Santé

On y parle, on y blague / Hablamos allí, bromeamos allí / Uno parla là, uno ne scherza
test
Avatar de l’utilisateur
Cedric
baron
 
Messages: 403
Inscrit le: 23 Août 2012, 19:02

Message30 Sep 2012, 01:29

Bonjour, je ne sais pas ou poser ce genre de post alors dans le doute ....

Voila, je ne sais pas si un post a déja été posté a ce sujet, mais j'aimerai proposer que l'on discute des soins a apporter en cas d'urgence. 1/ parceque chacun d'entre nous se doit de porter aide et assistance a ses pairs 2/ qu'il me semble vital que chaque médiéviste soit informé (a défaut d'avoir la formation) des gestes a faire et a ne PAS faire en cas de pépin 3/ que cela serait plus responsabilisant pour les pratiquants.

Dans la plupart des cas on vous proposera une solution temporaire dans l'attente de l'arrivée des secours. Si le temporaire dure vous aurez à improviser. a retenir ! J'aimerai attirer l'attention de toutes et tous sur une chose que tout le monde peux faire a défaut d'etre utile en cas de blessure : Faciliter le travail des urgentistes et des secouristes : ne vous agglutinez pas autour de la victime, libérez le chemin, controlez vos émotions et reférez vous, si vous désirez intervenir, a ceux qui savent, la santé d'une personne est atteinte, ayez les reflexes nécéssaires !

Voici quelques conseils et manieres de soulager, aider et secourir, pensez avant toute chose a INFORMER !

Étouffement et Suffocation

Un corps étranger est coincé entre le larynx et les bronches, et il faut le chasser. Le premier réflexe que chacun a dans cette situation est de donner des claques dans le dos de la victime, mais il faut d'abord vérifier que si la victime respire quand même (même difficilement).

Si une personne s'étouffe, il faut d'abord lui demander si elle peut parler. Si elle peut parler ou pousser un cri, c'est que ses voies respiratoires sont suffisamment dégagées pour permettre l'expulsion de l'objet qui les obstrue. Dans ce cas, il faut mettre la personne au repos et prévenir les pompiers. NE SURTOUT PAS UTILISER LES TECHNIQUES DE DESOBSTRUCTION (CLAQUES DANS LE DOS OU HEIMLICH) QUI POURRAIENT FAIRE BOUGER L'OBJET ET PROVOQUER L'ÉTOUFFEMENT TOTAL!

Si l'étouffement est total

Il faut donner 1 à 5 claques dans le dos de la victime, au niveau de la ligne des omoplates. Les doigts doivent être bien écartés pour avoir une zone d'impact la plus large possible. Cette technique a pour but de provoquer une toux artificielle. Si au bout de 5 claques, l'objet n'a pas été expulsé, il faut commencer la manœuvre de Heimlich.

La manoeuvre de Heimlich

De la même manière que pour les claques dans le dos, nous effectuerons cette manœuvre de 1 à 5 fois.

La manoeuvre d'Heimlich, consiste à provoquer une augmentation brutale de la pression dans les poumons par la compression du diaphragme.

Chez l'enfant et l'adulte:
Se placer derrière la victime, assise ou debout.
Placer ses bras sous les siens.
Mettre un poing dans le creux de l'estomac, sous le sternum, le dos de la main vers le haut.
En écartant les coudes, poser l'autre main sur son poing fermé, et serrer la victime.
Tirer d'un coup sec, vers soi et vers le haut (1 à 5 répétitions).
Puis, les doigts en crochet, sortir de la bouche de la victime l'objet étranger.
Si la manœuvre de Heimlch reste inefficace au bout de 5 fois, recommencez les claques dans le dos.

Position Latérale de Sécurité (PLS)

Une personne est considérée comme inconsciente quand elle n'est pas en mesure de répondre à des questions simples comme "clignez des yeux", "prenez ma main". De même, si ses propos sont incohérents, mieux vaut considérer qu'elle est inconsciente.

Les causes de l'inconscience peuvent être nombreuses (traumatisme, intoxication alimentaire ou par gaz, ou autre), elle provoque une diminution du tonus musculaire et la disparition de certains réflexes comme la déglutition.

