michel du conflent a dit :ça vaut bien le titre d'un canard le 10 novembre 70 ou 71 : bal tragique à Colombey: un mort !
Arrêtes ! tu me fais du mal !!!
c'est effectivement à cette date que l'hebdo Hara-Kiri sort avec pour couverture : « Bal tragique à Colombey : 1 mort » suite à la mort du général de Gaulle.
Ce choix de titre faisait référence à un fait divers du 1er novembre de la même année : l'incendie d'un dancing, le « Cinq-Sept », à Saint-Laurent-du-Pont (Isère) où 146 personnes moururent. Ce fait divers avait été la semaine précédente rebattu par une presse plus préoccupée de spectacle que d'information. Elle employait unanimement le terme de « bal tragique » repris de façon parodique par Hara-Kiri.
Une rumeur veut que le ministre de l'Intérieur de l'époque, Raymond Marcellin, ait alors interdit la parution du journal. Une autre, plus sceptique sur les délais de réaction réels des ministères, veut que la procédure d'interdiction, déjà en cours, ait simplement abouti par coïncidence cette semaine-là. Toujours est-il que ce numéro sera le dernier, sous cette forme tout du moins.
La relève immédiate
Une semaine plus tard est lancé Charlie Hebdo. Le prénom Charlie dans le titre serait une référence à Charles de Gaulle selon Georges Wolinski (cf L'Écho des Savanes n° 239). En fait, les Éditions du Square éditaient alors un mensuel de bandes dessinées nommé Charlie et dont le rédacteur en chef était Wolinski.
Le journal tire un parti comique de la situation :
* « Comme l'avait signalé notre malheureux confrère L'hebdo Hara-Kiri, dont nous déplorons la disparition »
* « L'Hebdo Hara-Kiri est mort. Lisez Charlie Hebdo, le journal qui profite du malheur des autres »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hara-Kiri_(…
A l'époque ils étaient installés rue des trois portes, dans le 5e à Paris, à deux minutes de la préfecture, et les flics en civil venaient les insulter.
Haaaa on savait être méchant contre les grands à l'époque, il n'y avait pas que des lèches.