Rencontre mystérieuse 2 le retour, nan je déconne..

[Conrad de Champagne]

Oh de temps en temps sa fait pas de mal.

[Grand Inqui]

Ahhh, Conrad, enfin un esprit éclairé, touché par la grâce juvaminesque, dans cet océan de vilité petit-bourgeoise; n'écoute pas ces non-pensées étriquées et continue de me flatter; IL te le rendra.
"la magnificence..." j'aime ce terme qui colle à ma personne comme le crayon sur l'oreille du petit épicier du coin; je biche, je bombe cette barrique qui me sert de torse, je constate une légère élévation du niveau de mon caleçon, j'attends la suite de tes platitudes léchouillesques comme mes détracteurs attendent, en vain, qu'un éclair de lucidité les amène sur le bon chemin, celui que je leur trace, telle l'étoile du berger contemplée d'en bas par le troupeau bovin des envieux qui se répandent en futilités vocabulistiques mortellement ennuyeuses pour quiconque dispose d'une cervelle en état de marche.
Tu as vu, cette longue tirade sans ponctuation??? elle se lit sans respirer, c'est du français apnéïque; c'est du Grand Inqui, ça flirte avec le génie, ça interpelle les intellectuels et ça désespère les âmes simples.
Prenez des notes, les cloportes.

[Malice]

Ahhh, Conrad,
"la magnificence..." j'aime ce terme qui colle à ma personne comme le crayon sur l'oreille du petit épicier du coin; je biche, je bombe cette barrique qui me sert de torse, je constate une légère élévation du niveau de mon caleçon, j'attends la suite de tes platitudes léchouillesques

Alors là, bien que sans connaitre la bête, je me désole, m'abasourdis, me décompose et chancelle de saisissement et de dépit!
Quoi, après des mois à m'extasier derrière mon écran , les yeux en sang par des lectures au vitriol, je découvre que l'auteur de ces discours térébrants , cet homme que l'on dit cador de la cruauté et de l'éradication en masse, cet homme qui s'auto-lustre l'égo à la chiffonnette antistatique, ce tyran du verbe rogommeux, n'arrive à s'infliger de "légère élévation au niveau de [son]caleçon " qu'à la condition de conjecturer de vagues compliments baveux de la part d'un affidé cauteleux!
J'ai bien compris à lire ses détracteurs -et je m'en moquais- que l'homme en question avait dépassé la fleur de l'âge, que le bouquet avait fané, les pétales s'étaient fripés et le pistil rabougri, mais je ne supposais pas que la tige était molle. J'avais cru au discours du pape de l'envolée lyrique. J'imaginais que cette émanation du mot qui fait mal était encore plein de sève, bouillonnant comme une eau-de-vie corsée dans son alambic. Or, je m'aperçois qu'en fait, cela mitonne dans un vieux chaudron, avec un poireau déconfit à la nage entre deux rondelles d'oignon.

Oui, cela désespère mon âme simple de garcelette qui était sur le point d'être conquise!

[Conrad de Champagne]

[mode servant: on]

Mais qu'entend-je? qu’ouïe-je? Sans connaître la bête qu'il a sous son caleçon je pense que nombre de femmes seraient encore ravies de tenter d'assouvir sa faim insatiable de la chair. Que de plaisir peuvent elles éprouvées en se faisant bénir par le saint engin et ses encensoirs jumeaux. Femme! Garde cette enivrante envie de toucher au saint Graal car le jour où notre grandeur te donnera le droit à sa couche, même dieu lui même se bouchera les oreilles pour ne point entendre les râles du plaisir qui émanera de ta personne. Il te canonisera à ce que tu atteignes le paradis sensoriel.

Notre Gi est mon mentor, que dis-je mon but à atteindre! Mais je sais très bien que mon talent n'arrivera jamais à son niveau.

[mode servant: off]

[yrwanel]

:1124930010: Conrad ... c'est plus de la lèche a ce niveau ... c'est du Karcher

"karcher t-il faire dans cette galère?"


(notes que cela le décrasse, le Kiki.. vu les températures, cela évite les odeurs...)

[Ricou de Linar]

[mode servant: on]...envie de toucher au saint Graal...

Et l'on peut dire en ce cas là que la coupe est pleine. Quoique le dit récipient ne puisse, vu sa capacité volumétrique, être qualifié de ce terme. Au vu du cerclage en force qui lui sert de ceinture, le terme de barrique me parais plus à propos.
Etant donné sa silhouette tonnelière et le fait qu'il est incontestablement un résidu du passé, la phrase le décrivant le mieux est : il fût.

