la provence médiévale

12 Mai 2011, 18:21

y avait-il au XIII siècle des différences entre les costumes par rapport a la région (un provençal était il vétu de la même façon qu'un bourguignon ou un breton ? )
mon personnage étant un paysan provençal je voudrais rester le plus histo possible

12 Mai 2011, 18:33

Bah, je pense que les pays limitrophe avait un peut d'influence sur les costumes local, mais de qu'elle région tu veut donner les bases a ton costume ?

12 Mai 2011, 21:02

mon personnage est né en 1150 dans un hameaux de la provence qui est devenu le var (100 km de la frontière Italienne)

12 Mai 2011, 21:23

Donc ton personnage serra un peut influencer par la culture italienne !

Essai de trouvé une église du XII (de préférence) ou XIIIème dans ta région, ca te donnera des indice sur ton costume (peinture, sculpture ext...).
+
Découverte archéologique présent dans la région, hésite pas faire le tour des musée historique, tu peut avoirs d'agréable surprises !

Enfin, c'est un long chemin tortueux qu'est la reconstitution !

--Message edité par Centule le 2011-05-12 22:27:42--

13 Mai 2011, 04:04

Grosso modo, on peut dire que jusqu'au début du XIvème, la mode du sud de la France était influencée par l'Espagne, et en décalage avec celle du nord, ou de la Bourgogne; certains diront 'retro', d'autres la qualifieront de plus légère, plus adaptée au climat; à partir du 1er quart du XIVème, l'influence change de côté, et l'arrivée des papes à Avignon signe le début d'une 'italienisation' des costumes, des moeurs, de l'art, de l'architecture. images/icones/icon10.gif

06 Juin 2011, 21:43

a tous pour les infos merci pour les infos

28 Août 2011, 08:42

Il ne faut pas oublier que la provence était rataché au saint empire romain germanique !!!!! Même si elle était géré par les comte de provence !
c'est pour cela qu'à l'époque on ne disait pas "provence", mais "comté de provence" je pense au niveau tenue, qu'une tendance germano-italienne était possible.

voici la petite histoire pour les époques qui nous interesse :

La Provence voit émerger une première dynastie comtale dès 954, celle des comtes d’Arles. Au XIe siècle, la faible autorité du comte ne repose que sur le contrôle des bénéfices ecclésiastiques (épiscopats et abbatiats), même s’il s’appuie sur le monachisme, qu’il protège, et sur l’aristocratie.
Après une rivalité entre les maisons de Toulouse et de Barcelone, le comté passe en 1112 à cette dernière, grâce au mariage de Raimon Bérenger avec Douce de Provence, qui lui fait donation du comté. La dynastie catalane, qui devient également famille régnante en Aragon, à partir de 1164, régente la Provence de 1112 à 1245 et en fait une annexe du comté de Barcelone. Le comte de Toulouse n’en continue pas moins à s’intituler marquis de Provence et il possède le comtat Venaissin. Un traité intervenu en 1125 entre le comte de Toulouse et le comte de Provence fixe les limites du comté de Provence, du marquisat de Provence (possession des comtes de Toulouse), et du comté de Forcalquier : le comté s’étend du petit Rhône à la Turbie et de la Durance à la mer ; de plus, dans le marquisat de Provence, le comte possède la moitié des juridictions sur Avignon, Sorgues, Caumont, Beaucaire et le Thor. Alphonse II choisit le premier Aix-en-Provence pour capitale (1189) : il s’installe dans trois tours datant de l’Antiquité romaine et situées près de l’actuelle place des Prêcheurs.

Le capétien Charles d’Anjou, frère du roi de France Saint Louis, qui a épousé Béatrice de Provence, l’une des filles de Raimond Berenger V, devient comte de Provence en 1246 et fonde la première dynastie angevine. Par la suite, il conquiert Naples et le royaume de Sicile en 1265, et est couronné roi. Il est également prince d’Achaïe (1276) et roi de Jérusalem (1277). Lui succèdent Charles II (1285-1309) puis Robert (1309-1343). Entretemps, le territoire du comté s’est accru avec l’annexion du comté de Forcalquier et avec le versant italien des Alpes puis rétréci avec la vente d’Avignon au Saint-Siège et la perte de Nice au profit du comte de Savoie.
La reine Jeanne Ière est la dernière représentante de la première maison d’Anjou en Provence. Son avènement en 1343 sur le trône de Naples inaugure une époque de relâchement de l’autorité administrative qui culmine avec son assassinat en 1382 et la guerre de l’union d’Aix (1382-1388). Sans descendance, elle avait adopté Louis Ier d’Anjou, frère du roi de France Charles V. C’est lui qui hérite de la Provence, mais elle est divisée en deux parties rattachées l’une à la maison de Duras, l’autre à la maison d’Anjou, dans une affaire de rivalité dynastique ; la guerre de l’union d’Aix se termine en 1388 par la soumission complète de l’Union à la régente Marie de Blois, qui lui permet de refaire l’unité du comté. La seconde maison d’Anjou voit ensuite se succéder Louis II (1384-1417) puis Louis III (1417-1434). Le successeur de ce dernier est le deuxième fils de Louis II et de Yolande d’Aragon, René : c’est le fameux roi René, titre lié au royaume de Naples qu’il revendique mais où il ne réussira jamais à asseoir durablement son pouvoir. Il règne en revanche sur son duché d’Anjou et son comté de Provence en prince mécène qui favorise la littérature, la musique, la peinture, l’enluminure et la sculpture : c’est lui commande au peintre Nicolas Froment le retable du Buisson ardent (1476, Aix-en-Provence) et au sculpteur Francesco Laurana le monument de Saint Lazare à la Vieille Major de Marseille.
Dans son testament de 1474, le roi René lègue la Provence à son neveu Charles du Maine avec promesse de succession en faveur du roi de France Louis XI. Un an après sa mort, en 1480, Charles disparaît à son tour et c’est en 1486 qu’intervient le rattachement du comté, appelé « union » au royaume de France.

