La frite, c'est chic!

Loup de Puilaurens a écrit:C’est dommage, La Marmotte, l’était plutôt bien commencé cet échange de point de vue courtois avec Artias.
Vos approches personnelles se défendent toutes les deux.
En clair, la question n’est pas « quoi », mais où, ce quoi.
Une médiévale, ou un marché médiéval, c’est l’organisateur qui décide. C’est vrai que cela devient souvent un « prétexte médiéval » et qu’il y aura toutes sortes d’artisans ou de vendeurs. On a aussi le choix de ne pas les fréquenter, ou d’établir la sienne ou le sien. Mais je comprends que cela soit frustrant, quand on c’est levé le c.l à faire de la qualité, de se retrouver entre un marchand de produits chinois et un vendeur de barbe à papa.
Un « off », censément, se devrait d’être autosuffisant. On y viendrait à cheval, pas de lunettes, pas de téléphone pour savoir ou sont les potes, pas de cigarettes, on chasse et on cultive sa nourriture, on cague dans les bois, content le gars qui a prété le terrain.
L’entre-deux, le rassemblement. Bien content de la trouver, ta roulotte, quand je suis arrivé en visiteur ne disposant pas d’un camp. J’ai pas eu l’impression d’être le seul, d’ailleurs. Pas gêné, plutôt content d’y trouver des frites. Suis pas sûr que dans tous les chaudrons que j’ai vus sur les camps, il n’y ait pas eu des patates.
Vachement dur de mettre une limite.
On fait quoi, alors, pas de lavabos, douches, toilettes ?
Là aussi, pas de téléphones, lunettes, cigarettes ?
Pas d’électricité, de lumière électrique, de sono.
Pas de café, l’hérésie, et pas de bières fermées par un opercule métallique, l’hérésie suprême (l’hérésie, c’est pas les produits, ce serait l’absence de ces merveilles de la nature).![]()
C’étaient pas des chevaux, sur le parking en face !![]()
Et je ne parle pas des slips Dim et des petites culottes Aubade (vous pouvez mettre les marques que vous voulez).![]()
On est obligé de faire des concessions à notre époque. C’est comme çà, et heureusement !
Afin de rester dans le sujet , j'en crée un autre:
Bonjour,
Je suis nouveau sur ce forum et je remercie Loup car c’est son intervention qui m’a donné l’envie (ou le besoin plutôt) de m’inscrire ici, afin de pouvoir y répondre.
Que l’on fasse de la reconstitution ou de l’évocation, que l’on ait une démarche très stricte sur certains accessoires, mobiliers… je m’en moque. Chacun fait ce qu’il veut, avec ses propres exigences et en accord avec sa conscience, tant qu’il n’essaye pas à tout prix de l’imposer aux autres. C’est en tout cas ce que j’ai tendance à dire ailleurs.
Là, pourtant, je ne sais pas pourquoi mais il faut que je réponde parce que, ça va trop loin : on en est à justifier la barquette de frites sur un Off !
Loup, l’argumentaire que tu emploies, est plus que limité.
Tu pars d’abord de la définition du Off. N’ayant fait jusqu’ici que des Off (à part la Sodébo qui fut ma première fête), je pense que, malgré ma mince pratique (par rapport à ton grand nombre d’années dans le milieu), j’ai une petite légitimité sur ce point.
Il se devrait être « auto-suffisant ». Tu confonds, c’est un rassemblement, par une vie en autarcie sur une année. On peut éventuellement chasser (ou pêcher) mais pas cultiver. Ce n’est pas que ce n’est pas voulu mais il parait que les plantes ont besoin de temps pour pousser.
On y viendrait à cheval. Donc, d’après toi, pendant 1000 ans de MA, chacun a possédé un cheval ?
Pas de lunettes. On touche là à la compensation d’un handicap. Quand on peut, on y pallie autrement (j’ai la chance de supporter les lentilles mais tout le monde ne peut pas).
Pas de cigarettes. Figure toi que je connais de gros fumeurs qui arrivent à faire l’effort surhumain de faire 2m pour se cacher derrière une tente.
Pas de lavabos, de douche, de toilettes. Perso, jamais vu de lavabo. Des douches solaires et des toilettes sèches oui. Et franchement, quand les toilettes n’étaient pas installées, l’agriculteur d’à côté ne faisait pas non plus la gueule puisqu’on utilisait aussi …. une pelle.
Pas d’électricité, de lumière, de sono=> encore heureux !
Pas de café=> mince, sur 2 jours, on peut s’en passer.
Pour la bière, effectivement, je cherche encore ( on va trouver )
En ce qui concerne les sous-vêtement, essayez sans, c’est plus confortable.
Ca, c’était pour la définition du off/rassemblement…
Maintenant, le plus important : la bouffe.
Franchement, tu dis que tu étais content de manger une barquette de frites car pas de camp.
Je vais donc te proposer (pas donner hein) plusieurs solutions :
1/ si j’ai oublié la cuisinière à la maison ( et que ce n’était pas voulu) mais que je veux quand même faire mumuse avec mon épée (j’ai oublié, je fais du civil). Je suis peut être suffisamment sociable pour me greffer sur un autre camp.
2/ Même cas mais je suis un associal : je vais au supermarché sur la route, j’achète des trucs en conserve ( à réchauffer) et qui passent historiquement ( confit de canard, marrons, fêves…)
3/ Je range mon épée et je fais ma bouffe
On peut passer son temps à sodomiser des diptères sur un galon, une forme de costume… C’est vrai que ce n’est pas forcément ce que tout le monde veut. Mais là, ça demande rien comme travail. Tu manges ce qui existait.
Au quotidien, je ne mange que des aliments qui existent. Les autres ne me manquent pas, ils n’existent pas dans mon siècle. Et ben, en Off, c’est idem.
Après, que les frites du mammifère poilu des alpes soit bonnes, c’est bien, on en prendra peut être à la fête foraine mais p***in, c’est pas le même contexte.
Qu’il ait remplacé un rôtisseur au pied levé, OK, sympa. D’un autre côté, c’était peut être pas compliqué de faire griller un ou 2 cochons, ou des poulets.
Une dernière chose : si je me mets un bandana, une chemise et un pantalon ; que je mange des haricots à la tomate ; je fais quoi, de la reconstitution médiévale ou du western ? Un peu de cohérence MR2 !
Ne va pas croire que je sois un intégriste, comme déjà dis, pour moi, chacun s’occupe de ses fesses et essaye d’être cohérent. Cependant, justifier la frite, pour moi, c’est une escroquerie.