Les compagnies
Publié: 05 Juin 2015, 11:31La compagnie dans l’Aquitaine Plantagenêt : essai sur une forme de solidarité (XIIIe-XIVe siècles)
de Patrice Barnabé
in Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale Année 2005 Volume 117 Numéro 117-252 pp. 461-482
Le terme de « compagnie » fut popularisé par l’histoire des Grandes Compagnies à l’oeuvre après 13601, et, secondairement, par celle des Compagnies d’ordonnance instituées par Charles VII en 1445. Quoique antagonistes, ces troupes, débandées pour les premières, réglées pour les autres, sont les prémices de structures militaires perdurant entre les phases de belligérance. La compagnie ou comitiva (ceux qui accompagnent) est un agrégat d’individus, que l’on rencontre particulièrement dans l’Aquitaine des Plantagenêt, autour d’un chef engagé dans le conflit franco-anglais. Dans une étude précédente consacrée à la faible mortalité de ces combattants gascons, du moins pour les capitaines de contingents au début de la guerre de Cent Ans, nous avions, plus par intuition que par démonstration, avancé le rôle sans doute décisif des « compagnons » pour expliquer l’insolente longévité de leurs chefs sur les champs de bataille. Nous reprenons le dossier à ce stade, pour interroger les ressorts qui pourraient fonder une compagnie aux derniers siècles du Moyen Âge.
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 7_252_7110
de Patrice Barnabé
in Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale Année 2005 Volume 117 Numéro 117-252 pp. 461-482
Le terme de « compagnie » fut popularisé par l’histoire des Grandes Compagnies à l’oeuvre après 13601, et, secondairement, par celle des Compagnies d’ordonnance instituées par Charles VII en 1445. Quoique antagonistes, ces troupes, débandées pour les premières, réglées pour les autres, sont les prémices de structures militaires perdurant entre les phases de belligérance. La compagnie ou comitiva (ceux qui accompagnent) est un agrégat d’individus, que l’on rencontre particulièrement dans l’Aquitaine des Plantagenêt, autour d’un chef engagé dans le conflit franco-anglais. Dans une étude précédente consacrée à la faible mortalité de ces combattants gascons, du moins pour les capitaines de contingents au début de la guerre de Cent Ans, nous avions, plus par intuition que par démonstration, avancé le rôle sans doute décisif des « compagnons » pour expliquer l’insolente longévité de leurs chefs sur les champs de bataille. Nous reprenons le dossier à ce stade, pour interroger les ressorts qui pourraient fonder une compagnie aux derniers siècles du Moyen Âge.
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 7_252_7110