L’histoire se passe dans une contrée du grand nord, un lieu que les autochtones appellent « Luxemburoski » je crois. Mais comment en être sûr quand on sait que les pauvres êtres qui le peuplent sont dépourvus d’intelligence à cause de l’abus d’unions consanguines, il faut dire que dans ces contrées l’inceste est une chose courante.
Mais il est facile de reconnaître une de ces pauvres choses, elles sont très laides, sentent mauvais et la ligne de la racine des cheveux touche les sourcils.
Un jour qu’un « Frankaoui », c’est un habitant du nord du royaume de France, région désolée et limitrophe du Luxemburoski, ce sont les seuls à pouvoir comprendre leurs voisins, car ils ne sont pas gênés par un développement normal du cerveau. Donc un Frankaoui qui braconnait tombe nez à nez avec un Nanar (nom qu’on donne aux habitants du Luxemburoski). Le Frankaoui prit peur à la vue de cet être contrefait, mais à sa grande surprise il se rendit vite compte que le Nanar n’était pas agressif quand il s’approcha pour mendier quelque croûton de pain ou de racine comestibles.
N’écoutant que son grand cœur, le Frankaoui qui était con mais pas méchant, ouvrit sa besace pour offrir au Nanar les reliefs de son casse-croûte. A ce moment précis ils entendirent un cri terrible, cri horrible, inhumain, qui vous glaçait les sangs. Ce cri ressemblait à un appel désespéré, HAaaaaaa…….Yyrrrrwaaaaaaaaaaaaanneelllllll……HAaaaaaa…… ! C’était horrible ! Le pauvre Frankaoui pétrifié ne pouvait plus bouger et le Nanar n’était pas fier non plus.
Quand la plainte cessa enfin le Nanar conta au Frankaoui dans un sabir à peine compréhensible une histoire extraordinaire, histoire que je vais vous raconté comme on me la raconté.
Il existait dans ces contrées un jeune Nanar qui était tombé amoureux d’une vieille Belgifrite, peuplade perdu dans les brumes du nord, impossible à situer même avec nos moyens actuels. Dons ce Nanar tomba raide dingue de la vieille Belgifrite qui s’appelait Yrwanel (ce qui veut dire dans sa langue « la vieille gamelle qui à usé plus de paires de co***lles que les armées du royaume de France a usé de chaussures), dès qui la vit ce fut le grand amour.
Il se mit à la poursuivre tenant entre le pouce et l’index son petit appendice qui lui servait à se reproduire, il bavait, se roulait par terre, se pissait dessus pour augmenter son odeur qu’il croyait irrésistible. Mais la vieille Belgifrite ne faisait qu’en rire en voyant son petit sexe tout rouge.
Il la poursuit pendant une année entière. Partout. Au champ, en forêt, il frappait nuit et jour à sa porte.
Il ne comprenait pas cette résistance car il était persuadé de posséder des attributs d’une taille exceptionnelle, ce qui n’était pas faux pour le Luxemburoski, mais certainement pas en Belgigrite et encore moins pour Yrwanel dont le cercle de ses relations était si large que pour l’aborder il fallait se prémunir d’une corde de rappel.
Un jour que la vieille cuvait un mauvais alcool il lui sauta dessus et lui fit subir ce qu’il croyait être les derniers outrages.
Tel une bête il s’acharnait avec de grand : « han !...han !....han ! » bavant et suant à n’en plus pouvoir. Mais son ardeur se calma vite en se rendant compte que la vieille ne bougeait pas, pas un soupir, rien !
Pris d’une grande colère il hurla : « mais enfin, tu sens rien ? »
Ce à quoi la vieille répondit : « pourquoi, t’as pété ? »
Meurtri, il s’en fut dans la forêt, n’osant plus retourner chez les siens, terrassé par la honte car la vieille avait raconté partout que le Nanar lui avait agréablement chatouillé le fondement avec le petit doigt qui n’a pas d’ongle, mais qu’il n’avait pu conclure.
C’est depuis lors que le Nanar erre dans les bois, les roubignoles difformes et énormes de ne plus pouvoir les vider, laissant dans la neige une double traînée large d’un pied chacune. Hurlant à la lune son amour et sa rage dans un long cri lugubre.
HAaaaaaa…….Yyrrrrwaaaaaaaaaaaaanneelllllll……HAaaaaaa…… !

Toute ressemblance avec des personnes existantes n’est pas fortuite.
--Message edité par giovanni del rossiglione le 2010-12-24 19:17:55--