Grand Sud Médiéval

Basé sur un original découvert en contexte IXe-Xe siècle sur le site de la villa de Saint-Pierre d'Eyguières (13), et destiné à mon kit d'alleutier provençal de la fin du Xe siècle.
L'original (en haut de la planche)


La lame, réalisée par Fred Marchand (32 cm de long, de la pointe au talon de la lame)


Et enfin, le montage final, par Gabin Piedbois, aka Haraldr sur les GMA. Manche en buis (essence majoritaire sur les sites provençaux du haut M-A), mitre en bois de cerf (sur ces mêmes sites, ce matériau est toujours trouvé utilisé sous forme de plaquettes)

Rien à dire.

J'espère te le montrer de plus près à Opus l'année prochaine

Belle pièce j'adore.

Magnifique.
Le montage, collé ?

Joli, en même quand on sait qui a fait la lame et le montage, c'est normal.

Je te dirais que je ne sais pas ce qu'est devenu Fred Marchand. Je lui avais fait faire cette lame il y a bien quatre ou cinq ans (à l'époque, elle m'avait coûté un jambon ), et depuis je ne le vois plus passer sur les fora de recons'.

Loup de Puilaurens a écrit:Magnifique.
Le montage, collé ?

Montage à soie forcée et collée, oui.

Garac a écrit:Montage à soie forcée et collée, oui.

Merci, as-tu des infos sur le type de colle utilisée au MA ?

Colle d'os, de peau.
Après, pour les colles spécifiques à la coutellerie, je n'en sais rien. Percival est sans doute mieux renseigné sur le sujet.

Je ne m’y connais pas trop, sur ce type de montage.
La plate-semelle, le montage à soie rivetée sur le pommeau, style épée, un peu plus (plus tardif).
Soie forcée, je baliserai à l’idée d’exploser le manche. Mitres en bois de cerf, plaquettes, merci pour l’info.
Sujet à peut-être basculer sur « Vie militaire ».
Le résultat est superbe.

Merci du compliment, mais bon ce sont surtout les deux artisans mentionnés plus haut qu'il faut applaudir, moi j'ai juste trouvé la source et dit "je veux ça" aux deux hommes de l'Art

Pour le risque de péter le manche avec une soie forcée, je pense que le choix de l'essence doit jouer.

Garac a écrit:Merci du compliment, mais bon ce sont surtout les deux artisans mentionnés plus haut qu'il faut applaudir, moi j'ai juste trouvé la source et dit "je veux ça" aux deux hommes de l'Art
Pour le risque de péter le manche avec une soie forcée, je pense que le choix de l'essence doit jouer.

C'est sûr, tu as de bons artisans auprès de toi.
Merci de les nommer.
L’emmanchage au feu, si je ne me trompe pas, consiste à « former » le bois (après perçage) avec la partie métallique chauffée, comme on le ferait aujourd’hui pour une lime ou un poinçon.
Il n’empêche qu’il faut avoir un sacré coup de main (Je sais, je l’ai fait, résultats pas toujours heureux).
Il est beau, ton couteau, et histo, en plus. T’as de la chance !

Personnellement j’emmanche toutes mes lames au feu, c'est un coup à prendre.
Pour le ciment de coutelier qui fait office de colle je dois rechercher dans mes archives mais j'ai ça dans mes archives. En tout cas en viking on a parfois des résidus de colle de poisson.
Je posterais d'ailleurs bientôt un "découpe jambon" du nord

Loup de Puilaurens a écrit:Il est beau, ton couteau, et histo, en plus. T’as de la chance !

Boh, ce n'est pas vraiment une question de chance. Juste les bonnes sources et les bons artisans.
Et en plus, une pièce unique ne vaut pas nécessairement plus cher qu'une repro du commerce (ici, un jambon pour la lame, et une quarantaine d'euros pour le manche).

Je posterais d'ailleurs bientôt un "découpe jambon" du nord

J'ai hâte

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l'article qui va avec.
http://www.musee-itinerant.org/site/spi ... sommaire_3