[Grand Inqui]

Ahhh, Malice!!! j'aime ta prose! enfin une qui manie le français comme moi le goupillon!..... a propos de goupillon, il ne faut pas prendre mes allégories au pied de la lettre (c'est fort, ça, prendre son pied avec une allégorie; du coup, ça en devient une allégorette); le relevage de caleçon, chez moi, se calcule en décimètres, dans le sens de la largeur; dame nature, dans son infinie clarté, m'ayant doté d'un organe surdimensionné, comme mon crâne, d'ailleurs....mes chevilles aussi, je crois; bref, je ne sors qu'en état d'apaisement...spirituel: certaines émotions déformantes m'interdisant les sorties publiques qui tournent à l'émeute, la gent féminine extasiée se précipitant à chaque fois sur " cet obscur objet du désir", comme une nuée de folles de la carte bleue au premier jour des soldes des galeries Lafayette; forcé de défendre mon honneur à la force du poignet, du cri qui paralyse, du regard qui foudroie, je m'épuise à canaliser les pulsions bestiales des enjuponnées ennamourées qui fixent l'objet convoité comme un serpent fixe un lapin, un soir de pleine lune en plein désert. Du coup, je me fais rare en public, je m'économise, je discrètise, j'anonymise, réservant mes assauts endiablées à quelques rares élues qui auront su toucher mon...coeur comme d'autres touchent le gros lot; la comparaison n'est d'ailleurs pas hasardeuse. Il fut un temps ou j'eus pu vivre confortablement des allocations familiales, si seulement j'avais reconnu ma progéniture semée à tous vents, un peu comme Tripat sème les bonbons qu'il achète par sacs entiers avant de faire la sortie des maisons de retraite.
Ne sois donc pas déçue, l'objet de ton désir refoulé se porte bien; la révision des 50 000 n'ayant décelé ni vice caché, ni faiblesse de l'embrayage, ni consommation excessive; un peu de retard à l'allumage, peut-être...
Tu peux donc regagner ta place au sein de la marée de mes adulatrices; ton No, le 377, te portera chance, et devrait arriver à ma porte le 17 juillet vers 20H30. Juillet, c'est le mois des chaleurs: ventilateur (manuel, activé à la force du bras par cette inutilité bipède de Philippe de Villedieu), cocktail de bienvenue grisant ( Champomy), odeurs exhaltantes (un vieux reste de bâtons d'encens que j'avais piqué au curé de St Sauveur à l'époque de mon enfant-de-coeurat, repas fin et léger (sardines à l'huile et corned beef, suivi d'un camembert bien fait), le tout bercé par les chants envoûtants de la chorale du Grand Sud (Yrwanel, La Grenouille, Brutus et quelques autres castrats locaux); le 17 juillet, tu vas enfin découvrir ce qu'est être une femme; tu vas découvrir un sport nouveau (le grimper de rideaux), tu vas hurler ta joie et ta plénitude à la face du monde (les voisins ont l'habitude; je leur file des DVD de mes soirées coquines pour les calmer, surtout après 22h); j'ai le sens des convenances; tu voudras toutefois bien noter de ne pas venir avant 20h30; je regarde les infos.
Enfin, je te rappelle, comme à toutes tes prédécesseures, que les deux choses informes et puantes derrière la porte d'entrée ne sont pas des cadavres de chats en décomposition, mais mes charentaises, cadeaux d'un amour de jeunesse que je fais resemeller tous les 5 ans (les charentaises).
La sonnette ne marche pas; en arrivant, jette des cailloux dans la fenêtre du voisin du dessous (le nom, c'est Tripat, Maurice Tripat); quand il te demandera ce que tu veux, tu lui dis que tu viens chez moi chercher ta dose de bonheur annuelle, ça le fait chier, et moi, ça me plait, de le faire chier, ce sous-doué de la vie. Attention, il a déjà eu 7 carreaux de pêtés cette années, il devient nerveux, le gnome, il a tendance à sortir le fusil avant de questionner; dès que tu as envoyé tes pierres, planque-toi derrière une bagnole en attendant de voir son humeur. Ah, il y a aussi la concierge, une Monique Yrwanel (un nom pareil, je suis sûr que c'est une sans-papiers); à elle, tu dis rien, ou elle va sonner à tous les étages pour demander aux voisins d'éteindre leur télé pour ne rien râter du spectacle de gala.
Allez, au 17!!!! pense à ramener du pain ou des biscottes, j'te ferai le coup du petit poucet qui chausses les braies de 7 lieues.
PS; ne t'étonne pas du domestique qui t'ouvrira la porte, c'est Conrad,un SDF que j'ai recueilli il y a quelques mois; il me sert fidèlement, contre la soupe, le coucher, et le droit de mâter mes ébats gargantuesques par un trou fait dans le mur mitoyen entre ma chambre et le placard ou il dort.

[yrwanel]

Qu'il m'en regrette de ne plus avoir sous la main cet intense moment d'émotion, il y a quelques années, avant que Le marché d'Herblay ne devienne le marché de Pontoise...

Quelles soirées passées à chanter et pour certains boire au delà de toute soif, le Grand Kiki en tête!

Je me rappelle, les larmes aux yeux, du moment ou Grand Kiki, dans sa grande magnanimité, m'a fait la grâce de me bénir de sa main divine: j'étais à genoux devant ses pieds...

