Histoire d'un assaut: Château de Peracense, 1213

[Aznar Pardo]

Château de Peracense
Royaume d'Aragon
25 Novembre 1213 Anno Domini



On a écouté des nouvelles des voyageurs et des gens qui s'approchent de la forteresse, qu'il y a déjà deux mois que nostre Seigneur le roi Pierre d'Aragon est mort pendant le siège de Muret... Depuis ça, les nouvelles ont été funestes, le Royaume est brisé, l'héritier enfermé à Monzón on ne sait pas avec quelles ténébreuses intentions, les nobles Seigneurs -ceux qui ont pu sauver la vie, puisque la plupart est tombée morte à Muret- ont disparu sans laisser de traces... Les uns -la plupart-conspirent à son profit et en dommage de la Couronne. Les autres, étourdis, lèchent ses blessures dans ses réclusions de penitence, plus comme des ermites que comme des nobles chevaliers, forts et braves, maintenant que le Royaume a besoin d'un fort bras et une épee sûre qui arbore le Signal Royal...



Quelle tristesse, mon Dieu!
Qu'est-ce que va se passer avec nous?

La garde a été renforcée, des groupes armés d'une et d'autre faction ravagent les champs, maraudant les bourgades et les châteaux. Le Conseil de Daroca a essayé de maintenir l'ordre dans la région, bien qu'ils ont perdu aussi dans la terrible bataille plusieurs chevaliers et nobles hidalgos...

De ce château de Peracense nous maintenons la garde des chemins et un continue échange de signals avec la tour de Singra et le reste qui forme avec nous la ligne de défense des villages. Mais je crains qu'on ne passera longtemps avant d'apercevoir aucune de ces bandes de soldats et mercenaires sanguinaires sans cause, sans Seigneur, sans Nord, sans Roi et sans Dieu...

Trois jours après, nous sont arrivés deux freires templaires qui fuyaient d'un nombreux group armé de routiers et gens d'armes qui s'approchent de la forteresse, selon ils nous ont dit. Soient bienvenus, les bons soldiers de Dieu, parce que sa destresse au combat renforce notres maigres et faibles forces. En plus, étant des hommes de Dieu, avec ses prières ils pourront bien intercéder pour moi devant Notre Seigneur quand je sois devant la présence du Créateur.

Mais... attention...!

Je les vois... JE LES VOIS, ILS SONT ICI!!

AUX ARMES...!!!! AUX ARMES...!!!!



CONTINUERA...

(Ou non?)

--Message edité par Aznar Pardo le 2008-03-16 16:46:08--

[roland de comes]

CONTINUERA    

[calixte montperil]

    encore encore le trouvere , halte aux insupportables attentes

[Magnus]

La suite La suite La suite      

[Aznar Pardo]

D'accord... La suite...

ASSSAUT À PERACENSE



Ils fainéantent, les chevaliers Fidelis Regi, par les chemins de ronde sur les murailles du château et une douzaine de routiers almogavars, mécontents et taciturnes à cause de la manque d'argent parce que les coffres royaux n'en ont pas, parient-ils avec ses jeux de hasard tandis ils surveillent la grande porte d'entrée au château, et, dans le second enceinte, les freires templaires font ses prières pour la salvation du Royaume quand le gouverner de la forteresse crie de l'haut: Aux armes!! Aux armes!!!

Alors, alarmé, tout le monde se met en mouvement, Sire Artal d'Alagon demande son bouclier, ajuste son heaume le chevalier Rodrigo de Lizana, dégaine son épée Sire Gombaldo de Tramacet avec prestesse et moi, un serviteur de Vos Seigneuries, le fer à la main, donne des grands voix aux almogavares en leur ordonnant d'abaisser le point-levis et de fermer la porte vivement et qu'ils empêchent l'ennemi s'approcher des murs...

Mais... Ah, Dieu nous garde! La canaille almogavar est brave, redoutable et dure mais aussi vélleitaire et traîtresse, elle n'a un autre maître que l'argent... et je vous ai déjà dit qu'à Peracense il n'y en a pas. S'approche des portes un chevalier ennemi et il parlemente avec eux tandis les Fidelis Regi donnent des grosses voix pour se laiser de balivernes et fermer les lignes contr'eux inmédiatement, mais l'adalid Ferrolobo et l'almocaden Somarro del Pobo ne se dépêchent pas... Ils parlent tout tranquilles avec le parlamentaire routier devant nos stupéfiés yeux et, au change d'un sac de monnaies d'or, tout comme Judas Iscariot devant le Sanhédrin, ils ne doutent pas et ils vendent ses maîtres à la racaille ennemie en criant "TORNACHUNTA!!"... et ils se passent en masse à l'ennemi, ouvrant les portes à tout plaisir!



