Animateur professionnel et historien de formation, le monde des fêtes médiévales m'a ouvert ses bras. J'y trouve de grands moments de convivialité et de partage.
Pourquoi je suis là ? : pour partager
Qui je peux être ? :
Guillaume de Montbray alias Thomas le Rouge
Naît vers 1165, fils de Hugues de Montbray (baron de montbray) chevalier normand parent de Geoffroy de Montbray évêque de Coutances (Basse Normandie) au XIème siècle.
Hugues a voulu participer à la seconde croisade mais trop jeune, il part en 1175 pour faire un pèlerinage en Terre Sainte, il y meurt lors de la légendaire bataille du Montgisard (25 novembre 1177). Il faisait parti de l’armée du Royaume de Jérusalem menée par Baudoin IV. Il mourut lors de la bataille lors du massacre des Mamelouks de la garde personnelle de Saladin
Guillaume a été bercé par les récits chevaleresques de son père puis par le récit de ses exploits. Son père lui a offert la possibilité de s‘instruire. Il apprend donc à lire, écrire et réfléchir. Il suit naturellement la voie militaire de son père et suit une instruction militaire classique auprès de son oncle. Ce dernier au fil du temps devient un père de substitution, complétant son instruction intellectuelle par une solide formation dans le métier des armes. Il lui permet également de développer son libre arbitre.
Il part pour la troisième croisade à la reconquête de Jérusalem en suivant Richard Cœur de Lion plein d’espoir et d’enthousiasme. Il participe à la prise de St Jean d’Acre. (11 juillet 1191) et à la bataille d’Arsouf (7 septembre 1191).
Avant ces deux grandes batailles il participa à plusieurs escarmouches. Malgré la forte discipline instaurée par Richard Cœur de Lion, il était gêné par les cas d’exactions commises par les armées franques. Le massacre de la population de St Jean d’Acre fut pour lui une révélation. L’acharnement de certains chevaliers sur la garnison puis sur les femmes et les enfants le fait douter puis l’écœure. A la fin de la batille d’Arsouf il voulut offrir une sépulture décente à des Mamelouks ayant vaillamment combattu malgré une interdiction du légat du pape. Cela lui vaut une condamnation et une excommunication l’obligeant à fuir la Terre Sainte.
De retour en France, traqué, il part voir son oncle pour lui demander conseil. Il le trouve agonisant dans une mare de sang. Dans un dernier souffle il lui dit « c’est Arnoul le marchand ».
Pourchassé par l’acharnement du légat du pape blessé dans sa fierté par l’insolence de Guillaume, il est obligé de changé de nom. Il choisit le prénom de Thomas en rapport avec St Thomas ne croyant uniquement ce qu’il voit. Il commence ainsi à développer un sentiment d’anti religion. Il y adjoint le nom de “ Le Rouge ”, quand il s’énerve ! Fort de son expérience de combattant efficace il offre ses services au convoi de marchands dans l’espoir de retrouver un jour cet Arnoul. Cela lui offre aussi une possibilité de se déplacer et de survivre sans se faire remarquer.
Bien que changeant de nom, il garde précieusement caché dans ses affaires une trace de son ancienne identité (son blason, un lion d’or sur fond rouge, authentique). Il conserve aussi de son ancienne vie une bonne éducation et des attitudes dénotant ses origines chevaleresques le trahissant parfois, mais personne ne lui pose de questions. Il ne rejette pas le métier des armes mais ne combat que lorsque le besoin se fait ressentir
Thomas manie l’épée (quatre ans d’escrime).
Thomas tire à l’arc (niveai flèche noire au classique, depuis un an au longbow)
Thomas est habitué aux campements par ses campagnes militaires et sa vie aux côtés des marchands (j’ai une dizaine d’année d’expérience en scoutisme).
Comment ça c'est pas crédible ...