Honneur à la Chronique et gloire à Aznar pardo

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Bertrand de Bardenac
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Message31 Mars 2008, 14:20

Paratge,Seigneur Aznar...Paratge pour vous aussi...
Béni soit ce jour ou nous nous retrouvons.Car l'on se connait déjà mais vous ne vous rappelez pas de moi.C'est normal et je ne vous en veux pas.
Je me trouvais au fond de la salle capitulaire du château comtal de TOULOUSE,sous les bannières de FOIX,lorsque vous vînrent en ce mois de janvier 1213
Vous êtiez de la suite de votre Grand ROI,PIERRE II.Je me rappelle aussi,à vos côtés,ce grand seigneur qu'était Michel de LUESIA
Quand vous êtes entrés,même RAYMOND de TOULOUSE en fût impressionné...Je n'ai pas eu le plaisir de discuter avec vous mais le Comte RAYMOND m'a dit un jour en confidence qu'il vous avez trouvé homme de bon sens et à l'esprit subtil.
Vous êtes restés trois jours a parlementer avec RAYMOND et la noblesse occitane.Le projet était de coaliser nos armées pour faire front face aux Barons français...

Vous êtes revenu à l'automne suivant et,là aussi,je me souvient...

j'étais venu rôder,avec quelques chevaliers de FOIX,dans le campement Aragonnais.Près des quartiers de PIERRE vous vous teniez avec vos amis.Les visages étaient graves,les traits étaient tirés.Nous avons été peu à dormir cette nuit là...

12 septembre 1213.....Je me souvient de tout,ma mémoire est intacte.Vous vous en souvenez aussi,Aznar,et même autant que moi.
Mon escadron était à la gauche du votre.Je revois encore vos étendards qui claquaient au vent des Pyrénées...
La fine fleur de la Chevalerie Aragonnaise et Catalane.
Vous même,Aznar pardo,Seigneur d'EJEA;mais aussi Michel de LUESIA,Blasco d'ALAGON,Rodrigue LIZANA,Gomez de LUNA et tant d'autres encore.
Vous rappelez-vous cet instant ?
L'énervement de nos montures qui ne pensaient qu'a s'ébrouer,les corps de nos milices qui se regroupaient.La tension dans nos muscles et ce sentiment que nous allions jouer nos vies.

Comment oublier le choc...Le fracas de la bataille quand nous prîmes de plein fouet le premier assault des français.Les heaumes éclatés et les écus tombés.Les lances brisées dans nos cheveaux bléssés.Le râle des mourants et le bruit des épées...
Comment oublier ce grand corps,gisant au sol,ensanglanté et presque déjà mort...Les Chevaliers d'ARAGON se jetant sur le ROI pour le protéger des coups meurtriers...Le corps de PARATGE,PIERRE II d'ARAGON...
Nos escadrons défaits et nos armées en déroute...
Pourquoi,Aznar,n'avons nous pas été capable,ce jour là,de défaire les français ?
Nous aurions sans doute évité cinquante ans de guerre...
Et tous les malheurs qui en découlèrent...

Mon coeur saigne chaque fois que j'y pense.
La haine me revient et la mélancolie aussi.
Les années ont passées et je suis presque viel homme.
Comme vous j'ai pris la plume pour que la mémoire vive...

Je suis heureux de vous retrouver aujourd'hui...
PARATGE à vous Seigneur Aznar pardo...
Mon esprit rejoint le votre.................Fraternellement.

--Message edité par Bertrand de Bardenac le 2008-03-31 19:09:14--
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roland de comes
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Message31 Mars 2008, 17:47

messire Bertrand je salue bas votre éloquence et la beauté de ces phrases    

Rose pourpre
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Message31 Mars 2008, 19:42

révérance de sorcière
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Ximeno Cornel
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Message31 Mars 2008, 22:21

Vous faites  honneur à la tradition de votre peuple, avec les armes et les mots, senhor de Bardenac. Si à moi, moi  que suis vieux, incroyant et un peu cynique, m´avez ému, je ne sais pas qu'il succédera avec mon compagnon, don Aznar de Fidelis, quand il vous lira... Merci pour votre art, messire le troubadour du Pays d'Oc.
"Que·l bos reis d´Arago desus son mialsoldor

Es vinguz a Murel e pauza i l´auriflor...

De cels de Catalonha i amenet la flor,

E de lai Arago trop ric combatedor."

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Aznar Pardo
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Message02 Avr 2008, 00:07

Paratge, Sieur de Bardenac...

Oh... mon Dieu...

