Grand Sud Médiéval

Bonjour,

Le Trifolium est, comme vous le savez, un élément architectural présent dans le gothique. Pour nous, il symbolise la danse, la musique et le chant.

Car, au risque de détonner céans, nous ne portons, au plus, qu'un p'tit couteau de cuisine pour nous curer les ongles ou séparer les pages des bouquins de danse que nous lisons. Nous n'avons ni bâtarde, ni maillet, ni flèche, encore moins d'harnois. Nous n'avons que nos deux pieds pour nous bouger et, surtout, notre langue pour faire bouger.

Basé dans les états bourguignons, à Mons, plus exactement, nous colportons, où on nous le demande, notre amour de la danse antérieure à 1500.

Nous n'avons pas la prétention de dire que "La danse médiévale, c'est comme ça et pas autrement". Nous nous contentons d'essayer de restituer le plus fidèlement possible les danses des traités italiens et français du XVe tout en composant des mouvements dansés sur les mélodies antérieures (et, surtout, sur les interprétations des orchestres).

En cela, notre démarche en danse est subjective et se base sur une approche musicale tout aussi subjective.

Désireux de partager nos quelques connaissances et adeptes de la convivialité, nous allons, ça et là, où on nous demande, nous accompagnant, si nécessaire, de nos musiciens. Ainsi, après le tournoi Hackaland de Seraing, nous serons à Largentière.

A bientôt donc, car mon petit doigt me dit que nous rencontrerons pas mal de personnes ici préssentes...

Jolie troupe que la votre, à votre contact on ne peut qu'apprendre énormément de chose sur la danse médiévale, mes pieds s'en souviennent encore lors des premières rencontres de lutherie et musique médiévales à Largentière

--Message edité par melissandre le 2010-03-22 11:23:06--

Merci pour le compliment. La vie est ainsi faite qu'à la suite du premier stage de notre cycle d'initiation à la danse médiévale (en Gaule Belgique, c'est-à-dire, trèèèès loin, dans les brumes-z-et les brouillards), nous avons eu le bonheur, en 2009, de doubler nos effectifs féminins. Ainsi donc, cette année nous descendrons sur Largentière à 6 et au moins 2 si pas trois musiciens...!

Paraphrasons donc l'immense Georges:

Gare aux gambè-è-è-è-tes ! Popom popom popom popom

Ceci dit, il ne faut pas oublier que nous ne serions rien sans les chorégraphes, les lectures et celles et ceux qui nous ont appris à bien nous servir de nos pieds ! Ils sont trop nombreux que pour être cités céans, mais nous leur sommes reconnaissants d'être aujourd'hui ce que nous sommes.

Il y aura ainsi des chorégraphes et d'autres troupes avec lesquelles nous pensons pouvoir arriver à un bon niveau d'échange: Catherine Ingrassia et Morescarole, Christophe Deslignes, Xavier Terrassa, on annonce aussi Bassa Toscana qui s'est déclaré intéressé, il faudra voir avec La Baladine... Plus on des de fous et plus on rit !

En résumé, oui ! Ca va danser sans doute bien plus que l'an passé ! Non, vous n'aurez pas plus mal aux pieds. Peut-être un léger surchauffement des neurones...  

Ce sera je n'en doute pas mémorable, j'ai hâte d'y être !

La bienvenue à vous chers amis.

Encore merci pour le stage de Simiane.

Et au plaisir de se retrouver à Largentière cet été.

Sachez que vous avez là des pointures de la danse et du travail très nouveau de recréation des danses médiévales avec également la compagnie Morescarole.

La bienvenue t comme dit Basile encore mercii pour le stage...et c'est vrai que c'est des pointures !!
A cet été à Largentière !!

Merci, Lucette et Frère Basile, c'est gentil de votre part:

Sachez que vous avez là des pointures de la danse

et c'est vrai que c'est des pointures !!

Sauf erreur, il y a une paire 42, trois 39, un 38 et deux 36  .

Plus modestement, je parlerai plutôt d'expérience mais vu que nous sommes prêts à la partager, ce que nous proposons est à la portée de tout qui veut bien répéter un minimum.

Quant au travail de reconstruction des danses, je parlerais plus volontiers d'une mise en mouvement de mélodies qui, subjectivement, nous paraissent pouvoir être dansées, à côté bien évidemment de celles qui sont répertoriées et décrites (bassadanza et balli italiens du XVe, notamment).

Au risque de me répéter, l'essentiel de la démarche consiste à formuler des propositions et, certainement pas à prétendre que "La danse médiévale, c'est ça !". Dans la même veine, je préciserai que nous ne sommes certainement pas des spécialistes. D'ailleurs, comment pourrait-il exister des spécialistes de quelque chose qui n'existe plus ?

Il est des compagnies (Morescarole, Bassa Toscana, Gaïta,...) qui ont beaucoup bossé sur la danse avec, à leur tête des personnes qui ont un bagage chorégraphique et/ou musical: Catherine Ingrassia, Christine Grimaldi, Christophe Deslignes,... Ils proposent eux-mêmes leurs hypothèses basées sur leur grille de lecture des éléments disponibles (textes, iconographie, partitions,...). Plutôt qu'un jugement péremptoire, ils attendent des rencontres, comme Largentière.

--Message edité par guglielmo le 2010-03-23 06:23:10--