Je me rappelle aussi, la promptitude, la rapidité de l'éclair de cette même main bénissante à rabattre sa soutane (raide, elle) lorsque, (un rien.. tentée, égarement de jeunesse), lorsque j'ai soulevé cette soutane, d'une main alerte, pour accéder à "cet obscur objet du désir", ce "goupillon magique" dont il vante tant ses effets...
Cette rapidité de la main rabatteuse, cette soutane raidie tombant roide depuis l'apex de son abdomen, est-ce que cela ne cacherait jamais qu'une légende lointaine, que un "on-dit" (et il dit beaucoup, le Kiki), que ma main indiscrète risquait de de révéler au monde?

Je crains que, Malice, tous ces grands beuglements, ces déclarations à l'encan, ses brâmes grandioses au fond des bois ne cachent jamais qu'une bibiche aux abois...

[Giovanni del Rossiglione]

Je bois du petit lait, enfin cet escroc est démasqué. Je ne dirais qu'ne chose, qu'on le lapide, qu'on disperse ses tristes restes nauséabonds sur un décharge, ce sera faire preuve de charité que de débarrasser le paysage d'une charogne.
Je me souviens de cette soirée où nous fumes si surpris de son...........absence !
Non Ricou, il ne fut pas, il fit semblant, sa prestance n'est que le résultat de la rencontre d'un ballon et de l'hélium. Tatie en a fait la triste expérience.
Oui Malice, je comprends ta déception, comment ne pas se lamenter en découvrant que GI n'est qu'une vapeur, que, sa soi-disante vitalité n'est que le fruit de son imagination et qu'elle ne déplace même pas sa pression sanguine, Il reste à 3 de tension quoi qu'il arrive.
Si j'avais une once de pitié pour sa soutane puante je verserais une larme de crocodile sur sa petitesse, mais j'ai vraiment autre chose à faire........ ça fait au moins 5 minutes que je ne me suis pas admiré, c'est trop.

[yrwanel]

Fais gaffe, Chouchou.. tu risques d'enfler démesurément!

On en connait à qui cela a fait.. une "belle carrière" de tour de taille!
(et cela nuirait à ton élégance naturelle)

(bon.. ce grand moment de geste bénissant a laissé des traces photos... si quelqu'un l'a quelque part, ce serait une preuve irréfutable!)

[Ricou de Linar]

Non Ricou, il ne fut pas, il fit semblant, sa prestance n'est que le résultat de la rencontre d'un ballon et de l'hélium.

...ça fait au moins 5 minutes que je ne me suis pas admiré, c'est trop.

Fais gaffe, Chouchou.. tu risques d'enfler démesurément!

Je vois : nous sommes donc en présence de 2 entitées co(s)miques référencées habituellement sous le terme "géantes gazeuses" et dont les plus connues sont Jupiter et Saturne. Mais là nous devons nous en tenir à la comparaisons seulement physiques de ces astres car nous ne voudrions en aucun cas offenser les Dieux. Sachant que ces planètes sont composées essentiellement d'hydrogène, d'hélium et de méthane et que leurs rayons équatorials varie autour de 10 rayons terrestres nous pouvons donc dire que cette comparaison est justifiée.

Nous noterons également la présence d'un satellite autour de l'une d'elle déjà prénommé Conrad de Champagne.

Les découvertes de ces 2 masses astronomiques dénommé par leurs inventeurs Grantinki et Tripat sont elles majeures au regard de la science ? Confirment elles la théorie d'Einstein sur la physique quantique et de celle de l'univers en expansions ainsi que ce qui en découle sur son âge ? Qu'en déduire de tout cela sur la théorie du Big bang ? Nous n'aurons réponses à ces questions qu'après autopsie ce qui, au regard de l'état de délabrement avancé des sujets, ne saurait trop tarder.

Patientons donc !

[bzhastro]

éh oh ricou ... laisses les astres tranquile ... j'ai rien demandé moi ...

[Ricou de Linar]

Oh vous l'hérétique dont le vouvoiement à votre encontre n'est justifié que par le fait que votre nom, quand il est accolé à votre personne, ne se conçoit que précédé de la préposition plurielle "des", poupoune dans les mouches en short hein !

[de Portefaix]

S'cusez mes questions innocentes, mais les comètes ont elle une queue ?
Si la réponse tant scientifique que cosmologique est affirmative, alors je suis fort interloqué.
Celà dit, que de tendresse dans tous ces propos, dont je vois bien, dans la lecture, toute la souplesse de l'enclume et la délicatesse du rail de chemin de fer (invention à venir).
Toussaint

[Giovanni del Rossiglione]

Qu'est-ce que tu dis là Forte-pet, pardon, Portefaix ? Tu veux voir débouler tous les Médiéviocs contre toi ?

Hors sous tous les cieux sans gène
C'est un usage bien établi
Dés qu'il s'agis d'rosser les djeunes
Tous les viocs se réconcilient.