Si vous vous trouvez face à une personne inconsciente, votre premier réflexe est de vous assurer qu'elle ne s'étouffe pas en vomissant. En effet, l'on ne peut pas avaler sa langue, meme lors d'une crise epileptique.

La position latérale de sécurité

La position latérale de sécurité permet d'éviter que le blessé ne s'étouffe pas.
Coucher le blessé sur le sol.
Desserrez tous les vêtements qui peuvent gêner sa respiration (cravate, ceinture, col, etc.;).
Basculez la tête vers l'arrière, une main sur le front, une autre tirant le menton vers le haut, et vérifier que la victime respire normalement.
Faites attention qu'il n'y ait pas le moindre gargouillement ou sifflement, car cela signifie qu'un obstacle gène la ventilation. Éliminez-le en introduisant délicatement les doigts dans la bouche de la victime.
Vous pouvez maintenant mettre le blessé en position latérale de sécurité.

Mettre un blessé en position latérale de sécurité
1. Basculez doucement la tête du blessé en arrière.
2. Placez-vous à genoux près du blessé, côté du retournement.
3. Étendre le bras de la victime de votre côté, perpendiculairement au corps, paume de la main vers le haut.
4. Placer ses mains sur les hanches et l'épaule du côté opposé en faisant passer les bras de la victime au dessus du sien.
5. Basculer doucement le corps de la victime vers soi d'un seul bloc sans torsion, en gardant la tête et la colonne vertébrale dans le même axe.
6. Plier la jambe et le bras de la victime jusqu'à ce que le coude et le genou touchent le sol, afin que le corps reste dans une position stable.
7. Vérifier que la tête est basculée en arrière et que la bouche soit orientée vers le sol pour que d'éventuels vomissements puissent s'écouler sans problèmes.

Coups de chaleur et insolations

Contrairement à ce que croit la majorité des gens, l'insolation et le coup de chaleur ne sont pas la même chose, ils sont deux effets de la chaleur qui se distinguent par leur degré de gravité mutuelle.

Insolation

Elle survient aussi bien au repos que pendant une activité, et se caractérise par des maux de tête, des vertiges, des sueurs froides, et une fatigue intense, sans qu'il y ait d'élévation notoire de la température du corps. L'absorption de boissons et un repos à l'ombre pendant quelques heures, suffisent à la faire disparaître.

Coup de chaleur

C'est une élévation de la température du corps au delà de 40°C, qui est due à une exposition prolongée à la chaleur ou au soleil, mais également à la pratique d'exercices physiques intenses et prolongés, dans un milieu chaud et humide, qui va bloquer et freiner la transpiration.

La fièvre s'accompagne de maux de tête, de vertiges, de vomissements, puis d'une perte de connaissance et de convulsions. Le malade va avoir une démarche titubante à laquelle va succéder rapidement un état comateux. La peau devient rouge et sèche.

Si aucune mesure n'est rapidement prise pour faire baisser la température de la victime, elle risque un coup de chaleur qui peut laisser des séquelles neurologiques, voire être mortel.

Réagir vite

En cas d'impossibilité d'évacuer le blessé vers un centre hospitalier, il faut le mettre à l'ombre, le déshabiller ou desserrer ses vêtements, l'envelopper de linge mouillé qu'il faudra ventiler (notamment la nuque, la tête et les bras). Il faut faire baisser la température du corps en la contrôlant régulièrement. Si la victime n'a pas perdu connaissance, on la fera boire abondamment.

Si elle est inconsciente, la mettre en position latérale de sécurité en attendant l'arrivée des secours et assurez-vous qu'elle a de l'air.

Prévention

Il suffit de quelques mesures de simple bon sens pour éviter ce type de situation :
Ne pas trop couvrir les enfants quand il fait chaud.
Ne jamais laisser un bébé dans une voiture en plein soleil, et ce, même si ce n'est que pour quelques instants.
Ne pas laisser les enfants jouer dans des lieux mal ventilés, et surchauffés.
Porter des vêtements légers, pendant les grosses chaleurs, et restez au maximum à l'ombre, dans des endroits bien aérés.
Boire, fréquemment, même si vous n'avez pas soif.

