Le saviez-vous ?

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Humbert de la Tour du Pin
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Message17 Nov 2009, 16:11

Ca coûte la peaux des cou*lles / Ca coûte l'appeau d'Hécouye
Un peu de culture : Voilà l'histoire réelle (...?) d'une expression connue de tous, mais très souvent mal orthographiée.

L'histoire du pourquoi est malheureusement inconnue de beaucoup, aussi, après de longues recherches, je la livre un peu écourtée, mais bien réelle.

Par un beau jour d'automne 1820, le duc Jéhan de Mirnouf de Vauguillain du Val Dampierre, passionné par la chasse mais frustré par le maigre gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux.

Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils.

A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Hécouye( prononcez écouille ), se présenta au château clamant à qui veut l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait.

Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille.

Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (un appeau) et le porta à la bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes s'étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie.

Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors des ses futures chasses.

Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase :
- Combien cela va-t-il me coûter?

Martin Hécouye, sûr de lui, répondit qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.
Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction.
La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché.

Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui en paya le coût sans broncher ! Tudieu !!

On ne sait plus aujourd'hui ce que le marchand est devenu par la suite et l'objet n'a hélas pas survécu aux années mais cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix :

« Ca coûte l'appeau d'Hécouye ».

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Grand Inqui
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Message18 Nov 2009, 00:44

  Si no é vero, é bene trovato. images/icones/icon15.gif
 Bien belle histoire, et très inattendue! images/icones/icon7.gif
la Rose d'Or, Montjoie! Saint Denis! Locus Indictus, le Prince d'Orange
Tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout ceux qui ne font rien du tout."..

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guilhem de Peyralba
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Message18 Nov 2009, 14:46

jolie histoire qui traine par mail depuis quelques temps, mais dommage c'est un hoax... :
http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_contributions.php?idForum=3152&idMess=79967

--Message edité par guilhem de peyralba le 2009-11-18 14:48:29--
Faydit per totjorn amb l'Ost

http://www.batailledemalemort.org/Images/bannierePM.jpghttp://www.batailledemalemort.org

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Othon fils d Othon
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Message30 Nov 2009, 11:40

LE SAVIEZ-VOUS ? sources inconnues : Ouie-dire, divers sites perso, etc.

L'expression "prendre son pied", viendrait de l'époque des invasions barbares, lorceque les dits barbares, après avoir mis à sac un village, entassait tout le butin, et chaqun se servait pour 1 pied de haut, en commancant par celui qui s'était le moins bien battu.

d'après d'autres sources, cela viendrait du XIXème, selon le même principe.


"Etre au courant" Vient du milieu maritime( sources : dictionnaires maritimes divers):
Quand on a un "bout" devant soit (une corde, pour les non-initiés), la partie libre s'apelle le "courant" et la partie attachée le "dormant".
Dans cette configuration, etre au courant signifie qu'on est en aval d'un autre marin ou d'un appareil, lors d'une manoeuvre.
Par extension, mettre quelqu'un au courant signifie lui faire suivre le fil dde la discussion.
Par contre, de quelle époque exactemenr ca date ? dificile à préciser.


"Copain"

Ca, je suppose que beaucoup le savent : au moyen-âge, on mmangeait sur un gros morceau de pain : en fait une galette épaisse coupée en 2. Du coup, on se retrouver partager cette assiette avec son voisin de table, que l'on apellait donc "co-pain".
De là vient cette bonen blaque : Les copains partagent le pain, que partagent donc les copines ?
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Simon VII
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Message24 Déc 2009, 10:16

faire les 400 coups vient des premiers canons qui devaient tenir 400 tirs (il a fait ses 400 coups);ma source c est le guide du chateau de bonaguil

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Antoine
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Message10 Fév 2010, 17:38

Avoir Plusieurs cordes à son arc

Au XIIIe siècle, on disait "avoir deux cordes à son arc". Au fil du temps, "deux" est devenu "plusieurs". Il s'agit d'une image renvoyant à celle d'un archer qui doit prévoir plusieurs flèches et plusieurs cordes pour son arc au cas où son matériel se casserait où venait à lui manquer. C'est cette image qui donne tout son sens à l'expression, à savoir qu'il peut y avoir plusieurs façons d'atteindre un seul et même but.

J'avais lu cela dans un magazine mais cela remonte à pas mal de temps et je serais bien incapable de vous dire lequel

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Hersende
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Message25 Fév 2010, 15:54

LE SAVIEZ-VOUS ? Trier sur le volet

Au Moyen Âge, un volet était un tissu si fin et léger qu'il pouvait "voleter" au vent. Il était utilisé, entre autres, pour fabriquer des tamis servant à trier les graines, tamis qui, par extension, sont eux-mêmes devenus des volets.
Le mot a perduré et, au XVe siècle, le volet désignait l'assiette en bois dans laquelle les femmes triaient les pois et les fèves.
Un peu plus tard, Rabelais a d'ailleurs écrit : "Elus choisis et triés comme beaux pois sur le volet".
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Thierry de Saléon
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Message08 Mars 2010, 09:20

Vous savez sans doute que, dans des temps anciens, pour s'assurer que quelqu'un était bien décédé, l'usage voulait qu'une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime (en général le gros orteil). Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C'est donc de là que vient l'appellation de "croque-mort".

