attention,
je dis que des femmes du peuple
combattantes et en bataille rangée (pleine campagne)
c'est histo.
Mes exemples dans ces cas là sont XVeme
et concernent :
-La Bourgogne (pietons)
-La Suisse (hallabardiére, "coulevriniére")
-La Bohéme pour la bataille de Sudomer en 1420 (même des enfants-qui n'ont surement pas combattu mais bon ils étaient au premiére loge)et le reste du conflit qui a durée 25 ans
-La France, concernant au moins
des artilleurs (maitre artilleur qui emploi sa
femme et ses enfants). Vu la portée des canons
c'était rapidement de la premiére ligne !
Pour le reste du M-A, défense de ville pour
les femmes du petit peuple.
Cas isolés de femmes de la noblesse en armure
pour la Bretagne, Flandres, Frises.
Mais pas de mercenaire dont c'est le mode
de vie à plein temps (le soldat régulier c'est pour
la mi XVeme et pas exclusif), ou de bataillon d'amazone !
A part le cas Bourguignon en vue d'un raid avorté outre Rhin
(cf plus haut).
Apostille :
Je remarque que sur cette question la "littérature"
du XVeme est plus prolixe (façon de parler),
peut être dut aussi à une période (entamée avant)
où les chroniques et "tutti quanti" ne sont plus
seulement l'apanache des religieux mais aussi
des laïcs ...
Je constate aussi que les études/ouvrages/articles
qui évoquent la question ne sont pas
Françaises mais plutôt étrangéres
en générale et anlo-saxonne en particulier.
C'est peut-être dut au cartésianisme
bien Français qui parfois met du
plomb dans l'aile de la recherche universitaire
en France.
On en est encore à Duby quand de l'Espagne
aux états-unis on le remet en question sans
pour autant dénnigrer son apport.
Mais ceci est un autre débat
Ps : Il me semble (je n'affirme pas)
que pour le procés Jeanne d'arc, ce n'est pas le fait
qu'elle porte l'épée qui pose probléme
mais plutôt la "culotte".
Habit d'homme qui avait quand même été
offert par les habitant d'une ville.
--Message edité par L arbalestrier le 2008-09-19 13:31:46--