Jeanne d'Arc a été ressortie fort opportunément (et très politiquement...) à un moment très précis de l'histoire de France.. avant, tout le monde s'en tapait la cuiller.
(mais c'était un assez joli pendant à Louise Michel.. faites une recherche google à ce sujet, je parle de Louise Michel)
Jeune, St Louis a voulu aller mettre son nez dans les affaires anglaises (le roi d'Angleterre venait de plier parapluie, restait un mioche.. facile à dégommer, un mioche..). Pas de chance pour St Louis qui s'est fait sortir à coup de pompes dans le derrière par une certaine Dame Nicole, à la tête des troupes, et qui payait de sa personne. Les chroniqueurs français l'ont décriée (ben voyons...) et ont asséné qu'elle était très moche. Bon, les chroniqueurs, c'étaient des clercs ou ayant été "dressés" par des clercs...
Croisades... et chroniqueurs arabes... ils ont noté, assez stupéfaits, que après les bastons et quand ils allaient trier les morts (francs), sous l'armure, il n'était pas exceptionnel de trouver de longues chevelures et des dames (un poil mortes). PS: les mecs étaient tout aussi morts.
Côté "franc": pas un mot de cette présence féminine au sein des bastonneurs...soit parce que cela arrivait plus fréquemment que ce qu'on s'accorde à croire actuellement, soit paske ils préféraient fermer leur g*** sur le sujet (possible aussi).
Catalogne: pas rares que Bobonne monte aux créneaux, mais c'est l'ancienne Septimanie et les catalans, ben.. ce sont des catalans. Avec Isabelle de Castille (aussi à la tête de baston, la dame) et ses crises plus que chrétiennes, cela a un "peu" changé en Espagne avec de belles marches arrières puant son rétrograde grave niveau de la femme.
Bon: pendant que les messieurs de barraient en "partie de campagne récréative" (croisades ou autres prétextes à prendre l'air et décharger sa testostérone), les Bobonnes restaient au nid, à se taper l'intendance TOTALE (en cas de croisade, cela durait "un temps" les voyages d'affaires des messieurs). Bien sûr....y avaient des "voisins compatissants" qui se disaient que y avait p'têt moyen de mettre le grappin sur le truc: pas forcément une bonne idée.. les Bobonnes savaient se défendre (et faire appel aux vassaux.. tout comme le mec, du reste, si il avait été là)
Des fois, niveau défense, cela m****, ce sont des cas qui arrivent...là, de fait, y avait les dommages collatéraux, exactement comme si le "patron" avait été présent et se faisait dégommer.
Période mérovingienne, monastère de Poitiers (si ma mémoire ne flanche pas): nouvelle abbesse qui ne fait pas l'unanimité: une partie des moniales sont sorties de la clôture, tricoté de leurs jambes, se sont fait envoyé à Tours, puis.. (je sais plus) puis re-Tours, etc.. Pas spécialement accompagnées d'une "garde armée de beaux virils". Elles sont quasi toutes revenues à leur cloître, quasi.. vu que en cours de route, certaines ont découvert de partager sa vie en faisant la bête à 2 dos était plus leur vocation. Y a eu des "rabes" pas prévus: ma foi, les auberges, etc.., cela a fait des moussaillons en plus!
Faut croire qu'elles étaient capables de se défendre, les petites nonnettes...
Moyen Age "macho": l'Eglise (romaine, qui a ajouté St Paul comme "apôtre...St Paul était un oriental pur jus un "peu" anti-nana à fond les manettes. Niveau freudien, il avait eu de solides soucis avec l'image maternelle et les femmes), a effectivement tricoté soigneusement une superbe mentalité de macho. Pas "innocente" cette campagne anti-nana, avec son apex au XVIème et les chasses aux sorcières.
