04 Déc 2012, 09:25
Bon, puisqu'il faut tout avouer, je vous dresse le tableau :
Dans le salon, derrière la porte d'entrée théorique : la hampe du fanion de bataillon en deux parties et la malle contenant le matériel de camp de Fricoteur, fusilier-grenadier de la Garde. Sur la malle, l'épée viking achetée voici un quart de siècle (soudain, l'illumination : faudrait un fourreau, non ?). Sur la table du salon : le mousqueton de cavalerie et les cartouches que je viens de préparer (depuis, il pleut, donc pour le dépucelage du mousqueton cela attendra). Plus le nécessaire à feu que j'ai acheté d'épok et des saletés de silex anglais qui pètent et ne veulent pas faire d'étincelles. Sous une fenêtre, une chaussure GDFB qui attend que je trouve la boucle que j'ai perdue lors de sa première sortie.
Près de l'escalier, sur le radiateur, le colt 1860 et le remington 1858 pour le cowboy action shooting. Près de la porte de la cave, le 1777 an IX dans sa housse.
On monte à l'étage : dans la chambre d'amis, sur le lit, tout le médiéval en vrac sauf l'armement. En face, dans ce qui devrait être la salle de bains, le râtelier avec les protections et l'armement de l'Ecorcheur du Trièves... et puis des jougs à boeufs ( pourquoi ai-je commencé à collectionner des jougs, moi d'abord ?). Dans ma chambre, l'uniforme de Fricoteur dans la penderie. Dans le bureau, des tas de bouquins posés par terre par époque et une selle de hussard.
Dans le garage sur l'établi : mon casque à lunettes trop petit que j'ai commencé à démonter en vue d'élargissement et un canon de 1822T dont j'essaie de déboucher la cheminée qui a été "neutralisée" par un forgeron.
Voilà, vous avez une idée de l'ampleur du désastre.