Lyuben bouclier sergent

section de recherche sur les équipements et costumes , civils et militaires, avec recherche et publication de sources
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Benjamin de Banc
visiteur
 
Messages: 3
Inscrit le: 17 Juin 2015, 07:46

Message17 Juin 2015, 19:44

Lyuben bouclier sergent

Historique

Mon personnage est en réalité un fabriquant de bouclier Cathare d’origine Aragonaise implanté dans le vicomté de Rodès (la proximité des possessions de Pierre II d’Aragon, à Millau, peut rendre plausible ce choix) et faisant parti d’une milice en tant que sergent (d’où le surnom bouclier sergent). Lors de La croisade contre les Albigeois (1209), les croisés prennent Bezier, Carcassonne et Raymond Roger Trencavel vassal de Raymond VI meurt. Le bruit court à l’assassinat, Raymond VI est excommunié en 1211 lors d’un concile et prépare ses défenses contre les armées croisés dirigés par Simon IV de Montfort. C’est à ce moment-là, à l’age de 19 ans que la garnison de Lyuben est mobilisé en renfort pour défendre la ville de Tolosa qui sera assiégé plus tard. Il va suivre les armées de Raymond VI en tant que sergent, notamment lors de la bataille de Muret le 12 septembre 1213 où il va voir tomber le Roi Pierre II d’Aragon. Il va suivre son seigneur jusqu’en Provence suite à la destitution de ses terres et participer à la prise de Beaucaire et la reconquête de Tolosa. Il va être mobilisé jusqu’à l’instant du traité de Paris en 1227. Il a alors 35 ans et doit abjurer sa foi face à l’inquisition. Il rentre chez lui après 16 ans de guerre pour exercer de nouveau son artisanat qu’il avait mis au profit de Raymond VI de Tolosa durant sa mobilisation, la fabrication de bouclier.

Equipement civil

- Braies rouges en laine
- Chemise en lin
- Chausses en cuir
- Cotte blanche en laine
- Surcot noir en laine
- Ceinture en cuir
- Bourse
- Tablier d’artisant (bien que pour cette profession je ne pense pas que ce soit nécessaire.)

Equipement Militaire

- Casque à Nasal
- Calotin
- Camail anneaux rond 8mm (confisqué à un croisé à Beaucaire)
- Gambison rouge
- Haubergeon de maille rond 8 mm (confisqué à un croisé à Beaucaire)
- Gant en cuir (ou de maille ? j’ai lu diverses source mais certaines disent que les gants de maille était plutôt couramment présent fin XIII… J’ai besoin de vos lumières)
- Epée (ceinture et fourreau)
- dague
- Bouclier
- Cotte d’arme rouge

Merci de me dire ce que vous en pensez. Y a-t-il des erreurs ? des incohérence ? Votre analyse ne me sera que bénéfique !! Merci d’avance

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marco
marquis
 
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Inscrit le: 05 Août 2011, 08:29
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Message18 Juin 2015, 07:48

Des braies en laine rouge? :shock:
Quelles sont tes sources?

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Garac
bourgeois/chevalier
 
Messages: 176
Inscrit le: 22 Juin 2012, 12:01
Localisation: Toulouse

Message07 Juil 2015, 15:57

Ouh la !

Beaucoup d'idées là-dedans, mais il va falloir faire du tri !

Déjà, dans le costume civil :
Comme dit Marco, les braies en laine rouge, ce n'est pas une très bonne idée. Les braies sont en lin, soie pour les plus riches, voire éventuellement en coton (pas le coton que tu trouves au mètre chez toto-tissus).
Les chausses doivent être en laine, plus ou moins fine selon la saison et le statut social. On a quelques cas particuliers de chausses en lin, mais c'est lié à des contextes précis. La cotte en laine, oui ! Mais le blanc est un peu modeste pour un artisan (un bouclier était une pièce coûteuse à l'époque, on peut penser qu'un fabricant de bouclier avait un revenu relativement confortable).
Le garde-corps en laine, oui aussi, mais le noir n'est pas la teinte la plus en vogue au XIIIe siècle.
Pas des masses de sources pour les tabliers dans ta zone et ta période, mais bon...
Et il te faudra aussi des chaussures !


Le costume militaire.
Il évolue entre le début et la fin de la Croisade des Albigeois. Si les boucliers en amande ou à chef plat sont répandus au début de celle-ci, à la fin, il semblerait que les boucliers dit "aragonais" soient majoritaires.
Casque à nasal, c'est vaste. Privilégie un monocoque bombé, ou une simple cervelière ronde.
Pas de camail séparé du haubert à cette époque et dans cette zone. Et pas besoin d'évoquer la piste de la prise de guerre pour justifier le port du haubert, un artisan aisé peut se permettre ce genre de luxe (ne pas confondre milice communale et levée mal équipée ). Pas de gants de mailles. Soit tu opte pour un grand haubert à moufles attachées, soit pour un haubergeon, mais dans ce cas là, rabats-toi plutôt sur des moufles gamboisées, par sécurité plus que par historicité.
Pour le bouclier, comme dit plus haut, tout dépend de la période visée.
Et pas de cotte d'armes pour un piéton méridional !
« Je ne fais pas partie d’une élite mais d’un territoire trop peu exploré et à la portée de tous«


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