Exposition au froid

L'exposition au froid cause une perte de chaleur du corps. Si la situation l'exige, suivez les directives suivantes :
Enlevez tout vêtement humide ou mouillé.
Enveloppez la victime dans un sac de couchage, dans des couvertures ou dans des vêtements chauds et secs.
Réchauffez la victime à l'aide de la chaleur de votre corps.
Faites un feu si possible pour la réchauffer.

ATTENTION : pour ceux qui n'ont pas la formation premiers secours, il est important d'etre attentif, dans tous les cas faites un appel a l'aide ! vous n'etes pas seul !

Membres fracturés

Une chute, un coup, une douleur aiguë accompagnée d'un gonflement, d'une déformation, voire d'un raccourcissement du membre, et l'impossibilité de bouger, voici comment on reconnaît une fracture. Si vous soupçonnez la présence d'une fracture, vérifiez s'il y a des signes d'enflure ou de déformation.

Dans certains cas une plaie parfois hémorragique apparaît au niveau de la fracture. On parle alors de plaie ouverte. Ce type de plaie présentant des risques d'infection, il faut la protéger avec des compresses stériles ou du linge propre.

Assurez-vous que la respiration est normale. Arrêtez le saignement ou l'hémorragie en appliquant une pression directement sur la blessure. N'appliquez PAS de pression directement sur un os fracturé.

Immobilisez la partie blessée dans la mesure où vous le pouvez. Vous pouvez tenir le membre blessé avec les mains ou placer un oreiller, des sacs de sable, des vêtements ou d'autres objets de chaque côté pour maintenir le membre en place. Dans le cas de blessures au cou ou au dos, stabilisez la tête et le cou, et NE déplacez PAS la victime avant que les secours arrivent.

Pour calmer la douleur, appliquez du froid, et NON de la chaleur sur les os et les articulations.

Bloquer la fracture

Dans le cas d'une fracture, il faut impérativement interdire à la victime tout mouvement, et bloquer la partie atteinte en attendant l'arrivée des secours.

Dans le cas d'une fracture au membre supérieur, maintenir le bras contre le thorax avec un vêtement du blessé (pull ou tee-shirt par dessus le bras, tissu plié en triangle et noué derrière le cou etc. On a tous vu ces genres de bandage à la télé ou au cinéma). Dans le cas d'une fracture aux membres inférieurs, on doit caler le blessé dans la position où il se trouve. Chercher à bloquer les articulations au-dessus et au-dessous de la lésion.

Quel que soit le type de fracture, rester à côté du blessé, contrôler son état de conscience, sa respiration, son pouls jusqu'à l'arrivée des secours.

Si un os fracturé ou un objet fait saillie à travers la peau
N'enlevez PAS les objets enfoncés sous la peau. Appliquez une pression près de la blessure s'il y a un fort saignement, mais ne pesez pas sur un os fracturé ni sur un objet qui fait saillie. Placez un pansement stérile ou propre autour de la partie blessée et couvrez la blessure. Maintenez une pression et empêchez tout objet enfoncé de bouger en vous servant de tampons épais et en les fixant avec un bandage.

Fracture du crane et traumatisme du dos

Quand un blessé se plaint du cou ou du dos il faut craindre une fracture de la colonne vertébrale avec le risque majeur d'une lésion de la colonne vertébrale, et donc une paralysie du blessé.

Interdire alors, systématiquement et impérativement, tout mouvement au blessé, ni le déplacer, et maintenir sa tête jusqu'à l'arrivée des secours.

Dans le cas de l'existence d'un traumatisme de ce type, il faut le signaler aux secours afin qu'ils se mettent en relation avec des établissements à même de le traiter.

Stopper une hémorragie

La perte abondante de sang peut très rapidement entraîner la mort d'une personne. Le volume de sang dans l'organisme diminue, et le coeur faute d'avoir du liquide à pomper s'arrête. C'est l'arrêt du coeur.

Points de compressions
1. Plaie du membre supérieur - Derrière la clavicule
2. Plaie du membre inférieur A l'aine
3. Plaie au cou A la base du cou (carotide)

Assurez-vous que la situation ne présente plus de danger pour vous ni pour la victime.