Dans la société "païenne", celte, gauloise, scandinave, irlandaise, le couple fonctionnait sur une parité des rôles: chacun son "taf" et sa branche d'activité dans la famille et dans la société, mais "égaux" parce que sans cette "parité", le système capotait. En outre, si l'un des 2 était indisponible (malade, trop âgé, parti en voyage d'affaire), madame reprenait le taf, le temps que... Idem dans l'autre sens: monsieur reprenait l'intendance (plus féminine).
Vu que cela sentait son "paganisme" à éradiquer par tous les bouts, que diviser permet de mieux régner, que les encadrants chrétiens romains étaient des mecs... (et célibataires.. depuis le XIIème: pour éviter les embrouilles d'héritage à devoir partager entre l'église et les lardons des cadres de l'église => interdiction du mariage chez les prêtres et associés, séparation des monastères doubles, etc... question de pognon!), "on" a mis les mecs "supérieurs" aux nanas...
En 1000 ans de MA le statut de la femme a pas mal changé et pas vers un mieux.
Un exemple: mariage => madame arrive avec ses "billes", que ELLE gère, qui restent SA propriété.
Il se fait que Louis n'a pas été fichu de garder Aliénor d'Aquitaine...qui est repartie avec ses billes (Aquitaine, etc... c'était SA propriété). C'est con, Louis a vu échapper un assez joli morceau de territoire qui auraient échu à leurs lardons => dans la couronne de France (et m****** il a dû s'en mordre les doigts).
Vraiment pas de pot, Aliénor s'est mariée au roi d'Angleterre... et les lardons ont hérité des domaines de maman... (sale coup pour la France, bingo pour l'Angleterre!). Alienor qui, en croisade, avait sa garde personnelle (une VRAIE garde, pas une bade de joyeuses évaporées papotant que chiffons)
St Louis, (ce cher St Louis......qui a les juifs et les albigeois sur la conscience...) a aggravé son cas en restreignant la possibilité que les Bobonnes puissent rester proprio de LEUR "douaire".
Travail: la femme pouvait exercer le travail qu'elle voulait sans demander l'avis du mec (et.. on a des chaudronnières, batteuses de métal, maréchales ferrant, apothicaires, toubibs- certaines très célèbres, commerçantes y compris "internationale". Elle pouvait passer contrat, tenir sa place dans une guilde (métier-corporation). XIVème, cela commence à se gâter, XVème, cela devient très foutu: interdiction d'aller à l'université, restriction d'accès à toute une série de métiers...
La totale de totale reste Napoléon et son code qui minorise la femme de la naissance à la mort. Elle apporte une dot (elle est PRIEE d'avoir une dot!) sur laquelle elle n'a aucun droit de regard.. le mari peut tout flamber si cela lui chante (avec ses maîtresses...). Il n'y a pas SI longtemps, la femme mariée était "en puissance d'époux" (puissance pas que dans le calcif): elle ne pouvait pas, même si elle travaillait!, avoir SON compte à SON nom et user de sa paie: le mec décidait. Point.
Elle ne pouvait pas signer de contrat, passer un acte, choisir son emploi sans l'avis de Monsieur...Monsieur claquait, elle n'héritait de RIEN (même pas de sa dot si il restait encore qqchose), cela filait au(x) mouflet(s).. mâles (les frangines recevaient des cacahouètes en dot pour arriver à les caser). Le temps que les lardons soient adultes, Bobonne devenait dépendante de son père ou l'oncle ou le frère du mari, suivant le stock masculin disponible au moment du veuvage... (et une veuve était priée de se confire dans le doux souvenir du cher disparu.. yeah!)
Niveau société de machos, le XIXème et une bonne partie du XXème ont fait plus fort que le MA!
Moyen Age "macho"...mouais...à nuancer, là!
PS: non je ne fais pas une apologie féministe: ce sont des FAITS
Bon, en cas de conflit et d'adversaire qui perd, peu importe l'époque, la civilisation, la couleur, la religion: dans TOUS les cas, les mecs vainqueurs se grouillent TOUS de violer tout ce qui bouge et porte vagin. (subitement, l'Homo sapiens sapiens redevient un animal niveau raz le gazon...)