Page 1 sur 1

La Bataille d'Orange 105 av JC

MessagePublié: 04 Oct 2018, 09:18
par montjoie
La bataille qui a opposé les armées romaines du consul Mallius Maximus et du proconsul Servilius Caepio aux forces armées conjointes des Cimbres, Teutons, Ambrons et Tigurins rassemblées à Orange les 8 et 9 octobre 105 a.C., est connue par différentes sources antiques : Plutarque, (Marius, 11-27), Orose (Histoires, V, 16,1-7), Florus (Œuvres, I, 38), Tite-Live (Pér. 67) et Dion Cassius (Histoire romaine, XXVII, 90-91).



Extraits de l'article de M Alain DEYBER

Une bataille d’extermination de l’Antiquité : la bataille d’Orange (105 av. J.-C.)

https://theatrum-belli.com/une-bataille ... e-105-a-c/


Bien que cela reste à démontrer, différents indices permettent de penser que les troupes de Maximus s’étaient positionnées sur le Lampourdier qui verrouille l’axe rhodanien, et dont la surface de plus de 100 ha permettait l’installation d’une grande armée. Selon Diodore, Caepio se serait quant à lui installé à distance du camp du consul, « entre » ce dernier et les Cimbres, de manière à pouvoir être le premier au combat. Le seul secteur qui correspond à cette description est celui de la colline Saint-Eutrope, qui se trouve effectivement « entre » le Lampourdier et l’emplacement présumé des campements des migrants germano-celtiques plus au nord. Bien que nous ne sachions pas aujourd’hui si ce camp occupait seulement la colline ou bien également des secteurs de la plaine environnante, cette situation est la seule qui permettrait d’expliquer que les troupes de Caepio aient pu intercepter une ambassade cimbre se dirigeant vers le camp de Maximus.

Image

colline du Lampourdier


Bien qu’il soit difficile de restituer le déroulement topographique d’une bataille dont les sources ne décrivent pas les manœuvres, les rares informations dont nous disposons permettent d’être certains que l’événement s’est déroulé sous la forme d’une bataille rangée et donc que les armées romaines se sont déployées dans la plaine, selon une ligne qui suivait peut-être le cours de la Meyne, directement au-devant de leurs camps, cette disposition leur ayant permis de profiter du lit de la rivière pour freiner l’assaut adverse.

Image

La rivière La Meyne

« Les ennemis, maîtres des deux camps et d’un énorme butin, anéantirent tout ce dont ils s’étaient emparés dans un sacrifice expiatoire (execratio). Les vêtements furent déchirés et abandonnés, l’or et l’argent jetés dans le fleuve, les cuirasses des combattants mises en pièces, les phalères des chevaux détruites, les chevaux eux-mêmes noyés dans des tourbillons, les hommes pendus aux arbres par des lacets passés à leur cou et jetés dans des « gouffres » (en fait des combes), si bien que le vainqueur ne fit aucun butin, et que le vaincu ne connut aucune miséricorde » pour avoir humilié son ennemi.

Image

Il est fort probable que c'est dans ces environs que le butin a été englouti, à l'époque les bords du Rhône étaient marécageux et le promontoire où a été construit ce château , était une île


:0219: :0219: :0219: