récipients en pierre ollaire

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Les récipients en pierre ollaire

de David Billoin et Maëlle Lhemon
in Archéopages. Juillet 2001, n°04. pp. 17-19.

Le terme « pierre ollaire » regroupe des roches métamorphiques de type majoritairement ultrabasique. D’un point de vue physique, elles présentent des caractéristiques particulières, puisqu'à la fois résistantes et molles, donc relativement façonnables à l’aide d’outils simples. De plus, ces roches possèdent une capacité calorifique élevée.

http://www.inrap.fr/userdata/c_bloc_fil ... illoin.pdf

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http://perstoremyr.files.wordpress.com/ ... norway.pdf
https://www.academia.edu/1144285/Soapstone_Finds

récipients wiking en pierre ollaire (pierre ollaire = soapstone)

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Ces bols ont été trouvés sur le site de la colonie scandinave à Jarlshof dans les îles Shetland. Tous deux ont été sculptés dans de la stéatite. Ils ont été utilisés entre 1100 et 1300. Les bols sont de fabrication locale.

Les deux bols ont une bouche rectangulaire, et se rétrécissent vers leurs bases étroites. Les plus petits a de beaux traits verticaux de burin sur l'extérieur. Dans les deux cas environ un tiers de la cuvette a survécu, et le reste a été restauré.

Les colons scandinaves ont utilisé la stéatite pour une large gamme d'objets, y compris les récipients de cuisson, fusaïoles, lampes et en tant que plombs sur des lignes de pêche. Ils connaissaient les usages de la Norvège, et doivent avoir été heureux de trouver des affleurements de stéatite dans les îles Shetland.

4.6 x 4.1 "à l'ouverture , 2.3 x 2.1 "à la base , 2.5 "de hauteur
7,5 x 7.1 "à l'ouverture , 4,5 x 4 "à l'ouverture , 4 "de hauteur

http://nms.scran.ac.uk/database/record. ... -136-638-C

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chaudron en pierre ollaire avec une anse en fer
Ouest de la Scandinavie, période viking
diamètre 235 mm, profondeur 130 mm, poids 3.896 kg

http://mis.historiska.se/mis/sok/fid.as ... age=2&in=1

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p 181 vaisselle viking en stéatite

http://nordligeverdener.natmus.dk/filea ... utions.pdf


louche en stéatite trouvé dans une zone marécageuse à Houlland à Unst dans les îles Shetland, entre 800 et 1100.

http://nms.scran.ac.uk/database/record. ... -033-167-C

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Fig. 5. Fragments de récipients issus des remplissages des tombes 88 et 136. 1. gobelet en pierre ollaire ; 2. fond bombé d’une céramique à pâte grise (dessin D. Billoin).

Une autre catégorie de vaisselle est représentée par un fragment de récipient en pierre ollaire issu du comblement de la sépulture 88. Le profil complet de ce récipient permet d’identifier un grand gobelet en roche grise à grain fin (fig. 5, n° 1), d’un type peu fréquent dans les contextes funéraires de l’est de la France (Billoin, 2004a). Des traces de chauffe sont présentes à l’extérieur du récipient, démontrant bien là qu’il ne s’agit pas de l’équivalent d’un verre à boire mais d’un vase utilisé à la cuisson. La présence d’un gobelet en pierre ollaire est intéressante à plus d’un titre, notamment par sa provenance des régions centrales et occidentales des Alpes. L’utilisation de ce type de vaisselle dans l’est de la France couvre la période du début du Ve au VIIIe siècle, voire au-delà.

tiré de : David Billoin, Henri Gaillard de Sémainville et Christophe Moulherat, « La nécropole du haut Moyen Âge de Largillay-Marsonnay « Sur le Marteret » (Jura) », Revue archéologique de l'Est, Tome 55 | 2006, [En ligne], mis en ligne le 07 septembre 2008. URL : http://rae.revues.org/1030. consulté le 31 août 2014.

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Fig. 12. Céramiques issues des prospections (minutes : S. Humbert, Inrap ; infographie : V. Bourson, Inrap).

