Bon...je dirais que TOUT n'est pas perdu... (zen, on respire un grand coup).
Tu vires le bord rose, refais un ourlet, et tu as déjà une chemise, qui, dans tous les cas est toujours plus courte que la robe.
(et on va pas chipoter quant à la "longueur réglementaire" de la liquette à Foufny, trottoir de droite, statut éplucheuse d’éléphant d'Asie, etc...).
Par dessus, pour la robe, tu fais quasi le même modèle que ta chemise, à la grosse louche, encolure plus serrée, histoire de pas voir la chemise.
Encolure: tu peux faire une petite fente pour passer la tête + un joli fermail, mais le col rond + fente sur l'épaule fermée par un bouton est aussi très probable et congruent.
Longueur de robe: prévois 15 à 25 cm de plus en longueur, histoire de pouvoir avoir cet effet un peu bouffant au dessus de la ceinture. Le port d'une ceinture, de toute façon fait "raccourcir" la longueur de la robe.
Les manches sont assez serrées au poignet.
Là, va voir dans le lien "sources", Maji-machin est une mine d'infos, mais cela n'intéresse que une partie de ce siècle aussi...(et une partie de la France, c'est une vue "nordiste", et très "BCBG" donnée par les clercs..)
Tu peux ajouter une "3ème couche" => va aussi éplucher les docus...
Pourquoi je parle de n° de couche?
Parce que le vocabulaire textile est TRES subtil...qu'un même mot peut désigner des choses qui ont évolué en forme au fil du temps, que différents mots peuvent désigner une "forme-couche" qui nous semble identique (y a t-il des fois archaïsme ou "nouveau mot", ou régionalisme, ou...), etc..
Prévoir des chausses qui s’arrêtent au dessous ou au dessus du genou, tenant par des jarretières.
Ceinture.... vaste débat....on est un poil dans le sable des fois....
Un "sans faute" serait un joli galon cousu sur une base en FIN cuir (prière de laisser tomber le cuir type bourrelier...).
"bidule qui pend à la ceinture" (aumônière, bourse, etc.: on est reparti dans le débat des dénominations...):
Gros débat: y en a qui dise que "yapas", paske on les voit rarement dessinées dans les représentations...
Que, "accessoirement", on en aurait pas besoin à cette période "paske au MA on a pas de carte bancaire, GSM et autres".
Un poil foireux comme argument: au MA (sans poche il faut le rappeler), une femme peut avoir un petit couteau (cela sert à tout), un set de manucure ( on les a dans les tombes à mobilier. Avec le christianisme, plus de tombes à mobilier...et m*** pour ce genre d'infos en fouille), un petit peigne (le MA est TRES coquet... et vi!), quelques monnaies (NON, tout ne se passe pas par simple échange...), un chapelet, un mini-livre d'heures ( OK, là, il faut avoir un certain statut)...etc..
Très bête aussi: on A des traces de ce genre d'objet.... bourses recyclées en don à l'Eglise: objets de luxe qui ont été gardés, eux (pas tous), les "bourses tout venant", ben cela se recycle, se détériore, etc...
ET: en textile....chute d'une TRES joli tissu (ou récup dans un bout pas trop usé d'un textile ayant ses heures de gloire), brodée ou pas, etc...ou un "bête bout de tissu" (genre le quotidien pratique et utile).
"décorations" des vêtements... autre TRES gros vaste débat:
- représentations: très discrètes, => "y aurait pas".
- dans un siècle où apparaissent les premières lois somptuaires...pistonnées et assénées par le clergé qui persuade les "grands" de légiférer, en vain vu que on les répète ces lois...et pas que un peu.
Si on interdit (ou qu'on essaie d'interdire...) c'est que il y a.
NB: cela hurle surtout sur les "abus" d'or, argent,soie, pierres et perles....dans lesquels les bourgeois et bourgeoises semblaient se laisser pas mal "aller"!
Statuts plus "modestes": pas un mot sur des décos réalisées en laine ou lin...(plus rare le lin, cela se garde très mal).
NB: je ne me baserais pas trop sur les reliques de saints de cette époque, sanctifiés très souvent pour leur humilité, dont le vestimentaire.
Si tu ne te sens pas l'envie de broder et décoré, ne te tracasses pas: tu seras "dans la ligne du parti".
Ou fais du discret...dans un premier temps.
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