Comment vous oublier, mon cher Bertrand. Je fût étonné, vraiment
surpris par la Cour d'Amour du seigneur Raimond VI de Toulouse, même si j'étais un homme aguerri, habitué à la vie militaire. Mais ce n'était pas la poésie ou la galanterie mais d'autres affaires qui nous avaient conduit au château comtal toulousain ce jour-là où nous nous sommes trouvés pour la première fois, comme vous avez bien dit...

Puis, en automne, on est allés au siège de Muret... I semblait un affaire simple, et j'étais fier de mes forces et de mon Roi, à coté duquel (et du admirable seigneur Ximeno Cornel, qui chevauchait avec moi ce jour-là) j'avais défait les almohades à Las Navas de Tolosa l'an dernier...

Mais il y avait des mauvais présages dans l'air en Occitanie... Je me suis rendu compte ce matin, quand j'ai vu la corneille noire voler à gauche dans un ciel rouge de sang.

Oh, mon cher Bertrand, pourquoi vous avez réveillé tous mes fantômes?

Pardonnez-moi si je ne vous avais pas reconnu, mais comme vous pouvez imaginer, j'étais le Majordome du roi, je me devais au service de Sa Majesté, il n'était pas dans son meilleur moment pour combattre et les chiens normands qui venaient vers la bataille aragonnaise ne m'avaient même permis de me mettre le heaume sur la tête... Je n'avais pas peur, mon cher Bertrand. Un baron aragonnais jamais a du peur sur son cheval, à coté de ses frères d'armes, au service du roi, la lance à une main, le bouclier à l'autre et Saint George dans le coeur.

Vous vous en rappellez bien, je vois. La bataille commencée, tout était confussion. Sieur de Lizana se battait à gauche, tout près de moi, Ferrench de Luna et Blasco d'Alagón traversaient un chien français chaque fois qu'ils frappaient avec ses épées et le roi, lui même, donnait aux chevaliers d'Aragon le courage que seuls les grands monarques sont capables de transmettre.

Et dans ce moment-là, il est passé... Florien de Ville et Alain de Roucy criaient NOUS AVONS TUÉ LE ROI, LE ROI D'ARAGON EST MORT!" Et Pierre, notre Seigneur, en se dépòuillant du heume et de la coiffe de mailles, a repondu "NON YE BERDÁ! YO SOI LO REI D'ARAGÓ!!" Et quand j'ai vu ces deux bêtes de Normandie s'élancer sur Sa Majesté, je suis parti le défendre, filant comm'un éclair.

Mon cheval a été atteint par une estocade normande et je suis tombé par terre. C'est alors que j'ai senti le coup de la lance sur mon dos. Elle a traversé ma cotte de mailles et je m'ai rendu compte que c'était la fin. Mais je ne sentait pas un autre douleur que celui d'avoir vu mourir mon roi. Avant de fermer les yeux, j'ai prié le bon Dieu (des cathares ou des chrétiens, ça n'importe pas) de me permettre chevaucher avec mes frères d'armes sur les prairies du Paradis. C'est tout que je demandait...

Pourquoi n'avons nous pas été capable, ce jour là, de défaire les français, vous me demandez? Je ne sais pas, mon cher Bertrand. Peut-être nous nous avions oublié de Dieu, emprisonnés de notre orgueil. Mais je peux te dire qu'Il nous donnera une autre opportunité, mon ami. L'Occitanie et l'Aragon marcheront tous ensemble une autre... Foix. Et Toulouse. Et Comminges. Et Carcassonne. Et Béziers...

Aqeros mountagnos
Tan s'abacheran,
Et mas amourettos
Se rapproucharan.

Se canto, que canto
canto pas per you
Canto per ma amio
qu'es alén de you...


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Paratge, mon Seigneur de Bardenac
SOLOS, COMO VOS

JUNTOS, MÁS QUE VOS

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Message02 Avr 2008, 00:19

Les mots de Bertrand de Bardenac m'ont impressionné, sans doute de bons chroniqueurs Aznar Pardo brun et maese Bertarnd
Reza a Dios, funda una familia, bautiza  a tu hijo y vive con honor. Ve a la guerra mata al hereje y quema sus tierras .

