26 Avr 2010, 18:31
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Plus précisément pour une endenture d'archer, "il s’agit d’un contrat écrit en deux exemplaires, chaque partie du parchemin original étant séparée au couteau selon une ligne dentelée qui passait au milieu des signatures; le rapprochement de celles-ci permettait d’assurer l’authenticité de la pièce, notamment auprès du trésorier royal, lors du paiement des soldes. Par cette subtilité du rapprochement des pièces originales, un contrat d’endenture était pratiquement impossible à contrefaire. Notons de plus qu’il était souvent assorti de sceaux de cire des parties contractantes, également presque impossibles à contrefaire. La seule possibilité de contrefaçon consistait à utiliser des sceaux originaux séparés de vieux contrats (après les avoir légèrement chauffés afin de les ramollir et de les retirer à l’aide d’un fil) puis de les refixer sur le document falsifié."
LES ARCHERS MEDIIEVAUX
Par
Giilles BONGRAIIN
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--Message edité par Raimond Roger TRENCAVEL le 2010-04-26 19:40:24--