Publié: 25 Oct 2008, 21:52
C'est de petites histoires que je vais vous parler. Celles ci ne sont pas mentionnées dans les livres d'histoire, ni dans les manuels scolaires, toutefois, nous nous plaisons à croire, nous Aigues-Mortais, qu'elles puissent être vraies.
La première concerne "le pin de Barberousse". Lorsque vous arrivez à Aigues-Mortes, dans une vigne longeant la voie rapide qui relie notre bonne cité à celle du Grau du Roi, trône un vieux pin millénaire jusque là magnifique et qui depuis deux ans est hélas mal en point. Je l'ai toujours connu, étendant ses branchages, majestueux, superbe et presque provoquant. Ce pin porte le nom de "Pin de Barberousse". Lorsque Barberousse,le chef d'armée de Charles Quint, alors en guerre avec François 1er, arriva aux abords d'Aigues-Mortes et qu'il apercut cette forteresse militaire qu'il était chargé d'assiéger, il comprit très vite qu'il n'aurait pas gain de cause et que cette cité était définitivement imprennable. Fou de rage, il mit le feu à la campagne environnante, dans le but d'affamer les habitants, et curieusement, tout brûla, sauf ce pin, qui est encore là aujoud'hui, mais pour combien de temps ?
La deuxième histoire concernent "les ventres bleus"Tout véritable Aigues-Mortais, né donc à Aigues-Mortes, et si possible "intra-muros" porte le curieux sobriquet de Ventre Bleu
Si plusieurs hypothèses sont avancèes concernant cette appelation pour le moins surprenante, celle qui revient le plus souvent et tient le haut du pavé, est la suivante : Pendant la guerre entre les Bourguignons et les Armagnacs, bon nombre de cadavres juchaient le sol. Le terrain n'étant à l'époque que canaux et marais, il devint bien vite difficile de les enterrer. La peste, faisant rage à l'époque, les Armagnacs trouvérent alors l'idée d'entasser ces cadavres dans une des nombreuses tours (appelée aujourd'hui Tour des Bourguignons) en les recouvrant d'épaisses couches de sel pour éviter l'épidémie et masquer leur ventre devenu bleu. Une chansonette subsiste encore aujoud'hui : "Bourguigon salé, l'épée au côté, la barbe au menton, saute Bourguigon !"
Voilà, j'espère que mes histoires vous ont plu, je précise que je ne les ai pas copier coller sur Wikipédia, je ne fais que transmettre par tradition orale mes racines. Et pi c'est tout !
--Message edité par guillemette le 2008-10-25 22:57:21--
La première concerne "le pin de Barberousse". Lorsque vous arrivez à Aigues-Mortes, dans une vigne longeant la voie rapide qui relie notre bonne cité à celle du Grau du Roi, trône un vieux pin millénaire jusque là magnifique et qui depuis deux ans est hélas mal en point. Je l'ai toujours connu, étendant ses branchages, majestueux, superbe et presque provoquant. Ce pin porte le nom de "Pin de Barberousse". Lorsque Barberousse,le chef d'armée de Charles Quint, alors en guerre avec François 1er, arriva aux abords d'Aigues-Mortes et qu'il apercut cette forteresse militaire qu'il était chargé d'assiéger, il comprit très vite qu'il n'aurait pas gain de cause et que cette cité était définitivement imprennable. Fou de rage, il mit le feu à la campagne environnante, dans le but d'affamer les habitants, et curieusement, tout brûla, sauf ce pin, qui est encore là aujoud'hui, mais pour combien de temps ?
La deuxième histoire concernent "les ventres bleus"Tout véritable Aigues-Mortais, né donc à Aigues-Mortes, et si possible "intra-muros" porte le curieux sobriquet de Ventre Bleu
Si plusieurs hypothèses sont avancèes concernant cette appelation pour le moins surprenante, celle qui revient le plus souvent et tient le haut du pavé, est la suivante : Pendant la guerre entre les Bourguignons et les Armagnacs, bon nombre de cadavres juchaient le sol. Le terrain n'étant à l'époque que canaux et marais, il devint bien vite difficile de les enterrer. La peste, faisant rage à l'époque, les Armagnacs trouvérent alors l'idée d'entasser ces cadavres dans une des nombreuses tours (appelée aujourd'hui Tour des Bourguignons) en les recouvrant d'épaisses couches de sel pour éviter l'épidémie et masquer leur ventre devenu bleu. Une chansonette subsiste encore aujoud'hui : "Bourguigon salé, l'épée au côté, la barbe au menton, saute Bourguigon !"
Voilà, j'espère que mes histoires vous ont plu, je précise que je ne les ai pas copier coller sur Wikipédia, je ne fais que transmettre par tradition orale mes racines. Et pi c'est tout !
--Message edité par guillemette le 2008-10-25 22:57:21--