Orso a écrit:(...) tir en cloche ( le plus historique sur un champ de bataille dans l'utilisation de l'Archerie )(...)
Oui et non.
C'est indéniablement vrai en bataille.
En revanche, celles ci étaient extrêmement rares. Je doute que le tir en cloche fut la règle dans les escarmouches (forme la plus fréquente des engagements) ou la défense de places: taudis, villages, sièges (concernant les tirs des défenseurs dans ce dernier exemple)
marco a écrit:Pour moi, la meilleur sécurité, c'est :
- pas de tirs directs
- pas de tirs sur des combattants qui ne se protègent pas derrière une ligne de boucliers.
Je ne partage pas ton avis.
Le tir direct peut être sécurisé. franchement, je commence à accumuler pas mal de grosses melées avec tirs directs. Je n'y ai pas vu de blessé plus fréquent ou grave que pour les corps à corps. Je te rejoins cependant sur la nécessité d'encadrer particulièrement ces tirs.
En revanche, je te rejoins en ce qui concerne les combattants légers.
Concernant la ligne de bouclier:
Tu dois avoir en tête des bouclier des XII-XIIIème, véritable "portes de granges". Pour le bas moyen âge, l'armure est bien plus efficace que nos pauvres écus ou targes. Il faut juste interdire le tir dans le dos (peu de combattants blindant l'arrière des cuisses, notement.
Le seul souci est celui des ouvertures de vision des casques. C'est ce que nous essayons de résorber en imposant sur notre rasso des blunts plus large que le globe oculaire. Le port de la coquille est évidemment recommandé mais cela est vrai aussi pour le combat corps à corps.
marco a écrit:Moi, je préfèrerai imposer des règles avant qu'il y ai des accidents graves plutôt que d'attendre qu'ils aient lieu pour analyser comment éviter qu'ils ne se reproduisent.
Je partage pleinement ton avis.
Les pistes sont nombreuses et non exclusives. le port de protection dignes de ce nom (gorge, sexe, casque fermé etc) est fondamental. La régulation des tirs constitue une voie parallèle.
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Concernant les blunts dont nous rendons obligatoire l'emploi lors de "celle ci dura 100 ans":
- plusieurs flèches déjà réalisées emploient un blunt classique sous la couche qu'on fait ajouter.
- la puissance des arcs utilisés pour les tests (après vérification auprès de la troupe initiatrice de ces blunts): ils ont utilisé des arcs de 40 et 55 livres en histoire vivante (ce sont des 40 livres qu'ils ont utilisé à Folleville et lors de l'édition 2013 de CCD100A). Utilisant également ces flèches en GN, ils utilisent alors des arcs de 20 livres, puisque dans cette activité les protections sont plus, disons, aléatoires.