Je crois que nous tournons en rond, car tu nous demandes si on utilisait la dague pour manger, on te répond que non, tu dis qu'il a pas de représentation de dague, on te dit oui mais en dehors de la table et on t'en présente, en plus on t'explique le pourquoi de la chose, mais tu restes sur ton idée que, et si j'ai bien compris, forcément ils devaient l'utiliser en campagne. Bon.
Mais si je devais résumer nos réponses, on t'a bien dit que sous un toit, ce qui laisse à penser qu'il ne manquait pas d'ustensiles de cuisine et de table, on ne se comporte pas comme en étant en campagne et qu'il est des usages qu'il faut respecter comme de ne pas se servir d'une épée ou d'une dague à table, et comme le souligne Manolo, on se défait des ceintures ou pendent aumônière, escarcelle, dague. L'épée n'est pas sur la ceinture mais sur un baudrier.
Donc si tu veux faire manger ton personnage avec sa dague, libre à toi.
Mais pour prendre l’exemple du jambon, dans les logis pauvres, je ne pense pas qu’il y eut moulte jambon, dans les logis bourgeois, si jambon il y avait, c’est sans aucun doute la maîtresse de maison qui devait en faire la distribution et aussi l’économie, dans un logis de riche ou même chez un seigneur, c’est aux cuisines que les plats étaient préparés, donc pas trop l’occasion de faire usage de la dague dans les trois cas.
Mais en campagne effectivement on mange avec ce que l’on a, sauf que les jambons à l’os comme nous le dégustons maintenant n’était pas utilisés, car ils entraient TOUJOURS dans la composition d’un plat et pas en tranche mais en dés un peu comme on utilise la poitrine de porc aujourd’hui.
Mais tu veux pour te consoler couper le pain avec la dague, quoi que l’on ne coupe pas le pain on le rompe sauf bien sûr pour faire des « tranchés ».
A+