Au MA, l'Eglise a imposé, ce qui était tout de même assez judicieux, d'élargir la notion de "consanguinité": on ne pouvait pas se marier avec un "proche". Ne me demandez pas, là, les savants "calculs" qui faisaient que il fallait aller chercher ailleurs le/la conjoint(e).
Ces liens ont été étendu, ce qui a un poil compliqué les choses, et la barre a été abaissée.
En tout cas, cela évitait la consanguinité et favorisait un brassage des populations, que ce soit dans le peuple que chez les nobles.
Vrai que à force de ne se marier que entre "noble", cela fini par amener, tôt ou tard, des liens consanguins..., surtout si, dans cette caste se sont créées des "sous-castes" ne se mariant que entre eux.
Si le début du MA voit, en général, des brassages sociaux, il n'en est pas de même au fil du temps: Renaissance et siècles suivant se sclérosent et amènent, dans les dynasties, une "fin de race". Le XIXème et XXème: fin des tsars, fin des Habsbourg, etc.. en moyenne avec des "soucis génétiques attachés".
Dans les "castes", il est vrai que les mariages se décidaient très jeune (les lardons n'avaient pas voix au chapitre) pour des raisons politiques, d'agrandissement de territoires, etc.. J'ignore si cela a fait des couples heureux...Les mariages d'amour se cassent aussi la figure!
XIXème et début XXème: même dans les autres couches, "mariage d'inclinaison" étaient assez rares, tout de même: les parents choisissaient pour les mioches en fonction de divers critères: dans tous les cas, les filles n'avaient qu'à la fermer.