Voila, afin de faire remonter le sujet, les inscrïptions approchent, alors à tous les intéressés je vous prierais d'aller lire si vous avez deux minutes et eventuellement laisser un commentaire sur celui qui vous plait le plus (si c'est le cas)
les critiques sont aussi les bienvenues, voilaaaa :
www.charleslefourbe.skyrock.com
(désolé pour l'hébergeur)
Et pour relancer, voici mon devoir d'invention pour le BAC blanc de français :
Sujet d'invention du bac blanc de français :
Ecrivez un apologue dans lequel vous ferez l'éloge ou la critique du luxe . Votre texte
pourra être une fable, un bref récit, un conte et pourra se situer à l'époque
contemporaine . La morale sera explicite ou implicite .
Flora était tantôt une vieille bourgeoise
Qui faisait sa fortune aux marchés de pontoise
Elle avait, disait on, trois milles livres d'or
Qu'elle gardait caché dans quelque coffre-fort
Par peur du voleur, chaque nuit, elle montait
Une garde farouche armée d'un pistolet .
Elle était si pingre, qu'elle ne prêtait jamais,
Qui avait le malheur d'aller lui réclamer
Un sol , elle criait avant de le chasser :
Travailles fainéant ! Plutôt que de mendier !
Il repartait alors, triste et sans son denier
L'histoire eu put finir, s'il n'y avait eu là
Un seigneur à la ruine, sans le moindre duca;
Qui entendi le bruit qu'elle était riche à souhait
Le noble tentat tout pour obtenir un prêt
Mais quoique fut son prix, la vieille refusait
Ni statue, ni peinture, cela ne suffisait
Alors, en dernier gage, il offrit son palais
Avec serviteurs, cuisiniers et laquais
La vieille vacilla, mais accepta le prêt
Le seigneur, l'or en poche, laissa son chatelet
A Flora, qui ravie, déja s'imaginait
Trônant sur un fauteuil en donnant des banquets .
Les ors, les draperies firent perdre la tête
A la vieille Flora, qui organisait fêtes
Et banquets et orgies aux plus grands du royaume .
Il était bien finit le temps du toit de chaume
De sa hutte en torchis et de son coffre fort
A présent, sans compter, elle laissait son or
Aux mains des tapissiers, sculpteurs et patissiers
Miroitiers et doreurs, laquais et cuisiniers
Qui le jour et la nuit, sans relâche, travaillaient
A ce que chaque fête donnée en ce palais
Fasse rougir de honte les seigneurs et les roys
Sous les gâteaux en crème, sous l'or et sous la soie
Et la vieille Flora dépensait sans compter
L'or que toute sa vie elle avait amassé .
Et la vie s'écoulait entre son lit doré
Son trône son carosse, et sa chaise percée .
Elle tantôt gaillarde, besogneuse, appliquée
Etait maintenant molle, impotente, avinée
Et vint le matin jour, où, ouvrant son coffret
Pour payer un lapin pris tantôt au collet
Par un chasseur qui en demandait un florin
La vieille s'aperçu qu'elle n'avait plus rien
Elle cria au vol . Mais on la rassura
Qu'elle était bien la seule à toucher aux ducas
Que renfermait le coffre . Elle en était meurtrie.
Du jour au lendemain elle perdit ses amis
Ses laquais, ses sous fifres, tout le monde s'en fut
Mais resta un seul homme, qu'elle avait déja vu
Me reconnais tu ? Ma tête ne te dis rien ?
Je viens payer mes dettes et reprendre mon bien .
Retourne t'en la vieille, mais avant de partir,
Sache que de jouer la Reine de l'Empire
Est chose bien frivole, indigne des gens biens .
Ces pourpres et ces pompes quel était ton besoin ?
Tu vivais bien tantôt d'une soupe et de pain
D'un matelas de paille et d'une robe en lin
Mais ce goût pour le luxe, gateaux et massepains
Les matelas de plume, les robes de satin
T'on fait quitté l'oeuvrage et ton intégrité
Il est finit ce temps, retourne à ton marché
C'est sur ces paroles que Flora s'en retourna
Pour retrouvrer son or, son pistolet, son toit
Elle ne devint pas préteuse pour autant
Mais se garde bien de dépenser son argent .
Aux avares, aux mesquins, qui n'aident pas les autres
Sachez donc que le luxe à l'argent comme apôtre .
Et sachez, vous, mes princes, qui vivez de molesse
Que la besogne seule est signe de noblesse .
Désolé pour les fautes !