24 Nov 2008, 12:58
Mes seigneurs, je ne peux m'empêcher de vous donner l'avis et quelques remarques d'un novice de la mêlée (ma première était Castre, et je n'était pas seul dans ce cas au sein de ma compagnie), alors que je viens de me taper avec attention les 12 pages de ce post:
- concernant le nombre de touches avant de mourir:
- 3 à Castre, pour tous le monde, ce nombre me parait bon.
- un capital point par personne en fonction de l'équipement, outre le fait d'être injuste, amènerait grande confusion, cela demanderait de connaître combien de fois il faudrait toucher son adversaire avant de l'avoir "tué". Imaginer votre surprise, si baissant votre garde ou armant un coup pour le suivant, ce dernier vous porte de nouveaux coups (alors que vous en avez aussi déjà reçu!!), vous massacrant en vous indiquant que pour le "tuer", c'est 4 ou 5 touches!!!
Un point me parait peu clair: est-ce 3 touches au total ou 3 touche par adversaire? , (moi, j'ai compris "au total, mais je n'ai point trouvé précisions claires).
- Ou mourir, le point de résurrection: à Castre, on est mort sur place et avons attendu la fin de la bataille pour se relever, ce système me parait bon, plus réaliste pour le public, plus clair pour les participants.
Quand on est mort, on est mort!!!
Ne perdez pas de vu la notion du spectacle!!
- l'estoc: aucun de vous tous ne parle d'un élément important en combat: la surprise.
La surprise, c'est la source du danger!!
L'estoc à l'épée n'est pas habituelle et peut surprendre, alors qu'il en est diffèrent de l'estoc à la lance dont c'est la vocation!!
Je pense que Castre a prouvé que les armes d'estoc avaient leur place en mêlée, si elles mêmes et ceux qui les portent se plient au règlement.
Je suis convaincu que l'estoc à l'épée est très dangereux, en appelle à la sagesse des organisateur pour ne pas remettre en question une part de règlement votée en réunion de capitaines.
Je suis même surpris que cela puisse encore faire l'objet de débats.
- un point non abordé, la visibilité de ses "adversaires", en milieu de mêlée, il devient délicat de savoir qui est avec qui. Sur de grandes mêlées comme les Roses d'Or ou participent un grand nombre de troupes, ne serait-il pas possible d'identifier clairement les deux camps par une étoffe de couleur nouée au bras ou a la main?
Voila mes réflexions, elles n'engagent que moi, et n'ont pour but d'alimenter la polémique.
--Message edité par enguerrand le sanglier le 2008-11-24 21:11:40--