'empêche de continuer sur ma lancée à poser d'autres questions qui vous titillent... :mrgreen:
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Meriadec
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Message10 Fév 2012, 16:48

Aïe...
"Heñvel war wir a sav ken aes, ha ma ra dienn war al laezh."

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Conrad de Champagne
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Localisation: Bonne question, à vous de me trouver!

Message10 Fév 2012, 16:54

Je parle pas obligatoirement de moi, mais d'autres peuvent en posé en même temps. Ca va être le sujet au questions divers :mrgreen:
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la Criante
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Message10 Fév 2012, 17:09

Ah ben tiens, il y en a une qui me titille justement depuis belle lurette (Artias a justement évoqué le sujet page précédente) : quid des WC de l'époque médiévale (au XIIIe par exemple) ? Cabane au fond du jardin ? Quid des torcheculs ?
http://img25.xooimage.com/files/c/7/c/la-criante_new3_bandeau-b6a163.jpg Sus à l'Anglois, foutre Dieu !

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Giovanni del Rossiglione
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Message10 Fév 2012, 18:39

Pour les chiottes...le cagoinses...les gogues...les, comme tu veux qu'on les désignes, existaient sous forme de latrine au fond du jardin, comme une pièce à part entière, en chaise percée. Tous les cas ont existés.

Je cherche un système pour poster les iamges.

Par contre au niveau du nettoyage poste-caca, on dit que les Grecs utilisaient les doigts ou des cailloux lisses. Les Romains étaient plus rafinés, s'était le bâton et dans les chiottes publiques, l'éponge vinégrée.
Au Moyen Âge, il semble qu'on utilise un bâton courbe pour enlever le plus gros des excréments et l’on fignole avec du foin, des feuilles ou une poignée de terre.
 Par Pari Refertur.
Mourir est vraiment un manque de savoir vivre.

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la Criante
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Message10 Fév 2012, 18:52

Je connais un texte mais c'est post médiéval puisque c'est du Rabelais qui nous décrit l'art de se bien torcher le cul !
http://img25.xooimage.com/files/c/7/c/la-criante_new3_bandeau-b6a163.jpg Sus à l'Anglois, foutre Dieu !

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Message10 Fév 2012, 19:04

Conrad de Champagne a écrit:En fait, il sert à poser toutes les questions qui nous viennent à l'esprit sur le med. :mrgreen:

C'est moi ou tu te fais allumer quoi que tu dises? :mrgreen:
(Ah tu as dit qu'on pouvait poser des questions j'ai fait l'impasse sur le med ^^)
Et là c'est moi qui vais finir par me faire allumer :hein39:
Flore de Montbazin

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la Criante
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Message10 Fév 2012, 19:09

la Criante a écrit:Je connais un texte mais c'est post médiéval puisque c'est du Rabelais qui nous décrit l'art de se bien torcher le cul !


Je ne résiste pas à l'envie de vous coller là le fameux passage (Gargantua - chapitre 13) : :1124930010:

Sur la fin de la cinquième année, Grandgousier, retour de la défaite des Canarriens, vint voir son fils Gargantua. Alors il fut saisi de toute la joie concevable chez un tel père voyant qu'il avait un tel fils et, tout en l'embrassant et en l'étreignant, il lui posait toutes sortes de petites questions puériles. Et il but à qui mieux mieux avec lui et avec ses gouvernantes auxquelles il demandait avec grand intérêt si, entre autres choses, elles l'avaient tenu propre et net. Ce à quoi Gargantua répondit qu'il s'y était pris de telle façon qu'il n'y avait pas dans tout le pays un garçon qui fût plus propre que lui.
"Comment cela ? dit Grandgousier.
- J'ai découvert, répondit Gargantua, à la suite de longues et minutieuses recherches, un moyen de me torcher le cul. C'est le plus seigneurial, le plus excellent et le plus efficace qu'on ait jamais vu.
- Quel est-il ? dit Grandgousier.
- C'est ce que je vais vous raconter à présent, dit Gargantua. Une fois, je me suis torché avec le cache-nez de velours d'une demoiselle, ce que je trouvai bon, vu que sa douceur soyeuse me procura une bien grande volupté au fondement ;
une autre fois avec un chaperon de la même et le résultat fut identique ;
une autre fois avec un cache-col ;
une autre fois avec des cache-oreilles de satin de couleur vive, mais les dorures d'un tas de saloperies de perlettes qui l'ornaient m'écorchèrent tout le derrière. Que le feu Saint-Antoine brûle le trou du cul à l'orfèvre qui les a faites et à la demoiselle qui les portait.
"Ce mal me passa lorsque je me torchai avec un bonnet de page, bien emplumé à la Suisse.
"Puis, alors que je fientais derrière un buisson, je trouvai un chat de mars et m'en torchai, mais ses griffes m'ulcérèrent tout le périnée.
"Ce dont je me guéris le lendemain en me torchant avec les gants de ma mère, bien parfumés de berga-motte.
"Puis je me torchai avec de la sauge, du fenouil, de l'aneth, de la marjolaine, des roses, des feuilles de courges, de choux, de bettes, de vigne, de guimauve, de bouillon-blanc (c'est l'écarlate au cul), de laitue et des feuilles d'épinards (tout ça m'a fait une belle jambe !), avec de la mercuriale, de la persicaire, des orties, de la consoude, mais j'en caguai du sang comme un Lombard, ce dont je fus guéri en me torchant avec ma braguette.
"Puis je me torchai avec les draps, les couvertures, les rideaux, avec un coussin, une carpette, un tapis de jeu, un torchon, une serviette, un mouchoir, un peignoir ; tout cela me procura plus de plaisir que n'en ont les galeux quand on les étrille.
- C'est bien, dit Grandgousier, mais quel torche-cul trouvas-tu le meilleur ?
- J'y arrivais, dit Gargantua ; vous en saurez bientôt le fin mot. Je me torchai avec du foin, de la paille, de la bauduffe, de la bourre, de la laine, du papier. Mais
Toujours laisse aux couilles une amorce
Qui son cul sale de papier torche.
- Quoi ! dit Grandgousier, mon petit couillon, t'attaches-tu au pot, vu que tu fais déjà des vers ?
- Oui-da, mon roi, répondit Gargantua, je rime tant et plus et en rimant souvent je m'enrhume. Ecoutez ce que disent aux fienteurs les murs de nos cabinets :
Chieur,
Foireux
Péteur,
Breneux
Ton lard fécal
En cavale
S'étale
Sur nous.
Répugnant,
Emmerdant,
Dégouttant,
Le feu saint Antoine puisse te rôtir
Si tous
Tes trous
Béants
Tu ne torches avant ton départ.
"En voulez-vous un peu plus ?
- Oui-da, répondit Grandgousier.
- Alors, dit Gargantua :
RONDEAU
En chiant l'autre jour j'ai flairé
L'impôt que mon cul réclamait :
J'espérais un autre bouquet.
Je fus bel et bien empesté.
Oh ! si l'on m'avait amené
Cette fille que j'attendais
En chiant,
J'aurais su lui accommoder
Son trou d'urine en bon goret ;
Pendant ce temps ses doigts auraient
Mon trou de merde équipé,
En chiant.
"Dites tout de suite que je n'y connais rien ! Par la mère Dieu, ce n'est pas moi qui les ai composés, mais les ayant entendu réciter à ma grand-mère que vous voyez ici, je les ai retenus en la gibecière de ma mémoire.
- Revenons, dit Grandgousier, à notre propos.
- Lequel, dit Gargantua, chier ?
- Non, dit Grandgousier, mais se torcher le cul.
- Mais, dit Gargantua, voulez-vous payer une barrique de vin breton si je vous dame le pion à ce propos ?
- Oui, assurément, dit Grandgousier.
- Il n'est, dit Gargantua, pas besoin de se torcher le cul s'il n'y a pas de saletés. De saletés, il ne peut y en avoir si l'on n'a pas chié. Il nous faut donc chier avant que de nous torcher le cul !
- Oh ! dit Grandgousier, que tu es plein de bon sens, mon petit bonhomme ; un de ces jours prochains, je te ferai passer docteur en gai savoir, pardieu ! Car tu as de la raison plus que tu n'as d'années. Allez, je t'en prie, poursuis ce propos torcheculatif. Et par ma barbe, au lieu d'une barrique, c'est cinquante feuillettes que tu auras, je veux dire des feuillettes de ce bon vin breton qui ne vient d'ailleurs pas en Bretagne, mais dans ce bon pays de Véron.
- Après, dit Gargantua, je me torchai avec un couvre-chef, un oreiller, une pantoufle, une gibecière, un panier (mais quel peu agréable torche-cul !), puis avec un chapeau. Remarquez que parmi les chapeaux, les uns sont de feutre rasé, d'autres à poil, d'autres de velours, d'autres de taffetas. Le meilleur d'entre tous, c'est celui à poil, car il absterge excellemment la matière fécale. Puis je me torchai avec une poule, un coq, un poulet, la peau d'un veau, un lièvre, un pigeon, un cormoran, un sac d'avocat, une cagoule, une coiffe, un leurre.
"Mais pour conclure, je dis et je maintiens qu'il n'y a pas de meilleur torche-cul qu'un oison bien duveteux, pourvu qu'on lui tienne la tête entre les jambes. Croyez-m'en sur l'honneur, vous ressentez au trou du cul une volupté mirifique, tant à cause de la douceur de ce duvet qu'à cause de la bonne chaleur de l'oison qui se communique facilement du boyau du cul et des autres intestins jusqu'à se transmettre à la région du coeur et à celle du cerveau. Ne croyez pas que la béatitude des héros et des demi-dieux qui sont aux Champs Elysées tienne à leur asphodèle, à leur ambroisie ou à leur nectar comme disent les vieilles de par ici. Elle tient, selon mon opinion, à ce qu'ils se torchent le cul avec un oison ; c'est aussi l'opinion de Maître Jean d'Ecosse."
http://img25.xooimage.com/files/c/7/c/la-criante_new3_bandeau-b6a163.jpg Sus à l'Anglois, foutre Dieu !

