Yvain de Simianne a dit :Donc on peut trouver de tout ...
Du simple gambison pour l'archer levé parmis le bas peuple jusqu'au protection de meilleures faction pour les archer engagés dans l'armée réguliere...
J'imagine que pour les arbalétrier c'est la meme chose...
Bon ben si j'ai raison c'est parfait ( c'est pas con cette phrase)
Confirmation on peut trouver de tout mais pas dans n'importe quelle circonstance: D'abord distinguer arc court et long bow puis arbaletrier.Puis les cadres geographiques.
l'arc court (monooxyle) essenciellement jusqu'au XII l'arc est rare, les combattants peu protégés .
Meme en petit nombre les archers sont craints mais pas plus protégés que leur cible.
Ils sont de plus peu utilisé en bataille or Ballon où les archers bretons montés tirent en harcellement (efficace) et hasting où ils tombent rapidement en manque de traits.
Dans un contexte où emerge le sentiment chevaleresque, l'efficacité et la "déloyauté" de l'arme la fait condamner par l'eglise romaine et progressivement reservé aux gens de basse extraction.(d'où encore moins d'équipement)
Les Anglais apprendront (à leur depend) des gallois (moins concernés par ROME) l'utilisation du long bow en grand nombre.
Plus que le tir direct (moyen et courte distance) c'est le tir parabolique qui se revéle monstrueusement efficace et entraine la recherche de protection contre les pluies de fleches plombantes entrainant l'apparitions des chapels.
D'abord simple tressage rond d'osier avec cervelliere il se développe en chapel de fer chez les archers anglais qui sont bien retribués.
C'est essenciellement cette meilleure rétribution des archers qui permettra l'ameliortion de leurs protection jusqu'à la création des combattants soldés (soldats)
Les reglements des compagnies d'ordonnances et des compagnies de francs archers imposent alors un equipement avec des protections quelquefois conséquentes (brigandine, salade ...) mais de nombreux archers des milices reste avec au mieux une jacque sans intérét contre les traits.
La protection la plus réelle est assurée par les différents mantelets (tir)et les rangées de pieux fichés inclinés contre les charges de cavalerie.
L'arbaletrier suit un tout autre parcours. Les plus connus :Les genois semblent d'abord affectés à la défense des nefs marchandes. Beaucoup ,fils de marchands, font ainsi l'apprentissage de leur metier.
Hors la protection du navire les portant, ils ont les moyens et statuts de s'offrir les meilleures protections.
Combattant au sol souvent en qualité de mercenaires, ils portent au dos un pavois en coeur les protegeant lors du réarmement (dos tourné à l'ennemi) la forme de la protection permet de l'utiliser en mur à l'aide d'un simple pieu fiché en terre et de rearmé face à l'adversaire puis tirer en protection.
Le poids de l'arme et du pavois limite l'evolution de celui ci et des protections de corps en campagne (barbute puis salade, pavois demi cilyndre)
L'arme est cependant essenciellement utilisée en poste fixe en defense de place ou le tireur est peu vulnerable.
Privilegiés par les milices urbaines composées d'artisans bien assis , l'arbalette et les equipements sont le plus souvent en phase avec leur epoque. Sans parler du somptuaire des cranequinier compagnies royales montées.
Le costume , l'armure et les armes au temps des chevaliers de funcken (castermen) te fourniront une bonne base iconographique.