Maîtriser l'hémorragie

Enlevez les vêtements qui recouvrent la blessure pour en voir la gravité. Allonger la victime les jambes un peu surélevées. Soulevez la partie du corps qui saigne à moins qu'il y ait un os fracturé. Comprimer fermement la plaie avec la main de façon à stopper l'hémorragie (Si vous n'avez rien pour faire un pansement, servez-vous de votre main nue.). Vous pouvez également faire un pansement compressif à l'aide d'un linge propre, plié, et maintenu serré par un large bandage. Quand l'hémorragie arrête, appliquez un autre pansement par-dessus le pansement original et fixez-le avec un bandage serré. Cette méthode de compression locale vous permet d'attendre jusqu'à l'arrivée des secours.

En cas de présence d'un corps étranger (morceau de verre, épine, etc.), dans la plaie la compression locale est inadéquate, et inopérante. Il vous faut alors réaliser une compression à distance sur l'un des points de compression du corps humain.

Les points de compression du corps humain

Plaie aux membres inférieurs: s'agenouiller à côté de la victime, et appuyer fortement avec le poing, au niveau de l'aine. La compression ne doit pas être relâchée jusqu'à l'arrivée des secours.

Plaie aux membres supérieurs: Se placer derrière le blessé, mettre son pouce à la base du cou derrière la clavicule, et appuyer en dirigeant la pression vers les pieds. Ainsi vous comprimez l'artère qui irrigue le bras.

Plaie au cou: La compression doit être faite sur l'artère carotide en pressant vers l'arrière du cou.

Saignement du nez

S'asseoir et pencher la tête vers l'avant en pinçant la narine. Respirer par la bouche.

Si le saignement ne cesse pas avec cette méthode, consulter un médecin voire aux urgences, car il peut être le résultat d'un choc violent, et il peut alors s'agir d'une fracture.

Si les saignements apparaissent de façon régulière, consultez un médecin, car il peut s'agir du symptôme d'une maladie, et il sera alors peut être nécessaire d'effectuer des examens approfondis.

Le garrot

A n'utiliser uniquement si vous ne pouvez pas faire autrement. Éviter les ficelles, lacets, élastiques et autres liens trop fins, qui cisailleraient les chairs. Utiliser un lien large (écharpe, cravate, large bande de tissu, etc.). Poser le garrot au bras ou sur la cuisse, entre la plaie et le coeur, à la racine du membre. Attention, ne jamais desserrer un garrot avant l'arrivée des secours.


Petits bobos

Une écharde, une brûlure, un bleu, autant de "petits bobos" de la vie courante que, faute de connaître les vrais remèdes, nous soignons avec des "trucs de grand mère".

Ampoules
Ne jamais percer une ampoule, car cela favorise l'infection. Il vous faut appliquer sur l'ampoule sans la percer, une compresse stérile. Si l'ampoule se perce d'elle même, il faut la désinfecter avant de poser le pansement.

"Bleus" et ecchymoses

Pour limiter le gonflement, mettre de la glace dans un sac ou un torchon, et poser sur le "bleu". Ne jamais poser directement la glace sur la peau. On peut également utiliser un petit coussin en noyaux de cerises (qu'on aura éventuellement fabriqué soi-même) que l'on aura gardé au congélateur. L'avantage de ce dernier est qu'il épouse bien la forme du corps.

Échardes

Pour éviter l'infection, enlever l'écharde avec une pince à épiler stérilisée. Désinfecter ensuite la plaie.

Si l'écharde est trop grosse, ou la plaie trop profonde, n'hésitez pas à appeler un médecin qui devra vérifier la date de la dernière vaccination contre la tétanos.

Pincements de doigts

Faire couler de l'eau froide sur le doigt pour soulager la douleur. Au moindre doute de fracture, consulter un médecin. Certains kits de premiers secours contiennent une bombe a froid.

Crampes

Étirer le muscle dans le sens contraire de la contraction tout en massant. Si les crampes surviennent au cours d'un exercice physique, boire de l'eau salée, ou consommer du sel. Si elles sont nocturnes et répétées, elles peuvent être le signe d'une carence en sels minéraux, ou d'une maladie. Consultez un médecin.

Brûlures

Elles sont classées selon leur profondeur et leur extension:
1. Premier degré: Peau rouge et douloureuse.
2. Second degré: Des ampoules se forment à la surface de la peau, la douleur est vive.
3. Troisième degré: Toutes les couches de la peau sont atteintes. Les nerfs étant détruits, la douleur est souvent faible.