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Message10 Fév 2012, 19:34

quid des WC de l'époque médiévale (au XIIIe par exemple) ? Cabane au fond du jardin ? Quid des torcheculs ?

Il y a aussi un moyen ingénieux, qu'un reconstitueur d'expérience m'a souflé à l'oreille aux Baux. de Provence en 2010

"On tend une grosse corde, et on se laisse glisser jusqu'en bas, et le tour est joué" :034:

Mais bon , bien que ce soit un "reconstitueur" reconnu, je doute de l'historicité de cette technique :hein124:
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14 Juillet 1790 FETE de la FEDERATION

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Rudolf de Montrond
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Message10 Fév 2012, 19:52

à la rigueur bien coincé et séché dans les poils pas besoin de se torcher...suffit juste de casser les morceaux quand c'est sec :D

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Thierry de Saléon
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Message10 Fév 2012, 20:20

Ça c'est ma méthode.
Mais bon, j'ai la chance de connaître un marchand de braies qui a fait l'erreur de nous dire un jour que c''était du consommable...
Donc une parie de braies par jour et le tour est joué...
Merci Pat..ck !
:1124930010: :1124930010: :1124930010: :1124930010:

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Thierry de Saléon
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Message10 Fév 2012, 20:22

Bon alors on la fait quand c'est Playmo d'Or ?
Qui se sent de l'organiser ? Qui aura le courage de venir habillé comme à sa première méd ?

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Message10 Fév 2012, 22:38

Thierry de Saléon a écrit:Bon alors on la fait quand c'est Playmo d'Or ?
Qui se sent de l'organiser ? Qui aura le courage de venir habillé comme à sa première méd ?

Là, il y a une idée à creuser; un rassemblement off des playmobiles, avec élection du plus beau, le PLAYMO D'OR! :1124930010:
la Rose d'Or, Montjoie! Saint Denis! Locus Indictus, le Prince d'Orange
Tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout ceux qui ne font rien du tout."..

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Message10 Fév 2012, 23:55

la Criante a écrit:Ah ben tiens, il y en a une qui me titille justement depuis belle lurette (Artias a justement évoqué le sujet page précédente) : quid des WC de l'époque médiévale (au XIIIe par exemple) ? Cabane au fond du jardin ? Quid des torcheculs ?


En ville, il y avait des latrines publiques..forts disputées quant à qui les gèreraient, étant donner le "rapport" que cela engendrait.
"rapport" = revente des matières pour engraisser les champs et maraîchers!

Idem, les urines étaient recherchées (donc récoltées) pour les tanneurs et les teinturiers.

En campagne, le latrines représentaient aussi un apport appréciable pour fertiliser les cultures...
(et plus "bio" que les saloperies actuelles dites "phytosanitaires"...) :wink:

Niveau propreté du fondement:

- y a les tenants qui disent que, comme on a rien trouvé en torche-derrière, en archéologie, on ne se nettoyait pas le fondement...
- les mêmes tenants déclarent aussi que, comme on en a pas fait des pages dans les textes... on torchonnait pas non plus...

Juste, là comme cela... aucun n'a , semble t-il, fait l'expérience délicieuse de rester le derrière "garni" pour voir ce que cela donne, et c'est là que cela devient drôle!
Physiologiquement, ce genre de négligence engendre quelques "soucis" (à part olfactifs), dont une macération et fermentation des "garnitures collées" qui sont assez dommageables à la peau du fondement.
OK, la peau des bébés encore en couche est fragile.. ce n'est pas pour rien qu'on les change (nettoie) et torchonne.
C'est valable pour les autres, soit ceux qui ont quitté l'âge des couches (et des matières qui collent au fondement). :mrgreen: :034:

Pour les autres théories: beeen.. yaka tester.... :D

(qui s'y colle?) :wink:
Surtout le sable.. un petit côté "papier émeri" non?

Pour le MA, vu que le sujet avait déjà été débattu sur GMA, il y a aussi la piste des feuilles (éviter les orties..) dont celle de bouillon blanc, douces et veloutées.
Juste que cela pousse pas partout.
Que fait-on l'hiver? :roll:

Certaines douves de château détiennent un taux assez élevé de débris de lin...recyclage de petits bouts de tissus usagés et recyclés?

Début XIIIème, on a les moulins à papier: on peut penser que très rapidement les notes et autres aient terminé leur carrière (pas partout, d'accord, mais bon) comme les almanachs Vermot autrefois.

"Histoire de la pudeur" de jean Claude Bologne: certaines taxes en nature dans certains coins (pas retenu lesquels) dues par les paysans consistaient en charrettes de .. mousse à destination du seigneur (et du château).

Au camp du Playmo d'Or, lancez des tests de torche-fions au passage... :content-29:

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