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge (comme les bourreaux) se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps. Mais un jour un croque-mort, bien que père de nombreux enfants, n'avait eu aucun garçon. Après concertation, discussion et avis favorable du conseil des anciens et de l'Eglise, sa fille aînée reprit donc sa charge.

Une des premières victimes qu'elle eut à traiter était un jeune homme décédé d'une maladie grave : blessé aux jambes, la gangrène l'avait gagné et on lui avait coupé les 2 jambes jusqu'aux cuisses avant qu'il ne meure des suites de l'opération.

La jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le premier membre inférieur qu'elle put trouver.

Ce fut à cette époque, et très précisément dans ces circonstances, que naquirent les "pompes funèbres".

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Othon fils d Othon
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Message08 Mars 2010, 18:11

ah bon, j'aurais cru que c'était l'expression "casse-cou***es" !!! images/icones/icon15.gif
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Einhar le leittré
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Message17 Juin 2011, 17:16

Keowen Branchevive a dit :C'est bien pour ça que je préfère citer mes sources, ainsi chacun peut se faire une idée de la fiabilité des informations.

Allez, une autre...

Le saviez-vous ? L'expression monter sur ses grands chevaux provient du temps où les chevaliers avaient plusieurs chevaux : un léger pour le déplacement, et un plus grand, plus robuste, pour la bataille. Monter sur ses grands chevaux, c'était donc s'apprêter à combattre. (Source : le petit livre Les Chevaliers, éditions nov'edit.)  



Effectivement, on montait un destrier (se conduisant de la main droite, la dextre) pour les batailles courantes et un palefroi (cousin du percheron) pour les batailles EXCEPTiONNELLES, soit quelques fois dans l'année. Ce qui est confirmé par un dicton mongol du XIIIème siècle: On ne dégaine pas son épée contre un pou".
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Raimond Roger Trencavel
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Message17 Juin 2011, 21:21

.

Ça, que le Destrier soit tenu par un escuyer à la dextre pour aller au combat, oui.


Mais le Palefroi au combat ....  
Pourtant, lui aussi était tenu à dextre durant tout le voyage.
Il était avant tout un cheval de parade de par son esthétique pour un Seigneur et/ou Chevalier ; et sa destinée ne lui autorisait la plus part du temps de ne marcher qu'au pas.
Il était le seul cheval que les Dames de très haut rang, étaient autorisées à monter pour faire le trajet d'un point A vers un point B. Il était tout le contraire du Destrier.


Êtes-vous sûr de ne pas confondre avec le Misaudor, appelé aussi le Milsodor ou Milsoudor ???
Lui aussi était un magnifique cheval de bataille. Mais comparé au Destrier qui avait plus d'affinité avec son cavalier pour ne faire qu'un au combat, le Misaudor était plus magnifique que de bataille.


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guillem de montalba
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Message30 Juin 2011, 22:26

j'ai entendu une autre version de "passer l'arme à gauche" qui est celle -ci : cela daterait du MA ou dans les chateaux les escaliers menant aux étages tournaient à droite, hors les combattants tenaient leurs épées de la main droite et le bouclier de la main gauche (car les gauchers etaient plutot mal vus en ces temps la) , lorsqu'ils arrivaient devant une porte pour axeder a un étage les architectes ont fait en sorte qu'elle ne souvraient que sur la droite donc l'assaillant était obligé de passer son arme à gauche pour ouvrir et ainsi ne pouvait pas éviter d'en prendre plein la g***e
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Raimond Roger Trencavel
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Message09 Août 2011, 08:21

.

Origine de l'expression "Ronger son frein".


Cette expression date de la fin du XIVe siècle, lorsque les destriers étaient harnachés et attendaient d'être montés pour partir au combat.
Un seigneur ou chevaliers avait plusieurs destriers lorsqu'il partait guerroyer. Pour changer de monture, il n'allait pas attendre que l'écuyer desselle l'animal pour préparer le suivant. Donc, les chevaux étant déjà prêt à partir, ils attendaient attachés ou tenus en mains par un écuyer en mordillant leur mors.
Dans cette métaphore, le 'frein' c'est ce qui bloque l'élan.


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Mery de Vargas
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Message30 Oct 2011, 01:01

:1124930010:
J'ai beaucoup ri à la lecture de ce sujet, voici donc en remerciement une petite contribution qui nous fait remonter bien plus loin que le M.A.
Epoque ou les jongleurs jonglaient déjà avec divers objets plus ou moins assommant ou contandant. Mais à l'origine, ce mot est dérivé de "joculator", amuseurs public de l'époque Romaine, sachant manier les mots avec humour (genre R. Devos aujourd'hui). On jonglait donc avec les mots avant de le faire avec des objets.
Mais je vous l'accorde, il y avait dans tous les cas, des joculators précoces!

Cassetrogne
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Message30 Oct 2011, 09:19

Le jongleur était surtout un musicien professionnel, sorte d'intermittent du spectacle de l'époque : cf dans les chartres la création de la confrérie St Julien des ménestriers de Paris - 1321)
Dernière édition par Cassetrogne le 31 Oct 2011, 08:05, édité 1 fois au total.

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