Une brûlure au troisième degré nécessite un traitement en milieu hospitalier dans les plus brefs délais. Une brûlure est considérée comme grave quand sa superficie s'étend sur plus d'une demi-paume de la main de la victime, quand elle touche le visage, une articulation, ou un orifice naturel. Dans ce cas, il faut alors impérativement appeler les services d'urgence.

Bien réagir Pour une petite brûlure, qu'elle soit due à des flammes, à un liquide bouillant, ou à un produit chimique, le premier geste à avoir est de refroidir immédiatement la brûlure. Arroser la brûlure abondamment pendant 5 à 10 minutes avec de l'eau froide. Après avoir arrosé la zone atteinte, ne pas chercher à décoller les vêtements synthétiques qui adhèrent parfois à la peau. Une fois passée à l'eau froide, mettre une compresse ou un drap propre (en fonction de son étendue), sur la brûlure, et serrez faiblement.

Sont à bannir, le coton hydrophile qui colle à la plaie, les corps gras, huile, beurre, etc. Les pommes de terre râpées, le vinaigre etc.

Directives à suivre en cas de brûlures

Soyez toujours prudent et assurez-vous que la situation ne présente plus de danger pour vous ni pour la victime. En cas de brûlures causées par le feu, des solides chauds, des liquides chauds ou le soleil, suivez les consignes suivantes:
Rafraîchissez la partie affectée avec de l'eau entre 10 et 25°C jusqu'à l'arrivée des secours (évitez dans la mesure du possible l'eau froide ou la glace qui pourrait aggraver la situation : risques de chocs thermiques). N'arrosez jamais directement la zone brulée, procédez par ruissellement quelques centimètres au-dessus.
Si la victime porte des anneaux ou des bracelets, enlevez-les avant que la partie affectée enfle.
Couvrez la brûlure avec un morceau de tissu propre.
Si la brûlure est plus grande qu'un 25 cents, amenez la victime à l'hôpital pour qu'elle soit traitée.
Prenez garde de ne pas respirer ni tousser vis-à-vis de la brûlure et n'y touchez pas.
Ne crevez pas les ampoules.
N'arrachez pas un vêtement collé à une brûlure.
N'appliquez pas de médicament, d'onguent ni de matières grasses sur une brûlure.

Brûlures causées par des produits chimiques secs ou liquides
Enlevez les produits chimiques secs.
Arrosez la partie affectée avec de l'eau et enlevez les vêtements imbibés pour éviter toutes propagations des liquides à d'autres zones.
Couvrez la brûlure avec un pansement propre.

Brûlures causées par un choc électrique
Avant de toucher à la victime, assurez-vous qu'il n'y a plus de courant.
Couvrez les brûlures avec médicament de types pommades+compresse séche+compresse (serum salé)+un pansement américandes fixez-les avec des bandages non serrés.

En espérant que cela pourra etre utile a toutes les bonnes volontés. je vous le rappelle : si vous n'avez pas la formation, et que vous ne vous sentez pas capable de secourir, il n'y a pas de honte ! vous pouvez toujours appeler les secours, aider a libérer les acces, former une équipe pour écarter la foule afin de faciliter l'acces des secours, former un petit périmetre ou ceux qui ont la formation peuvent secourir aisément, calmer les esprits diplomatiquement (pas de coup de morgenstern ^^).

Cette liste ne comprends pas TOUTES les démarches car certaines ne doivent etre faites que par des professionels et des personnes diplomées. Merci de votre attention.
Image
Dat Virtus Quod Forma Negat
Le courage donne ce que beauté refuse.