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roland de comes
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Message03 Avr 2008, 09:53

Bravo AZNAR et BERTRAND        

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Fred de Nîmes
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Message03 Avr 2008, 10:41

mais ils me mettraient la chair de poules ces c***s  !!!!
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**   Batailles & Ripailles **

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Bertrand de Bardenac
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Message04 Avr 2008, 22:54

Oui,nous avons été surement trop sûr de nous,de nos forces,de nos armées.Vous l'avez justement dit,Seigneur Aznar...
Nous avons été,ce jour funeste,des fils de l'orgueil...Nous l'avons tous payé cher...
Les français,eux,tous unis sous la même bannière,celle du terrible SIMON,avide de conquêtes;avaient mûri leur plan de bataille.
Il nous a manqué ce chef unique qui aurait su nous mener à la victoire.Je pense toujours que PIERRE aurait dû être cet homme.RAYMOND de TOULOUSE l'audacieux mais aussi parfois le timide aurait dû laisser le commandement des forces occitanes à votre ROI.
Trop de divisions en fait nous ont fait échouer.
Je n'avais osé évoquer le don de votre vie lors de cette terrible bataille...Vous l'avez fait vous même et de façon humble mais vraie.
Vous êtes grand chroniqueur...Vous avez mon respect...
Passez,je vous prie,mes amitiés au Seigneur Ximeno Cornel.
Vous n'êtes pas mort à MURET,Seigneur Aznar.
Les hommes comme vous ne meurent jamais...Ils sont intemporels...
Que DIEU vous garde à tous deux...

--Message edité par Bertrand de Bardenac le 2008-04-05 16:44:14--
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Bertrand de Bardenac
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Message04 Avr 2008, 22:55

...Et que vive la mémoire...

--Message edité par Bertrand de Bardenac le 2008-04-05 00:03:09--
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Ximeno Cornel
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Message05 Avr 2008, 23:56

Je n'ai pas votre regard et vos mots, senhors de Bardenac et Aznar, mais je m'éveille aussi ces jours, bien que je ne voulusse pas certainement. Et je ne parle pas de cette triste occasion, puisque ma voix devient faible, mes mots pâles, un bourdonnement de mouches remplit mes oreilles et l'âme  me se brise, mais encore le coeur me fait bouillir quand je rappelle de si beaux  et  inutiles faits d'armes.

Combien de orgueilleux, combien de vaniteux, combien de vaillants! Mais combien de négligents nous sommes été!! Nous l'avons eu à la main, il suffisait seulement la fermer et tout aurait fini. Le renard était dans la trappe, seul il fallait la fermer, mais nous avons voulu être lions, le roi  don Pierre,  le premier entre tous, don Michel de Luesia, l´alferez du royaume,  après lui et tous nous autres, derrière.  

J´ai conservé, bien vifs encore, les souvenirs ingrats de celui-là. La rosée en se séchant au soleil tiède sur les prés, tandis que le ciel commençait à être plombé sur le matin. J'ai vu avancer à la bataille de Foix et la désorganisation joyeuse de la nôtre. Vous, don Aznar, si calmé comme dans Las Navas, en soutenant la bride d´un autre chevalier. Tout de suite j'ai su que c'était don Pierre avec les armes et les signaux d'un chevalier de votre propre maison.  


Mon destrier a donné des forts coups de casque au sol avec nerf, et puis s´est tourné, avec un mauvais augure, vers le côté de  mon écu, les noires corneilles. Tandis qui je lui bridait à nouveau, je vous ai perdus d'une vue à vous et au roi. Dans n'importe quel cas, je n'espérait pas que ce jour nous arrivions à lutter. La seule présence de l'Aragon et de Toulouse ferait que le renard fuyait en traînant la queue par les marais de la rivière.

Presque en même temps que j'ai entendu le croassement d'une corneille —la même que vous avez  dit, don Aznar— un sergent de Foix est arrivé au galop tendí:  

— Ad armas, senhors, ad armas!! Qu'En Simos de Montfort  s'en fugi par le semtier de la ribeira! —et il nous a criés, en se levant sur les étriers, tandis qu'il marquait un nuage de poussière dans la direction de la ville de Muret.

J'ai fermé mon ventaille, ai assuré mon heaume, ai passé au bras fortement l'écu et ai pris la lance avec l'intention d'arriver, mais l'occitan se trompait, tous nous trompons ce jour. Simon ne fuyait pas, Simón s'abattait, se cernait sur nous, derrière ses deux premières batailles.

Sans l'attendre nous avons vu comme tout notre avant-garde nous revenait dessus, remués des amis et des ennemis, embrouillés, en tranchant et en incisant. Nous essayons de résister, mais c'était une vraie avalanche que même le plus dense de notre formation a pénétrée. Un blanc croisé est revenu dessus moi comme une  rapace dans pleine chasse, la lance passée au bras vers ma tête. Avec mon cheval arrêté, j'ai pu faire peu sauf lever l'écu et dévier le coup sur mon épaule. Un griffon sanglant a passé à mon côté comme une exhalation de furie. La lance ne servait pas ainsi, j'ai dégainé et ai réparti à droite et à gauche, en sachant que je surement allait tomber, mais le croisé n´est pas tournée. Et tandis que je combattais ceux qui suivaient au griffon français, le bruit était énorme, immense. Ni les invocations au Dieu étaient entendues, ni les cris, ni la rage. Seulement les coups s'écoutaient. Il était comme si Dieu aurait décidé de tailler, tout à coup, tous les bois du monde!