III.2. Les récipients en pierre ollaire
50Cette catégorie de vaisselle particulière est fabriquée au tour dans un groupe de roches métamorphiques en provenance des régions occidentales et centrales des Alpes. Ce matériau possède des qualités réfractaires permettant l’accumulation de chaleur et un refroidissement lent, caractéristiques qui l’ont naturellement privilégié pour la fabrication de récipients culinaires. Proches de l’aspect de la vaisselle métallique, ces récipients appartiennent à un mobilier privilégié (Billoin, 2004a).

51Un ensemble de soixante-douze fragments correspondant à dix-huit récipients (NMI) a été compté, constituant l’un des lots les plus importants en France à ce jour. Parmi les formes identifiées, les gobelets et les pots cylindriques s’équilibrent (fig. 12, nos 21, 22), les pots indéterminés étant les moins nombreux. Les gobelets sont fabriqués dans une roche grise à verte dont la granulométrie est fine. Les parois de ces récipients sont lissées et plus soignées que celles des pots. La qualité de ces récipients et leur morphologie permettent de les associer au service de table et à la consommation, en particulier de liquide. Les pots sont de plus grandes dimensions et façonnés le plus souvent dans des roches vertes à grains plus importants, où se côtoient le mica et le grenat. Des stigmates de chauffe ainsi que la présence de résidu organique carbonisé se rencontrent régulièrement sur les parois de cette vaisselle, confirmant sa fonction culinaire.

52L’examen visuel des qualités de roche utilisées révèle tout au plus trois types principaux d’après les paragenèses : gris à talc, vert micassé, vert micassé à grenat. Ces observations supposeraient une provenance géologique peu diversifiée. Des analyses pétrographiques ont été engagées 5 sur trois échantillons de ces roches afin de tenter de déterminer plus précisément l’origine géographique des récipients. Les lames minces permettent d’identifier une roche de type chlorite à chloritoschiste provenant vraisemblablement du Valais (Suisse) ou du Val d’Aoste (Italie), alors que les deux autres correspondent à des talco-schistes, issus de la région de Côme (Italie).

5 Merci à Michel Rossy (Département de Géosciences Ea 2642, UFR Sciences et Techniques, Université d (...)

53Cette vaisselle reflète un statut social relativement aisé et s’accompagne fréquemment d’activités métallurgiques, comme c’est le cas sur l’établissement d’Écrille. Du point de vue chronologique, les exportations de récipients vers l’est de la France s’effectuent du Ve au VIIIe siècle (Billoin, 2004a, 2004b). La typologie de ces récipients reste encore à construire en utilisant non seulement du matériel d’exportation, mais surtout les grandes séries des régions productrices de l’arc alpin.

in Philippe Gandel, David Billoin et Sylviane Humbert, « Écrille « La Motte » (Jura) : un établissement de hauteur de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge », Revue archéologique de l'Est, Tome 57 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 31 décembre 2008. URL : http://rae.revues.org/3403. consulté le 31 août 2014.

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Lavez, Holz und Keramik: Gefässe aus der Burg Marmels (Marmorera GR)
Stéatite, bois et céramique: Du château Marmels (commune de Marmorea)

Par Lotti Frascoli
in Habitat et mobilier archéologiques de la période entre 800 et 1350, Actes du Colloque « Archéologie du Moyen Age en Suisse » Frauenfeld, 28.–29.10. 2010, p 349 à 360

traduction de la légende des planches pour la stéatite et le bois:

Fig. 6 : Château de Marmels, commune de Marmorera. 1 partie d'un vase en stéatite
Excavation sur le terrain dans le bâtiment 3, couche inférieure; récipients en stéatite 2-5 sur le terrain de l'excavation dans le bâtiment 3, couche supérieure; 6 fusaïoles en stéatite , fouille extérieure au bâtiment 2 M 1: 3.

ABB 7 : Château de Marmels, commune de Marmorera. Sélection des objets provenant des strates plus bas anciennes 8 pot en stéatite; 9 douve de cuve en Arve (variété de pin), année 995 (par dendrochronologie) ; 10 douve de tasse avec décor incisé, résineux 1115 . M 1: 2.