Avatar de l’utilisateur
Cedric
baron
 
Messages: 403
Inscrit le: 23 Août 2012, 19:02

Message30 Sep 2012, 01:38

Les gestes a ne pas faire :

Avant tout, porter secours n'est pas un privilege mais un devoir. ce n'est pas une fierté et il n'y a pas de récompense. donc prenez conscience (je ne le dirai jamais assez) qu'il s'agit d'un ami, d'un proche, de vous meme.
Ainsi : ne succombez pas a l'émotionnel, libérez l'espace pour que le ou les secouristes intervienne, ne déplacez pas une personne inconsciente sans une exelente raison, et encore la, soyez extremement prudent. ne touchez pas une plaie, désinfectez vous les mains si vous devez manipuler (toujours en cas de NECESSITE), ne touchez pas une brulure, ne bougez pas un membre cassé, reconnaissez vos limites plutot que d'agir inconsidérément, ne mentez pas en vous prétendant secouriste, ne monopolisez pas l'attention des secouristes par des questions, le plus important étant de soulager la victime avant de satisfaire votre curiosité.
Le bon sens est le maitre mot !
Image
Dat Virtus Quod Forma Negat
Le courage donne ce que beauté refuse.

Ricou de Linar
marquis
 
Messages: 1407
Inscrit le: 25 Oct 2009, 01:00

Message30 Sep 2012, 04:38

Chapeau bas pour cette initiative messire. smiley238

Personnellement il y a un truc que je n'ai jamais pu comprendre dans l'éducation nationale c'est qu'ils font tout un pataquès sur la morale et l'instruction civique mais il y en a aucun pour mettre au programme le passage du brevet aux premiers secours qui pourtant en matière de civisme fait beaucoup mieux que bien d'autres longs discours et est surtout beaucoup plus utile en cas d'urgence.

Avatar de l’utilisateur
mac jowski
bourgeois/chevalier
 
Messages: 127
Inscrit le: 05 Mars 2011, 01:00
Localisation: lille

Message30 Sep 2012, 10:36

Porter secours est au programme dès le primaire, on apprend dès la maternelle à appeler les secours et à expliquer qui on est et ce qui se passe... Après un instit n'est pas formateur secouriste, c'est un métier... Et Les "longs discours d'éducation civique", c'est souvent des moments où l'on réfléchit avec les élèves sur la violence et les incivilités, parfois c'est utile... Mais bon, fin de la parenthèse...

attention, certains gestes nécessitent une formation, notamment les points de compression, pas évident sans connaître, je ne suis même pas sur qu'on les apprenne sur les nouveaux AFPS (j'ai eu le BNS il y a longtemps)

En cas de doute, plutôt que de faire une bêtise, ne pas hésiter à appeler le 15 et à leur demander des conseils.
Bien sûr il faudrait que chaque troupe ait plusieurs personnes ayant leur AFPS, c'est quand même un minimum.

D'ailleurs, plutôt que d'apprendre le texte par coeur, J'aurais plutôt tendance à conseiller aux troupes de payer l'AFPS à certains de leurs membres plutôt que d'essayer d'appliquer un texte vu sur un forum...
Et attention, dans le pire des cas on pourrait même se retourner contre l'auteur dudit texte en cas de suraccident... Moi je dis ça pour toi hein... Parce qu'un idiot qui fait le mauvais geste, genre un garrot qui aboutit à une amputation parce qu'il a lu en diagonale et a mal compris, y'en a toujours qui se baladent...

Ricou de Linar
marquis
 
Messages: 1407
Inscrit le: 25 Oct 2009, 01:00

Message30 Sep 2012, 11:56

J'ai aussi passé, il y a longtemps aussi, le BNS. Si je comprend bien il porte aujourd'hui le nom d'AFPS. Si cela reste un brevet, il peut ne pas être donné si le candidat n'a pas les compétences et connaissances requisses. Cela n'a rien à voir avec de l'initiation de maternelle ou de primaire et il faut effectivement des gens compétents pour assurer cette formation. Mais je persiste à dire que si cette formation était faite au collège (où l'âge des élèves le permet) cela sauverait bien des vies. Même si avec le temps on oublie pas mal (c'est mon cas) je pense que l'essentiel des réflexes reviennent en cas de besoin.

