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Re: épées de Musée et de fouilles archéologiques

MessagePublié: 04 Fév 2015, 12:01
par drapier
TWO MEDIEVAL SWORDS FROM THE REGIONAL MUSEUM IN JAGODINA

de Branislav CVETKOVIC,
in STARINAR LIX, 2009, p.237–246

L'auteur analyse deux épées médiévales, l'une trouvés près du monastère de Kalenic et l'autre près de la ville de Cuprija, provenant des fonds du Département d'archéologie au Musée régional de Jagodina (Serbie). Il présente des arguments en opposition avec la typologique de classification éxistante dans la littérature scientifique pour la première, et conclut que les deux spécimens proviennent probablement du même atelier, étant estampillés avec des marques de fabricant identiques.

http://doiserbia.nb.rs/img/doi/0350-024 ... 59237C.pdf

Re: épées de Musée et de fouilles archéologiques

MessagePublié: 19 Mai 2015, 19:08
par drapier
Schwerter des 10. Jahrhunderts als Herrschaftszeichen der Ottonen. Zu den Vorläufern des Reichsschwerts und zu dessen Imitationsformen
Des épées du 10e siècle insignes du pouvoir ottonien. Au sujet des prédécesseurs de l’épée impériale et de ses imitations

de Mechthild Schulze-Dörrlamm
in Jahrbuch des Römisch-Germanischen Zentralmuseums, Bd. 59, Nr. 2 (2012), p 609-651 (revue du Musée romain-germanique de Mayence)

de nombreuses illustrations

Otton Ier (936-973) et Otton II (973-983) avaient pour insigne de souveraineté de riches »épées vikings« du 10e siècle, dont seules des illustrations nous sont parvenues. Un dessin de l’épée dite de Saint Maurice, appartenant au Hallesches Heiltum (1526/1527), et le testament du cardinal Albrecht de Brandebourg (1540) indiquent que l’empereur Otton Ier possédait une épée du type V qu’il a offerte à Saint Maurice de la cathédrale de Magdebourg l’année de son décès. Le rotulus de Bénévent (985-987) contient une miniature représentant l’empereur Otton II portant à la ceinture une épée d’apparat du type S. Ces deux armes de taille de fabrication archaïque possédaient encore un pommeau damasquiné en deux parties ainsi qu’un fourreau à courte bouterolle. Vers la fin du 10e siècle, on assiste à un changement morphologique et décoratif de cet insigne du pouvoir, qui ne possédera dès lors qu’un pommeau d’une seule pièce, mais avec un long fourreau recouvert d’une feuille d’or et richement décoré. L’épée ornée de pierres précieuses que reçut Henri II à son couronnement (1002), et qui est représentée dans le sacramentaire de Ratisbonne, en est le témoin le plus ancien. On peut en déduire que l’épée de cérémonie d’Essen du même type, transformée en épée d’apparat inutilisable, a dû déjà servir d’insigne à l’empereur Otton III (983-1002). Le décor des feuilles d’or de son fourreau ne permet cependant pas de reconnaître comment ces épées précédaient le souverain. Ces deux insignes de pouvoir annoncent l’épée fabriquée pour le couronnement de l’empereur Henri IV (1084) en Italie. Il n’en reste que le long fourreau d’apparat recouvert d’une feuille d’or qui fut réutilisé plus tard pour l’épée de sacre de l’empereur Otton IV (1198-1218). Tous deux représenteront dès lors l’épée impériale, symbole inaltérable du pouvoir impérial. Le long fourreau doré orné des effigies de 14 rois et empereurs dans toute leur parure, reconnaissables seulement si l’épée précédait le souverain la lame pointée vers le haut, servit de modèle à des imitations plus récentes de l’épée impériale

http://journals.ub.uni-heidelberg.de/in ... 15323/9197

Re: épées de Musée et de fouilles archéologiques

MessagePublié: 19 Mai 2015, 19:09
par drapier
Schwerter des 10. Jahrhunderts als Herrschaftszeichen der Ottonen. Zu den Vorläufern des Reichsschwerts und zu dessen Imitationsformen
Des épées du 10e siècle insignes du pouvoir ottonien. Au sujet des prédécesseurs de l’épée impériale et de ses imitations

de Mechthild Schulze-Dörrlamm
in Jahrbuch des Römisch-Germanischen Zentralmuseums, Bd. 59, Nr. 2 (2012), p 609-651 (revue du Musée romain-germanique de Mayence)

de nombreuses illustrations :1d66:

Otton Ier (936-973) et Otton II (973-983) avaient pour insigne de souveraineté de riches »épées vikings« du 10e siècle, dont seules des illustrations nous sont parvenues. Un dessin de l’épée dite de Saint Maurice, appartenant au Hallesches Heiltum (1526/1527), et le testament du cardinal Albrecht de Brandebourg (1540) indiquent que l’empereur Otton Ier possédait une épée du type V qu’il a offerte à Saint Maurice de la cathédrale de Magdebourg l’année de son décès. Le rotulus de Bénévent (985-987) contient une miniature représentant l’empereur Otton II portant à la ceinture une épée d’apparat du type S. Ces deux armes de taille de fabrication archaïque possédaient encore un pommeau damasquiné en deux parties ainsi qu’un fourreau à courte bouterolle. Vers la fin du 10e siècle, on assiste à un changement morphologique et décoratif de cet insigne du pouvoir, qui ne possédera dès lors qu’un pommeau d’une seule pièce, mais avec un long fourreau recouvert d’une feuille d’or et richement décoré. L’épée ornée de pierres précieuses que reçut Henri II à son couronnement (1002), et qui est représentée dans le sacramentaire de Ratisbonne, en est le témoin le plus ancien. On peut en déduire que l’épée de cérémonie d’Essen du même type, transformée en épée d’apparat inutilisable, a dû déjà servir d’insigne à l’empereur Otton III (983-1002). Le décor des feuilles d’or de son fourreau ne permet cependant pas de reconnaître comment ces épées précédaient le souverain. Ces deux insignes de pouvoir annoncent l’épée fabriquée pour le couronnement de l’empereur Henri IV (1084) en Italie. Il n’en reste que le long fourreau d’apparat recouvert d’une feuille d’or qui fut réutilisé plus tard pour l’épée de sacre de l’empereur Otton IV (1198-1218). Tous deux représenteront dès lors l’épée impériale, symbole inaltérable du pouvoir impérial. Le long fourreau doré orné des effigies de 14 rois et empereurs dans toute leur parure, reconnaissables seulement si l’épée précédait le souverain la lame pointée vers le haut, servit de modèle à des imitations plus récentes de l’épée impériale

http://journals.ub.uni-heidelberg.de/in ... 15323/9197

Re: épées de Musée et de fouilles archéologiques

MessagePublié: 19 Mai 2015, 19:09
par drapier
Schwerter des 10. Jahrhunderts als Herrschaftszeichen der Ottonen. Zu den Vorläufern des Reichsschwerts und zu dessen Imitationsformen
Des épées du 10e siècle insignes du pouvoir ottonien. Au sujet des prédécesseurs de l’épée impériale et de ses imitations

de Mechthild Schulze-Dörrlamm
in Jahrbuch des Römisch-Germanischen Zentralmuseums, Bd. 59, Nr. 2 (2012), p 609-651 (revue du Musée romain-germanique de Mayence)

de nombreuses illustrations :1d66:

Otton Ier (936-973) et Otton II (973-983) avaient pour insigne de souveraineté de riches »épées vikings« du 10e siècle, dont seules des illustrations nous sont parvenues. Un dessin de l’épée dite de Saint Maurice, appartenant au Hallesches Heiltum (1526/1527), et le testament du cardinal Albrecht de Brandebourg (1540) indiquent que l’empereur Otton Ier possédait une épée du type V qu’il a offerte à Saint Maurice de la cathédrale de Magdebourg l’année de son décès. Le rotulus de Bénévent (985-987) contient une miniature représentant l’empereur Otton II portant à la ceinture une épée d’apparat du type S. Ces deux armes de taille de fabrication archaïque possédaient encore un pommeau damasquiné en deux parties ainsi qu’un fourreau à courte bouterolle. Vers la fin du 10e siècle, on assiste à un changement morphologique et décoratif de cet insigne du pouvoir, qui ne possédera dès lors qu’un pommeau d’une seule pièce, mais avec un long fourreau recouvert d’une feuille d’or et richement décoré. L’épée ornée de pierres précieuses que reçut Henri II à son couronnement (1002), et qui est représentée dans le sacramentaire de Ratisbonne, en est le témoin le plus ancien. On peut en déduire que l’épée de cérémonie d’Essen du même type, transformée en épée d’apparat inutilisable, a dû déjà servir d’insigne à l’empereur Otton III (983-1002). Le décor des feuilles d’or de son fourreau ne permet cependant pas de reconnaître comment ces épées précédaient le souverain. Ces deux insignes de pouvoir annoncent l’épée fabriquée pour le couronnement de l’empereur Henri IV (1084) en Italie. Il n’en reste que le long fourreau d’apparat recouvert d’une feuille d’or qui fut réutilisé plus tard pour l’épée de sacre de l’empereur Otton IV (1198-1218). Tous deux représenteront dès lors l’épée impériale, symbole inaltérable du pouvoir impérial. Le long fourreau doré orné des effigies de 14 rois et empereurs dans toute leur parure, reconnaissables seulement si l’épée précédait le souverain la lame pointée vers le haut, servit de modèle à des imitations plus récentes de l’épée impériale

http://journals.ub.uni-heidelberg.de/in ... 15323/9197

Re: épées de Musée et de fouilles archéologiques

MessagePublié: 03 Juil 2015, 20:50
par drapier
Spadele medievale din colecţia Muzeului Judeţean de Etnografie şi Istorie Locală din Caransebeş, (Tipologie - corespondenţe în arta figurativă)
Collection des épées médiévales du Musée d'ethnographie et d'histoire locale de Caransebes (Roumanie)(Typologie - et correspondance figurative dans l'art)

de Pinter Zeno Karl
in BANATICA, IX/1987.

https://www.academia.edu/12515816/Spade ... CA_IX_1987

Re: épées de Musée et de fouilles archéologiques

MessagePublié: 21 Jan 2016, 13:55
par drapier
Mediaeval Swords from Southeastern Europe. Material from 12th to 15th Century
Épées Médiévales de l'Europe du Sud-Est. du 12 au 15ème siècle

de Marko Aleksić
2007, de nombreuses illustrations :content-29:

https://www.academia.edu/496513/Mediaev ... eksi%C4%87