Style de combat

[Giovanni del Rossiglione]

Oui c'est vrai aussi que la qualité n'est pas la même.
Mais on y vient que le style dépend plus de l'opportunité du combat plus que de la nationalité des combattants.

[Florian Le Jeune]

Bien d'accord

[ilidan83(tristan le jeune)]

 perso je pense bien que le combat était en fonctin de l'équipement qui joue un rôle assez important mais également comme l'école d'apprentissage en fonction du pay.

un chevalier ou piétaille type XIII (gambi, maille(pas pour tous assurément ) épée plus lourde,casque... bref un équipement quasiment métalique ) n'aura pas l'agilité d'un samuraï ( un katana pas lourd et un équipement largement moin encombrant pour les mouvements.
un samouraï dans sont école d'apprentissage (pardon pour ce terme si non approprié )
apprendra des mouvements en fonction de sont sabre à un tranchant
de plus il connait un art martial de corps à corps pour des mouvements raprochés, alors qu'un... type XIII combat avec un bouclier et un arme à double tranchants, et surtout un équipement assez lourd donc oui de l'esquive tant qu'on peux mais dans une bataille on est généralement comme les mélées qu'on fait nous même, pour esquiver c'est assez dur sans marcher sur le copain de derierre ou du côté.
ensuite pour ce qui est de paré par le plat, l'épée à une chance de casser, apres il faut y penser à tourner sa lame pour...  non, les lames médiévales sont du consomable, une foi trop émousser ,hop un ptit coup chez...

Au passage tripat belle expérience d'escrime dit moi !!!

[Othon fils d Othon]

Giovanni, j'admire et je respecte beaucoup les A.M. asiatiques, et surtout ce qui touche au Katana, toutefois, un sabre n'a rien a voir avec une épée. Et j'ajoute qu'il y a des differences fondamentales dans la psychologie de combat : par ex, Qui a jamais vu un samouraï avec un bouclier ?

[Cathal Na gCeann O Connell]

C'est sûr, il faut relativiser... Les lames asiatiques ne sont pas les mêmes, d' où une idée un peu différente du combat, & de la défense en particulier. Ca n' enlève pas sa valeur au témoignage de Tripat sur la parade au plat de la lame, mais la qualité de matériel étant assez inégale entre Europe & Asie, on ne peut pas être sûr de quoi que ce soit en la matière...

[Giovanni del Rossiglione]

C'est justement là où nous divergeons, vous prenez en compte les combats de mêlée et vous les comparez avec les combats singuliers, ben non, les mêlées il y en avait aussi au Japon, et les combat singuliers existaient aussi en Europe. Les protections n’étaient pas les même si vous comparez une protection XIIIe avec une armure Marumatsu (fin XVe) ou même une Momoyama (mi-XIVe), il faudrait comparer une protection de la même époque, qui elle, ressemblait plus à une lorica sécana (une armure d’écailles), c’est la  Gusoku ou Yoroi, les premières armures Japonaises remontent à l'époque des Kofun ( 350-650). Elles sont constituées de simples plaques de fer rivées entre elles, portées sur le torse et le dos du guerrier. A cela s'ajoute parfois un casque avec un protège-nuque. Le reste du corps est exposé. Dès 670, certains éléments de la future armure du Bushi apparaissent : le protège-nuque du casque s'allonge, les protections fixes sur les épaules et les avants bras, et surtout une jupe de plaque de métal couvrant le ventre et le haut des jambes, avec une sorte de gambison et un bouclier rond. Quand aux lame à deux tranchants les chinois les utilisaient déjà depuis deux mille ans quand nous en étions qu’à la massue (je sais, j’exagère, mais c’est pour l’image) et dans les techniques (transmise plus tard au Japon), aucun guerrier chinois ne pensait qu’il fallait parer avec le tranchant car c’était du consommable.
N’oubliez pas les observations des arabes (qui eux avaient des sabres) sur les combattants croisés :
Les combattants des armées d’occident sont d’une force peu commune mais de très mauvais escrimeurs, leur force réside dans la puissance de leurs frappes et de leur charge lances baisées…….
Ne restez pas sur des idées reçues occidentales, pour vraiment comparer il faut voir ce qu’il se faisait dans les autres civilisations, car le monde au moyen âge ne s’arrête pas aux frontières de l’Europe, ce serait voir le monde avec une vision du XIIIe.