Avatar de l’utilisateur
Cedric
baron
 
Messages: 403
Inscrit le: 23 Août 2012, 19:02

Message30 Sep 2012, 13:14

mac jowski a écrit:Porter secours est au programme dès le primaire, on apprend dès la maternelle à appeler les secours et à expliquer qui on est et ce qui se passe... Après un instit n'est pas formateur secouriste, c'est un métier... Et Les "longs discours d'éducation civique", c'est souvent des moments où l'on réfléchit avec les élèves sur la violence et les incivilités, parfois c'est utile... Mais bon, fin de la parenthèse...

attention, certains gestes nécessitent une formation, notamment les points de compression, pas évident sans connaître, je ne suis même pas sur qu'on les apprenne sur les nouveaux AFPS (j'ai eu le BNS il y a longtemps)

En cas de doute, plutôt que de faire une bêtise, ne pas hésiter à appeler le 15 et à leur demander des conseils.
Bien sûr il faudrait que chaque troupe ait plusieurs personnes ayant leur AFPS, c'est quand même un minimum.

D'ailleurs, plutôt que d'apprendre le texte par coeur, J'aurais plutôt tendance à conseiller aux troupes de payer l'AFPS à certains de leurs membres plutôt que d'essayer d'appliquer un texte vu sur un forum...
Et attention, dans le pire des cas on pourrait même se retourner contre l'auteur dudit texte en cas de suraccident... Moi je dis ça pour toi hein... Parce qu'un idiot qui fait le mauvais geste, genre un garrot qui aboutit à une amputation parce qu'il a lu en diagonale et a mal compris, y'en a toujours qui se baladent...


Oui, tu as raison sur le dernier point, le texte n'est pas a apprendre par coeur, il y'a un univers de différence entre lire et appliquer. Cependant il est quand meme important d'informer au cas ou .... c'est la la limite du systeme, meme un secouriste préferera risquer un membre plutot que de laisser mourrir une personne. Je pense qu'il est important d'avoir un minimum d'informations, il est bien spécifié que ce sont des mouvements qui peuvent devenir vitaux et qu'ils ne sont pas a prendre a la légere, qu'il vaux mieux toujours laisser ceux qui sont formés agir. a tout le moins informer les gens sur le fait d'avoir les bons reflexes m'a semblé important surtout qu'il n'y avait pas de rubrique sur le forum a ce sujet.
Se retourner contre l'auteur du message ... moui, pourquoi pas, d'un autre coté la personne qui ferait cela aurait auparavant jugée par elle meme qu'elle devait intervenir, et la, personne n'aura pu lui dicter sa conduite. nous sommes tous responsables de nos actes, peu importe sur quoi l'on se base.

un message sur un forum ,aussi exaustif ou non qu'il soit ,ne remplacera JAMAIS une formation complete, il n'est la que pour expliquer les premiers pas, et expliquer ce qu'il convient de faire et de ne pas faire. il existe bien d'autres forums qui en parlent. Oui chaque association DOIT avoir au moins une personne responsable qui puisse dispenser les premiers secours. tout comme elle doit respecter les regles de sécurité, tout comme elle doit respecter la législation. On ne peux tout controler, ni tout faire, mais l'on peut, par le biais d'une petite information, éviter de mettre les pieds dans le plat et géner. c'est a ce but la qu'est ce message.
Image
Dat Virtus Quod Forma Negat
Le courage donne ce que beauté refuse.

Avatar de l’utilisateur
mac jowski
bourgeois/chevalier
 
Messages: 127
Inscrit le: 05 Mars 2011, 01:00
Localisation: lille

Message30 Sep 2012, 17:13

Cedric a écrit:mais l'on peut, par le biais d'une petite information, éviter de mettre les pieds dans le plat et géner. c'est a ce but la qu'est ce message.


Le problème, c'est que ce but, noyé dans le flot d'informations techniques de ton message risque de passer inaperçu, peut être aurait-il mieux valu donner les bases de la réaction à tenir en cas d'accident :
S'il n'y a pas de personne habilitées, ne pas bouger le blessé et appeler le 15, qui saura vous guider... ça peut paraître évident mais ça ne l'est pas forcément pour tout le monde...

parce que même la position de PLS peut être dangereuse en cas de fracture ou autre problème si elle est mal faite...

Avatar de l’utilisateur
Simon VIII
baron
 
Messages: 269
Inscrit le: 06 Nov 2011, 09:57
Localisation: desaignes 07

Message30 Sep 2012, 17:53

une formation aux premiers secours ne peut qu etre benefique;avec remise a niveau regulierement!


Retour vers BAINS PUBLICS

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit and 14 invités