Attala, je te prierais de bien vouloir cesser ton harcèlement sur la personne de Grand Inqui.
Tes coups de fils incessants et les centaines de MP par jour lui font monter la tension, il s'est encore plains ce jour auprès de moi.
L'ensemble de tes propositions crée chez lui des spasmes et le font baver partout. Même son larbin de Clément dit "le Fourbe" occupé à faire le ménage, non déclaré aux institutions cela va de soit, n'en peut plus d'essuyer toute cette bave.
En plus cet homme au grand age t'a dit qu'il était déjà pris.
En témoigne un certain Thierry de Saléon, son échanson, qui ne tient plus physiquement pour assouvir son maitre.
Donc pense à la santé défaillante de ses personnes, cesse céant tes avances.
Mais tu n'as pas compris ta dernière leçon chanteclair égocentrique ?
Tes vulgaires provocations de larbin de hall de gare me font vomir.
Devant cette médiocrité intellectuelle, ce manque à l'étiquette seigneuriale (je me demande même si tu as entendu parler de ça ...) cette affligeante plume suintante d'une encre coupée à l'eau de boudin, tachant un parchemin troué gratté et regratté, que tu brandis d'une main gauche (gauche, pas gauche) tremblante d'alcoolémie exponentielle au fur et à mesure des années, bras pataud, cervelet battant la générale qui prend les vessies pour des consonnes, je n'ai même plus ce sentiment de pitié que nous arrachent les malades mentaux, les enfants battus, ou les ânes batés, parce qu'il y a longtemps que j'ai compris que même s'il y avait de l'espoir, ton foie qui ressemble plus à une éponge jettée dans une cuve de vinasse, du genre "les côtes de trou les bleds sur proloville" genre de bibine infecte qu'on n'a jamais osé servir dans les pires bordels de Paris, l'a balayé d'un revers de coma éthylique .
(c'est dur à comprendre les phrases de 5 lignes ?

)
Bref, oui cet homme boit, ça arrive à tout le monde, même à moi ... christ rescussité me pardonne .
Et cet homme, quand il n'a pas le nez dans son verre ou dans le corsage d'une courtisane, ou qu'il ne braille pas des ordres inarticulés à sa bande de soudards, cul pelé et mal vétus; se moque du monde, du GI (ça tout le monde le fait), des femmes, de la guerre, de ses ennemis, des cours de la bourses, du Kiwi nain du Guatemala occidental, accompagnant ses paroles de grands grognements qu'on associe plus à des râles qu'à des éclats de rire, et pendant ces écartements de l'esprit (si on considère qu'il arrive que ce dernier eut connu un semblant de droiture ...) bref, il lui arrive de se moquer de moi .
Je comprend ça, un roturier, chrétien comme cochon, jeune, beau, dextre, intelligent, sachant manier plume et bâton à la façon des héros de légende, bref, je lui fait de l'ombre, lui dont le trône et le manteau rongés par les mites n'imposent même plus de respect aux rats ni aux courants d'air .
Donc pour evacuer cette haine intérieur de lui même, il se venge sur mon auguste et pieuse personne .
Pourquoi me prend-il pour un laquais ? C'est une mauvaise plaisanterie d'alcoolique mal fini me direz vous, certes non, c'est parce qu'un soir, reçu par ce bougre de SonVraiCrétin, tentant de fermer l'oeil allongé sur une paillasse sale et infestée de puces, bien sûr, après une soirée bien arrosée, bref, tentant de choir le plus vite possible dans les bras de Morphée, je priais dieu de garder ma vie sauve pendant ce sommeil qui s'annonçait des plus dangereux, jamais dormeur n'eut le visage aussi tordu par la crainte et la souffrance que moi cette nuit là, et recitant mes prières tandis qu'à côté j'entendais Guillaume et ses soudards scander des chansons paillardes et païennes, un rat me vint mordre le bout de la botte, furieux (c'était le grain qui fait déborder le chapelet) je poursuivi le rongeur pestiférant, armé d'une bardiche (le château n'ayant jamais vu la couleur d'un balais), à travers la pièce, en assénant à la bête de grand coup de cette arme d'hast. Je passais d'un pièce à l'autre, harrassant la bête incessament, et l'empalais enfin dans la pièce ou Guillaume avait fini d'insulter la musique et le bon goût en général . Les yeux gonflés d'alcool, il se mit à rire croyant que je passais le balais, et sa troupe de baronions, et de marquisettes, se gaussèrent itou .
Depuis ce triste épisode, les rats m'attaquent quand il m'arrive de revenir chez TonVéritableImbécile, et tout le monde m'y appelle "Larbin" .
Mais je pardonne la bêtise brute de l'alcoolique primitif qu'est ce brave guillaume, c'est l'esprit du vin qui l'a remplacé .
--Message edité par charles clement dit le fourbe le 2010-10-23 13:26:56--