Les hommes d'armes se couvrent le crâne d'une pièce de peau ou de toile rembourrée qui en épouse la forme et s'enroule en bourrelets au-dessus des oreilles. Le camail ne blesse pas la tête sous la pression du heaume ou des chocs. En serrant le camail de mailles, grâce aux lanières de peau qui le garnissaient, les soldats pouvaient maintenir la cervelière sous-jacente précisément sur leur crâne.
Ces cervelières de peau ou de toile furent en usage régulier au tournant du XIIe siècle.
La cervelière sous-jacente au camail, de la fin du XIIe siècle et du commencement du XIIIe, n’est donc qu’une coiffe de peau ou de toile rembourrée, prenant exactement la forme du crâne et formant bourrelet au-dessus des oreilles (fig. 2) de telle sorte que le camail de mailles, s’appuyant sur ce bourrelet, ne pouvait offenser la tête sous la pression du heaume ou par suite d’un choc. Le camail de mailles était garni d’une étroite lanière de peau que l’on serrait à volonté ce qui permettait de maintenir la cervelière sous jacente exactement sur le crâne

La seconde cervelière (celle de mailles) ne semble pas avoir été utilisée avant le milieu du XIIIe siècle.Elle se posait sur une coiffe et aussi sur un camail de peau (fig. 3). Chacun de ces maillons, rivé à «grain d’orge», en reçoit quatre autres. On observera la forme cylindrique qu’affecte cette cervelière qui, entrant sur le serre-tête rembourré, pouvait au besoin recevoir le heaume, cylindrique aussi.

Pour la coiffe de notre ami Ivanoë, je n'ai pas d'explication.........