Bonne lecture !!

30 Août 2011, 22:07

Outre les remarques précédentes très intéressantes, il faut aussi tenir compte des échanges commerciaux...qui, outre les marchandises, véhiculent les idées...dont les textiles, les teintures, la forme des vêtements.
Marseille échangeait avec la Septimanie (catalogne, gros exportateur textile), la Sicile (période siculo-normande certainement), les ports du nord Afrique (attestation de balles de coton, riz, etc... au XIIIème), Italie (dont les soies), Byzance...

Essaies de trouver des manuscrits FAITS dans ta région (cela aide un peu, même si cela reste des oeuvres artistiques), explores effectivement les sculptures, les fresques (si il y a).


armanieu artisan/mercenaire Messages: 56 Inscrit le: 09 Fév 2009, 01:00 Localisation: Cagnes sur mer	12 Mai 2011, 18:21 y avait-il au XIII siècle des différences entre les costumes par rapport a la région (un provençal était il vétu de la même façon qu'un bourguignon ou un breton ? ) mon personnage étant un paysan provençal je voudrais rester le plus histo possible
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Centule baron Messages: 299 Inscrit le: 29 Jan 2010, 01:00 Localisation: Dans le Sud	12 Mai 2011, 18:33 Bah, je pense que les pays limitrophe avait un peut d'influence sur les costumes local, mais de qu'elle région tu veut donner les bases a ton costume ?
	"Dans un jeux d’Échec, je préfère quand les deux camps gagne" Haut


armanieu artisan/mercenaire Messages: 56 Inscrit le: 09 Fév 2009, 01:00 Localisation: Cagnes sur mer	12 Mai 2011, 21:02 mon personnage est né en 1150 dans un hameaux de la provence qui est devenu le var (100 km de la frontière Italienne)
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Centule baron Messages: 299 Inscrit le: 29 Jan 2010, 01:00 Localisation: Dans le Sud	12 Mai 2011, 21:23 Donc ton personnage serra un peut influencer par la culture italienne ! Essai de trouvé une église du XII (de préférence) ou XIIIème dans ta région, ca te donnera des indice sur ton costume (peinture, sculpture ext...). + Découverte archéologique présent dans la région, hésite pas faire le tour des musée historique, tu peut avoirs d'agréable surprises ! Enfin, c'est un long chemin tortueux qu'est la reconstitution ! --Message edité par Centule le 2011-05-12 22:27:42--
	"Dans un jeux d’Échec, je préfère quand les deux camps gagne" Haut


Grand Inqui Administrateur Messages: 11162 Inscrit le: 11 Fév 2008, 01:00	13 Mai 2011, 04:04 Grosso modo, on peut dire que jusqu'au début du XIvème, la mode du sud de la France était influencée par l'Espagne, et en décalage avec celle du nord, ou de la Bourgogne; certains diront 'retro', d'autres la qualifieront de plus légère, plus adaptée au climat; à partir du 1er quart du XIVème, l'influence change de côté, et l'arrivée des papes à Avignon signe le début d'une 'italienisation' des costumes, des moeurs, de l'art, de l'architecture.
	la Rose d'Or, Montjoie! Saint Denis! Locus Indictus, le Prince d'Orange Tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout ceux qui ne font rien du tout.".. Haut


