Grand Sud Médiéval

Bonjour les zhéralidistes !

Dans le cadre d'un événement que nous mettons en place, nous sommes à la recherche des armoiries d'Arnaud de Cervoles, dit l'archiprêtre.

En l'état actuel de nos recherches, les deux pistes les plus probable sont :

1/ armoiries indéterminées mais comportant un cerf saillant qui figure sur au moins trois sceaux attestés de Cervoles.

2/ "de gueule au giron d'or, au premier canton" figurant dans un ouvrage intitulé "Bibliothèque militaire historique et politique" daté de 1760.

Si l'expression "de gueule au giron d'or" est très claire, je ne comprends pas la présence d'une virgule et le sens du terme "au premier canton".

Si quelqu'un peut nous éclairer...

Merci d'avance

Thierry de Saléon a écrit:Si l'expression "de gueules au giron d'or" est très claire, je ne comprends pas la présence d'une virgule et le sens du terme "au premier canton".

A mon avis, c'est pour préciser la position du giron soit ici à partir du canton dextre du chef.

Thierry de Saléon a écrit:1/ armoiries indéterminées mais comportant un cerf saillant qui figure sur au moins trois sceaux attestés de Cervoles.

Saillant ou rampant, c'est la même posture. J'aurais tendance à privilégier cette piste !
Dans "L'Archiprêtre : épisodes de la guerre de cent ans au XIVe siècle" par Aimé Chérest, il est dit en résumé :

"Ses armoiries ne sont pas non plus douteuses. Pour les connaître, il
suffit de consulter, aux Archives nationales ou à celles de la G6te-d'0r,
les nombreuses empreintes des sceaux dont il s'est servi (6). Elles
présentent une particularité sur laquelle nous reviendrons et que nous
tâcherons d'expliquer. Jusqu'en 1357 ou environ, l'écu se compose
uniquement d'un cerf rampant de...; sur champ de... Ensuite il s'aug-
mente d*une bordure besantée, qu'il conserve toujours. Les émaux de
chacune de ces parties sont moins faciles à décrire. Suivant quelques
généalogistes, la pièce principale, le cerf rampant, était d'or(l). Nulle
part les émaux du champ, ni ceux de la bordure, ne se trouvent
indiqués sûrement.

(6) On peut prendre comme type des sceaux dont l'Archiprêtre s'est servi les
deux empreintes décrites par M. Douet-d'Arcq , dans son Inventaire des sceaux
conservés aux Archives nationales, t. I, p. 517. La première, attachée à un acte
de 1354, montre un écu sans bordure. La seconde, au contraire, attachée à un acte
de 1362, porte une bordure besantée".

Merci pour cette réponse rapide et cet extrait de Chérest qui m'avait jusqu'alors échappé.
L’événement auquel je faisais allusion se situant 1362 cela laisse quand même un doute...
Je vais tenter d'approfondir.