Bertrand de Mondenard a dit :Pascal Waringo,
Donc, Giovanni, ce qui n'a pas pu arriver hier soir vient maintenant. C'est effectivement l'écriture de passages d'historiens d'aujourd'hui, mais encore une fois, quand je me reporte à leur biblio... Et pour le rabattage d'arguments, tout le monde ne connaît pas aussi bien que toi la société médiévale et, pour ma part, j'ai mieux compris pas mal de choses en poussant plus loin cette recherche. Pour finir, je ne te trouve pas trop accueillant. C'est tout de même un domaine que j'aime et même si je suis parfois maladroit, je ne suis sans doute pas le seul.. et je m'exprime de façon à apporter une construction la plus complète possible. C'est sans doute mon métier qui veut ça.
Désolé pour l'accueil, et ce n'est pas une question d'accueil mais plutôt une question d'intérêt, tu exposes une théorie, bien, moi je dis d'accord, mais.....
et pour l'instant j'en suis encore au même point, dommage !
Pour en revenir plus précisément aux femmes sur les chantiers.
Oui merci.
Sur les cent métiers mentionnés par l'ouvrage d'Etienne BOILEAU, vingt-six sont ouverts aux femmes, sans compter ceux que les veuves ont le droit de tenir après le décès de leur époux.......Par ailleurs, l'ouvrage de Boileau date du XIIIe siècle.
Oui mais lesquels ? j'ai lu aussi Etienne Boileau et il parle surtout des métiers recensés dans Paris et de certaines règlementations, mais rien sur les métiers exercés par les femmes dans le bâtiment. Donc argument non recevable.
Le niveau des salaires manifeste bien cette situation inférieure sur le plan professionnel. Selon une ordonnance de Jean le Bon, en 1351, le salaire quotidien des femmes à Paris est de 12 deniers, alors qu'un aide-maçon en touche 16 en hiver et 20 en été. Sur le chantier de construction du collège de Périgord à Toulouse les salaires féminins varient entre 2/3 de sou et 1 sou, alors que les ouvriers non qualifiés touchent entre 1 sou 2/3 et 2 sous 1/2. Dans ces conditions certaines femmes en viennent à se prostituer pour pouvoir survivre" (fin de citation).
Oui mais là aussi nous sommes tous d'accord, les postes de manoeuvre étaient pris par "le tout venant" je dis ça sans pensée péjorative, ils étaient occupés par les femmes, les sans emploi, les pauvres, et même les enfants, puisque sans qualification par définition.
Ayant commencé dès 14 ans 1/2 sur les chantiers en apprentissage de maçon, j'ai bien souvent été le manoeuvre de quelqu'un et ça m'arrive encore aujourd'hui quand j'aide mes équipes. Pour moi manoeuvre est un vrai métier qui est toujours dans les grilles salariales du bâtiment.
Moi aussi j'ai commencé jeune, si je n'en ai pas honte je n'en tire aucune gloire, c'est comme ça que ça c'est passé pour moi, point barre.
Et pour un manoeuvre je ne suis pas d'accord aussi là dessus.
Ce n'est pas un métier mais une profession, certes respectable et indispensable, mais pas un métier, car dans le compagnonnage seuls sont considérés comme métiers ceux qui mènent à la maîtrise, et jusqu'à présent je n'ai jamais connu de maître manœuvre, car le manœuvre est toujours sous les ordres d’un maître attaché à un métier, tel que le maître charpentier aura des compagnons, puis des apprentis et enfin des manœuvres.
Sans manoeuvre pas de construction. La construction c'est l'oeuvre de tous, le plus grand des architectes ne fera aucun projet si personne ne pousse la brouette. Pour moi, il n'y a pas de sot métier et chacun à sa place sur le chantier.
Ben oui, et ?.........
Pour les métiers plus gratifiants, les originaux et les enluminures, je n'ai pas dit mon dernier mot... Il faut continuer à chercher.
J'espère, car pour moi je vais m'arrêter là.
Par contre pour toutes ces femmes qui ont travaillé sur le collège Périgord,on ne peut pas leur enlever cette reconnaissance aujourd'hui. En tous cas pas moi. Donc : IL Y AVAIT DES FEMMES QUI FAISAIENT DES METIERS D'HOMMES SUR LES CHANTIERS AU MOYEN AGE!
Je veux bien mais comme demandé plus haut, lesquels, dans quel condition, et surtout les documents d'époque SVP merci.
Tout de bon pour vous! Et sans rancune j'espère...
Pourquoi une quelconque rancune ???? de la déception de ne pas en avoir appris plus, c'est tout.
Et cette foi ce sera tout pour moi, merci.