ABB 8 : Château de Marmels, commune de Marmorera. Sélection d'objets provenant des strates 2a-f et du remplissage dans la tombe Felsschrund. 14-19 bois: 14-bol tourné; 15 tasse douve à décor incisé, 16 tasse douve; 17 Partie de la boîte (cèdre??); 18 douve de petits fûts (?); 19 (Zwickel = écoinçon ?); 20-23 stéatite: 20:21 pots coniques; 22:23 fusaïoles, en stéatite. Dessins ADG, D. Hoesli / D. Pelagatti

Fig. 9. Château de Marmels, commune de Marmorera. Sélection des trouvailles des couches supérieures dans Felsschrund. 24 à 33,35: Bois: 24 cuve en épicéa avec trois chevilles de fixation, année 1307 (par dendrochronologie); 25,26 douves de tasse; 27 bol tourné en bois; 28 fond de coupe supportant les douelles; 29 Une partie de récipient en bois d'épinette, année 1130 (par dendrochronologie); 30 douve; 31 deux morceaux de cuillère de bois; 32,33 (Zwickel = écoinçon ?); 34 bord de récipient en stéatite; 35 tourillon. Dessins ADG, D. Hoesli / D. Pelagatti

Fig 10. a: écoinçon en bois du site du château Marmels. b: scène en sous-sol. Le vin a été tiré par de petits trous dans les barils et ils ont chacun nouvel écoinçon de fermeture. Fin du 14ème siècle. British Library Add. MS 27695, fol. 14, nach C. Morris, Craft, Industry and everyday
Life: Wood and Woodworking in Anglo-Scandinavian and Medieval York, York Archaeological Trust, VOL. 17, Fasc. 13,2250. Dorchester 2000, 2250 (b); Nach L. Högl, Burgen
c: couvercle (?) d'un petit tonneau de transport pour le vin avec triangle incisé (marquer le destinataire ou l'expéditeur du tonneau de vin?) et plusieurs trous pour la dégustation de vin qui pourraient être fermes avec des écoinçon. British Library Add. MS 27695, fol. 14.

pour les datations lire p 349 et 350

http://www.archaeologie-schweiz.ch/file ... armels.pdf

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Le site de Gaillardon a Menetru-le-Vignoble (Jura) : un établissement de hauteur de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge

Sous la direction de Philippe Gandel et David Billoin
avec la collaboration de Jean-Marc Doyen, Christophe Dunikowski, Sylviane Humbert, Lydie Joan, Ildiko Katona, Fabienne Médard, Olivier Putelat, Vincent Serneels
in Revue Archéologique de l’Est, t. 60-2011, p. 313-421 © SAE 2011

récipients en pierre ollaire en provenance de l’arc alpin et datables du Ve siècle à la première moitié du VIe siècle, pages 336 à 340

TAP_Gandel_et_alii.pdf

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Récipient en stéatite en forme d'auge, avec des poignées sur les deux extrémités. Le rebord est orné de trois filets tout autour. Réparation avec des clou de fer sur un des côté. Des traces de fer sont aussi visibles dans l'un des angles
L. 33,5 cm. B. 15,3 cm. H: 8 cm. poids 2443 g
provenant de la tombe 1 de Bjørnstad (norvège), tombe daté entre 900 et 1000

ci-dessous, deux photo de ce objets

20-497c2fa8e4.png

Un grand fragment d'une forme de bol en stéatite
Sur la face inférieure, l'état de surface pelé est probablement du à une exposition à la chaleur. Diamètre de 22 cm à l'ouverture. Epaisseur de 1.8 à 2.3 cm . Hauteur de 12,3 cm
provenant de la tombe 2 de Bjørnstad (norvège), tombe daté entre 800 et 1000

ci-dessous, photo vue du dessus

stéatite 2.png

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS sur le reste du mobilier et les autres tombes cf les tombes vikings de Bjørnstad, ville de Sarpsborg, Norvège : viewtopic.php?f=47&t=9624

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Skandinavische Specksteinobjekte des 13. Jh. aus der Greifswalder Altstadt.

de ANSORGE, J. & ERNST, B.
in Archäologische Berichte aus Mecklenburg-Vorpommern, 5, 1998, p 136-148

Objets de stéatite scandinaves - une casserole de la fin du 13ème siècles (1250-1260, fouilles du site Rakower Straße) trouvé à Greifswald (Allemagne). La matière première provient de la Norvège

https://www.academia.edu/1534451/Skandi ... r_Altstadt