Les cris de "Traîtres! Canaille! Vous allez payer pour cette félonie!" des Fidelis Regi montent vers les crêneaux du château, mais ce n'empêche que la troupe de soldats entre dans la forteresse comme oiseau dans son nid tout lentement, comme dégustant la victoire obtenue d'une simple et honteuse subornation. Mais les chevaliers du roi ne sommes pas des guérriers qui se laissent tomber dans le bras de la crainte par une petitesse et, bien contents et orgueilleux de se battre l'un pour trois, ils ferment ses lignes et ils forment un infranchissable mur de boucliers garni de lances et d'épées à l'ordre de Sire Artal d'Alagon (qui, on peut ajouter, a donné son cri si près de mon oreille que j'ai devenu presque sourd). Et c'est comme ça que, après l'infâme trahison de la vermine routier almogavar, l'assaut à Peracense est commencé!!



....

Voulez-vous savoir comment continue l'histoire, peut-être?  

--Message edité par Aznar Pardo le 2008-03-17 01:49:51--

[Magnus]

Biensur          
La suite !!!!!!

[calixte montperil]

        et bravo pour les photos encore encore en plus on a le même nasal messire vous etes homme de guerre et de gout

[Guillaume de Montfaucon]

     

La suite !!!!

[manchega]

Por favor, y despues que succedio

[Aznar Pardo]

Et bien, étant donnér que ça vous intéresse, je vais continuer l'histoire. On avait laissé nos amis tout en train d'être attaqués par la canaille almogavar et les routiers du compte de Morvedre...

"Fermen tles lignes les attacants avec les lances et les épées et ferment aussi les fidèles du roi contr'eux entrecroisant les fers et heurtant les boucliers, sans donner des pas arrière. Je vois devant moi la lance du rédoutable Alvar García, capitain de la Compagnie du Loup Noir, qui me regarde avec sa pupille glauque de serpent, mais sans me laisser tomber dans la crainte qui m'inspire ce regard, je donne un précis coup d'épée et j'écarte la lance de mon bouclier tandis que je regarde mes frères d'armes se battre comme des lions au flanc droit contre les routiers Leo Crucis et ACHA et les almugavars s'amusent et sourient en regardant l'espectacle que sa villanie a propicié. Dans un instant de doute que nos attacants semblent s'affaiblir devant les hommes du roi, clae Sire Artal d'Alagon pour l'aide  des frères templaires et les Seigneurs du Nord,lesquels, au cri de "Vizcaya, Vizcaya pour Aragon!!" descendent prêts a àjouter ses forces aux nôtres tandis que nous reculons sans perdre la face aux ennemis jusqu'au deuxième niveau de la forteresse, où nous pressentons que le combat décisif va avoir lieu...



Nous avons bien imaginé...

Gagné l'hauteur du deuxième enceinte poar les attacants, le combat s'ouvre est se fait général. Votre écrivain-soldat ne peut pluis avec son âme, mais il a encore le courage et les forces suffisantes pour donner deux bons coups d'épée à un chevalier ennemi, mais le gambax pèse comme s'il était fait en plombe, le bouclier me blesse le bras et l'épée tombe de ma main. Quand j'éssais de la lever, je sens un fort copu dans mon épaule et je lève mon épée par la pointe en montrant le signal d'être mal blessé.



Autour de moi les Fidels Regi se battent désespérément, mais c'est déjà la furie honorable des vaincus, tout est inutile. Sire Jean de La Garde est tombé. Sire Artal d'Alagon, très mal blessé, est en train d'être vaincu, en se battant contre trois routiers de la racaille qui s'amusent avec lui en dansant à son tour, le blessant avec les pointe de ses armes... Sieur Rodrigo de Lizana est aussi par terre, tout près de moi...



Tout est perdu. Les guerriers ennemis crient déjà sa victoire, enlevant de son lieu le drapeau du Signal Royal et achevant les nobles moribons en les égorgeant avec ses épées et couteaux, de telle façon que, quand je vois s'approcher de moi un de ces répugnants routiers, je m'éforce por retenir mon épée et la planter dans la poitrine du villain jusqu'à la poignée, mis c'est impossible, je suis trop faible. Il enfonce son acier dans mon ventre et je vais en présence du Bon Dieu en laissant dans la terre une bonne blasphème pour ce fils de putain...

Peracense est tombé...

http://es.youtube.com/watch?v=acnawTxA74Y

À la fin, le combat fini, on a tout le monde ressuscité, on a félicité les vainqueurs, on a fai la photo de famille récréacioniste et on est allés manger en bonne amitié et camaraderie, qui était le vrai motif et l'occasion de cette histoire:







Une histoire que j'éspère vous aie plu... C'est l'événement du château de Peracense, que Fidelis Regi a organisé l'an dernier et que, pour cette année, nous espérons aussi nos amis du Grand Sud...

--Message edité par Aznar Pardo le 2008-03-19 14:43:32--

[Magnus]

Je crois qu'il y eu un problème au niveau du traducteur  

[Aznar Pardo]

Non, non, c'est un problème  technique...

[Magnus]

Ca c'est du roman photo  

[Humbert de la Tour du Pin]

Les photos sont super sympas,y a pas de cavaliers ?

[roland de comes]

une superbe histoire en effet, moi la partie que je préfère c'est la fin autour de la table
CANTINERRRRRRRRRAAAAAAA!!!!!!!!