Publié: 20 Déc 2010, 22:36
Coton au XIV et XVème:
Piponnier Françoise, Costume et vie sociale, la cou d’Anjou XIVè – XVè siècles.
P. 119-120 :
Les toiles
La part des tissus de lin et de coton est infiniment plus modeste que celle des draps de laine et de soie dans le costume royal, par le nombre des achats, comme par leur valeur. Toiles de lin, mais aussi "toile cotonyne" sont employées pour les vêtements de dessous. Les plus fines, les plus chères, viennent de Hollande. Ce sont d’ailleurs les seules dont le prix puisse être étudié en détail. C’est la provenance la mieux représentée, et, comme il s’agissait d’une matière première de valeur, les prix unitaires sont soigneusement enregistrés, ce qui n’était pas le cas pour les marchandises plus ordinaires. Les prix de toile de Hollande s’échelonnaient entre 1447 et 1459 de 12 à 33 gros la canne. Entre 1475 et 1480, le prix minimum est de 24 gros pour une « grosse » toile et atteint 60 gros la canne pour une toile fine. Une telle augmentation peut s’expliquer, comme dans le cas des soieries, par une demande accrue sur un marché qui va en s’élargissant. Mais il faut aussi tenir compte d’un pogrès technique ; au moment où la chemise masculine d’être un vêtement complètement caché, on recherche des qualités de plus en plus fines. Constance et la Haute Allemagne ont déjà une réputation liinière solidement établie au milieu du XVè siècle. […]
La futaine, souvent employée, est un tissu croisé, qui pout être tout coton ou « toille couston ».
+ p. 299 transcrïption de la garde-robe fournie à Louis d’Anjou pour le sacre de son père en 1350 (BNF, ms. Fr. 20684, p. 210-211) :
Mention d’ « un doublet de toile et de coton »
Piponnier Françoise, Costume et vie sociale, la cou d’Anjou XIVè – XVè siècles.
P. 119-120 :
Les toiles
La part des tissus de lin et de coton est infiniment plus modeste que celle des draps de laine et de soie dans le costume royal, par le nombre des achats, comme par leur valeur. Toiles de lin, mais aussi "toile cotonyne" sont employées pour les vêtements de dessous. Les plus fines, les plus chères, viennent de Hollande. Ce sont d’ailleurs les seules dont le prix puisse être étudié en détail. C’est la provenance la mieux représentée, et, comme il s’agissait d’une matière première de valeur, les prix unitaires sont soigneusement enregistrés, ce qui n’était pas le cas pour les marchandises plus ordinaires. Les prix de toile de Hollande s’échelonnaient entre 1447 et 1459 de 12 à 33 gros la canne. Entre 1475 et 1480, le prix minimum est de 24 gros pour une « grosse » toile et atteint 60 gros la canne pour une toile fine. Une telle augmentation peut s’expliquer, comme dans le cas des soieries, par une demande accrue sur un marché qui va en s’élargissant. Mais il faut aussi tenir compte d’un pogrès technique ; au moment où la chemise masculine d’être un vêtement complètement caché, on recherche des qualités de plus en plus fines. Constance et la Haute Allemagne ont déjà une réputation liinière solidement établie au milieu du XVè siècle. […]
La futaine, souvent employée, est un tissu croisé, qui pout être tout coton ou « toille couston ».
+ p. 299 transcrïption de la garde-robe fournie à Louis d’Anjou pour le sacre de son père en 1350 (BNF, ms. Fr. 20684, p. 210-211) :
Mention d’ « un doublet de toile et de coton »