armanieu artisan/mercenaire Messages: 56 Inscrit le: 09 Fév 2009, 01:00 Localisation: Cagnes sur mer	06 Juin 2011, 21:43 a tous pour les infos merci pour les infos
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Sire Richard de BRIANNE comte Messages: 504 Inscrit le: 27 Août 2010, 01:00 Localisation: MALIJAI (04)	28 Août 2011, 08:42 Il ne faut pas oublier que la provence était rataché au saint empire romain germanique !!!!! Même si elle était géré par les comte de provence ! c'est pour cela qu'à l'époque on ne disait pas "provence", mais "comté de provence" je pense au niveau tenue, qu'une tendance germano-italienne était possible. voici la petite histoire pour les époques qui nous interesse : La Provence voit émerger une première dynastie comtale dès 954, celle des comtes d’Arles. Au XIe siècle, la faible autorité du comte ne repose que sur le contrôle des bénéfices ecclésiastiques (épiscopats et abbatiats), même s’il s’appuie sur le monachisme, qu’il protège, et sur l’aristocratie. Après une rivalité entre les maisons de Toulouse et de Barcelone, le comté passe en 1112 à cette dernière, grâce au mariage de Raimon Bérenger avec Douce de Provence, qui lui fait donation du comté. La dynastie catalane, qui devient également famille régnante en Aragon, à partir de 1164, régente la Provence de 1112 à 1245 et en fait une annexe du comté de Barcelone. Le comte de Toulouse n’en continue pas moins à s’intituler marquis de Provence et il possède le comtat Venaissin. Un traité intervenu en 1125 entre le comte de Toulouse et le comte de Provence fixe les limites du comté de Provence, du marquisat de Provence (possession des comtes de Toulouse), et du comté de Forcalquier : le comté s’étend du petit Rhône à la Turbie et de la Durance à la mer ; de plus, dans le marquisat de Provence, le comte possède la moitié des juridictions sur Avignon, Sorgues, Caumont, Beaucaire et le Thor. Alphonse II choisit le premier Aix-en-Provence pour capitale (1189) : il s’installe dans trois tours datant de l’Antiquité romaine et situées près de l’actuelle place des Prêcheurs. Le capétien Charles d’Anjou, frère du roi de France Saint Louis, qui a épousé Béatrice de Provence, l’une des filles de Raimond Berenger V, devient comte de Provence en 1246 et fonde la première dynastie angevine. Par la suite, il conquiert Naples et le royaume de Sicile en 1265, et est couronné roi. Il est également prince d’Achaïe (1276) et roi de Jérusalem (1277). Lui succèdent Charles II (1285-1309) puis Robert (1309-1343). Entretemps, le territoire du comté s’est accru avec l’annexion du comté de Forcalquier et avec le versant italien des Alpes puis rétréci avec la vente d’Avignon au Saint-Siège et la perte de Nice au profit du comte de Savoie. La reine Jeanne Ière est la dernière représentante de la première maison d’Anjou en Provence. Son avènement en 1343 sur le trône de Naples inaugure une époque de relâchement de l’autorité administrative qui culmine avec son assassinat en 1382 et la guerre de l’union d’Aix (1382-1388). Sans descendance, elle avait adopté Louis Ier d’Anjou, frère du roi de France Charles V. C’est lui qui hérite de la Provence, mais elle est divisée en deux parties rattachées l’une à la maison de Duras, l’autre à la maison d’Anjou, dans une affaire de rivalité dynastique ; la guerre de l’union d’Aix se termine en 1388 par la soumission complète de l’Union à la régente Marie de Blois, qui lui permet de refaire l’unité du comté. La seconde maison d’Anjou voit ensuite se succéder Louis II (1384-1417) puis Louis III (1417-1434). Le successeur de ce dernier est le deuxième fils de Louis II et de Yolande d’Aragon, René : c’est le fameux roi René, titre lié au royaume de Naples qu’il revendique mais où il ne réussira jamais à asseoir durablement son pouvoir. Il règne en revanche sur son duché d’Anjou et son comté de Provence en prince mécène qui favorise la littérature, la musique, la peinture, l’enluminure et la sculpture : c’est lui commande au peintre Nicolas Froment le retable du Buisson ardent (1476, Aix-en-Provence) et au sculpteur Francesco Laurana le monument de Saint Lazare à la Vieille Major de Marseille. Dans son testament de 1474, le roi René lègue la Provence à son neveu Charles du Maine avec promesse de succession en faveur du roi de France Louis XI. Un an après sa mort, en 1480, Charles disparaît à son tour et c’est en 1486 qu’intervient le rattachement du comté, appelé « union » au royaume de France. Bonne lecture !!
	NON NOBIS DOMINE, NON NOBIS, SED NOMINI TUO DA GLORIAM ! Haut


yrwanel duc Messages: 3738 Inscrit le: 25 Nov 2010, 01:00	30 Août 2011, 22:07 Outre les remarques précédentes très intéressantes, il faut aussi tenir compte des échanges commerciaux...qui, outre les marchandises, véhiculent les idées...dont les textiles, les teintures, la forme des vêtements. Marseille échangeait avec la Septimanie (catalogne, gros exportateur textile), la Sicile (période siculo-normande certainement), les ports du nord Afrique (attestation de balles de coton, riz, etc... au XIIIème), Italie (dont les soies), Byzance... Essaies de trouver des manuscrits FAITS dans ta région (cela aide un peu, même si cela reste des oeuvres artistiques), explores effectivement les sculptures, les fresques (si il y a).
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