le chevalier de la Criante a dit :
On pourrait aussi inverser la démarche : réaliser le dessin à partir du blasonnement
Ou réaliser les deux "au même niveau", en recherchant à la fois l'esthétique de la représentation et celle du blasonnement ?
le chevalier de la Criante a dit :
Keowen, que le canton soit cousu ou non, le blason sera toujours composé de cinq couleurs.
Sûr. Mais je pensais à voir cela comme un ajout ultérieur à un blason préexistant :
d'or à quatre pals de gueules, qui est d'Aragon, à une feuille d'aulne [...] de sable, au canton senestre d'argent à une croix d'azur, qui est de Marseille, cousu.
Par cette théorie, je cherche à mettre en avant la composition à partir de deux blasons existants. Dès lors, à moins d'altérer les couleurs de ces deux blasons, on a au minimum quatre couleurs différentes. Si l'on souhaite bien conserver cette composition, la meilleure solution serait sans doute que la feuille d'aulne devienne d'une couleur déjà présente, par exemple d'argent ou d'azur. On a de nombreux exemples de blasons à quatre couleurs dans l'armorial de Gelre.
Tout ceci part du principe qu'il s'agit bien d'une composition à partir d'Aragon et de Marseille, ce qui serait incorrect en médiéval puisque les armes de Marseille telles datent du XIXe siècle.
En fait, Michel, s'il doit s'agir d'armes parlantes, il serait sans doute plus facile de t'aider si tu nous donnais le nom de l'entité qui est censé les porter à terme.