Bonjour,
Historiquement :
Le béhourd est un sport typiquement français. Il se définit historiquement par du combat en équipes (monté et/ou à pieds) avec soumission.
Historiquement la soumission se faisait de deux façons :
1) Volontaire
2) De force, le type était embarqué manu militari à pieds ou à cheval
Les combattants capturés étaient ramenés en zone "safe" où ils étaient capturés. On pouvait aussi se reposer dans cette zone "safe".
Les tournois se déroulaient dans des champs, dans des lices ou même dans les rues des villes.
Perde vous imposait de payer une rançon ou à céder une partie de votre équipement. Cet équipement était parfois joué aux dés entre les vainqueurs qui n'hésitaient pas à se rassembler en équipes pour faire des stratégies et s'attaquer en groupe à des compétiteurs qu'ils ciblaient et isolaient (souvent les plus riches).
Déjà à l'époque les armes en métal étaient émoussées et arrondies en tournoi dès Charlemagne et il y a des écrits XIIeme et XVeme.
En cas de comportement désonnorable, les dames désignaient les chevaliers honteux et pouvaient :
1) leur impsoer une humiliation publique en montant à qualifourchon sur la barrière de lice
2) demander à la lice entière de passer à tabac ces chevaliers fautifs
Il y a des traces de tournois en armure avec des femmes en armure intégrale.
Il était considéré honteux de ne pas faire de tournoi dans l'année.
La limite de temps pour chaque épreuve était déterminée par l'organisateur, parfois une journée entière. Sur certains tournois les tournoyeurs ne voulaient pas arreter de se battre et ont été menacés de mort. Ils sont sortis de lice toujours en se frappant.
Les armures étaient endommagées par les coups répétées. Les heaumes pouvaient être remodelés par les coups (voir l'histoire de Guillaume le Maréchal).
Un document de recherche est en cours de rédaction à ce sujet.
Les compromis du béhourd moderne avec le règlement IMCF ou HMB :
Pour des raisons de sécurité :
-les chevaux ne sont pas autorisés (à cause des chutes qui sont la raison principale des accidents)
-la soumission s'arrête à la mise au sol : si un combattant ne peux pas communiquer sa reddition, le combat ne doit pas se poursuivre (exemple : signe de reddition non visible, audition de la reddition perturbée par le bruit des combats ou par la foule)
-perdre n'est pas sanctionné
-il y a une limite de temps pour chaque épreuve
Le béhourd moderne n'a donc rien à voir avec du combat à outrance qui correspond à un combat à la mort, à la blessure incapacitance, à la reddition. le combat à outrance est une forme de duel judiciaire.
Voir les règlements en place à l'échelle internationale : http://www.combatmedieval.com/reglements/