Seulement la furie me nourrissait sur la chaise, mais les corneilles de mon écu avaient volé, mon heaume s'écroulait dans la boue sous les casques de mon bon cheval et mon perpunt était ouvert par le côté. Blessé, sanglant, exténué, j'ai cherché avec le regard le roi et à Vous, mon bon Aznar. Je vous ai vu débout sur votre cheval moribond, en protégeant le chevalier que, avec beaucoup d'autres -Alagón, Luesia, Lune et des autres–, votre ecú couvrie. J'ai voulu arriver lá, mais je n'ai pas pu. En Dalmau de Creixell, le bon chevalier catalan, a croisé devant nous en criant :

- En Pere es caigut! El rei d´Aragó es mort!

Instinctivement mon groupe l'a suivi jusqu'à la rive du fleuve tandis que mon destrier lançait une écume sanguinolente par la bouche et je défaillais.  

Au fin, nous nous sommes réunis sous les bocages et avons essayé de défendre, avec les peu de forces qui nous enlevaient, le pas, la fuite terrible, de nos pietons et de nos chevaliers. Là nous avons vu les nôtres faire des prouesses de valeur, mais aussi vraie, des lâchetés. Cependant, au milieu du lit, un vaillant et ses hommes ont protégé avec le mur de leurs boucliers et la fermeté de leurs volontés, le croisement de plusieurs, en allant beaucoup plus loin de ce qui Notre Monsieur le Dieu jamais ne pourrait pas exiger de chevalier aucun.

Admiré, j'ai demandé qui etait si brave chevalier à un pieton toulousanne:

— Le bon sire de Bardenac est! —il m'a dit
— Si un homme de Paratge dans le monde il y a, cela est! —je me suis dit à moi même.

Alors, comme un orage froid d'hiver, nous est revenu dessus, la bataille du propre Simon.  Vorágine de coups, d'épées, d'écus et de cris, ici est eté. Je ne rappelle rien de plus sauf mon visage sous l'eau et le goût de la vase dans la bouche. Je ne sais même pas comme j'ai survécu, je n´ai voulu pas que personne ne me le comptât.


Par tout cela,j´aurais préféré oublier ce jour et, au contraire, j´aurais désiré revenir avec don Sancho, le comte du Roussillon, pour prener de la vengeance, mais don Jaime, notre nouveau et petit roi, avait besoin de l'aide de mon vieux bras dans un règne, maintenant, en brûlant par les ambitions des uns et les autres. Mais encore vous me l'avez rappelé et vous dois à donner les grâces, puisque j'ai pu reconnaître que, en étant un très triste échec, les champs de Muret sont encore pleins d'honneur et de paratge pour tous nous qui là avons été.
 
Pour tant, je vous rend, senhors, paratge à tous! Paratge!!!  ..Et que vive la mémoire, en Bertrand!

________________

Excusez-vous les erreurs, s'il vous plaît,  la langue française n'est pas facile pour moi!

--Message edité par Ximeno Cornel le 2008-04-06 10:38:44--
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Rose pourpre
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Message06 Avr 2008, 20:02

ouf !quelle aventure homérique cher ami!!
heureusement sorcière n'était pas de la partie
mais admire ces hommes forts et courageux!
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Bertrand de Bardenac
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Message14 Avr 2008, 17:53

   Admirable seigneur Ximeno Cornel...
Le souffle épique de cette bataille resplendit à travers vos mots.
Quelqu'en fût l'issue,les hommes qui versèrent leur sang ce jour là doivent rester fier...
Cette défaite reste une plaie à jamais ouverte pour nos peuples respectif,je le sais...

Je vous adresse mes amitiés...
Fraternellement...
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Fred de Nîmes
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Message18 Mai 2013, 17:29

j'ai toujours autant d'émotion à lire cette correspondance.

Mon viel ami, je pense souvent à toi.

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Bertrand de Bardenac
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Message22 Mai 2013, 07:47

... Deux phrases.
Deux phrases seulement... Mais qui me font tant plaisir.

Des solides et magnifiques tables que nous avons construites ensemble pour la première Batalha d'Oc en 2008 à une Taverne mémorable lors du premier assaut des BAUX en passant par MORNAS et un superbe campement à la Rose d'Or de CASTRES et bien d'autres choses encore...
Tu fais grande partie de tous ces beaux souvenirs.

Et je n'oublie pas ce que tu fis pour moi à MONTSEGUR...

Amicales pensées pour toi Fred...

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