Guillaume... Tssss... On n'étudie pas une bouse en particulier, Eze est un cas d'école mais on se penche (arghhh) sur les bouses en général. C'est de la coprologie merdiévale, quoi...
Après, que beaucoup choisissent de
se retirer au couventne plus faire que des offs, c'est pas étonnant, c'est même bien tentant (à cause des bouses, entre autres). Mais te moque pas des ceusses qui essayent de comprendre, steuplai.
Grand Inqui a dit :
Finalement, cette discussion reflète exactement le malaise actuel du monde médiéval; les fêtes médiévales le sont de moins en moins; par volonté des orgas, par souci d'économie, par envie de montrer autre chose, plus vivant qu'un campement?
Malaise actuel : je ne crois pas que le phénomène soit vraiment nouveau, mais visiblement il y a une évolution. Je m'explique...
J'ai commencé le méd fin des années 80 (avant d'interrompre pendant de très longues années). Or, je me souviens parfaitement de fêtes - genre Dinan - où il y avait déjà un "joyeux" mélange méd et fantasy. Mais, à l'époque, la frontière était beaucoup moins tangible (déjà, faut voir comment on était équipés...

) Depuis, les troupes méds, du moins dans leur immense majorité, sont devenues bien plus histos. Et les troupes fantasy de plus en plus créatives-déjantées. C'est juste mon impression, hein, mais je crois que le fossé s'est creusé, que les deux mondes sont devenus plus radicaux dans leurs démarches, et plus difficiles à associer.
Volonté des orgas, souci d'économie, envie de montrer autre chose : encore juste une impression, mais il me semble que c'est un phénomène purement marketing. Le méd-fan est surtout un "produit d'appel". Faut montrer des persos grimés-échassiés sur la comm' (dossier presse, Web, etc), autrement t'es mort, vu la concurrence entre fêtes. Ca débouche sur un "effet d'entraînement" classique en marketing : deux/trois orgas commencent, les autres se sentent obligés de suivre (et ils n'ont peut-être pas tort, d'un certain point de vue). Donc, c'est d'abord du "packaging" et l'emballage est bien formaté : des chevaliers/combattants méds pour le côté épique médiévalisant, des méd-fans pour la p'tite touche de couleur, de "poésie" (comme disait benoîtement Zouzou), de "magie-rêve", bref l'autre versant d'un MA totalement fantasmé.
Pour le côté "faire des économies", pas sûr vu que les troupes fantasy dont on parle sont souvent pros ou semi-pros (pas mal d'intermittents) et cachetonne souvent grave.
Après, les gens défont l'emballage et découvrent le produit (viennent à la fête). Et là, comme ils ne sont pas stupides (et certains même assez pointus sur le MA), ça se corse...
Encore faudrait-il faire un distinguo entre les différentes activités des GNs, schématiquement entre :
- Les "déambulateurs" et pis c'est tout
- Les pseudo-combattants
- Les musiciens
- Les animateurs d'ateliers
- Les prestataires de spectacles (surtout certains spectacles "de feu")
Pour les catégories 1 et 2, c'est vite plié. Pour les 3, 4 et 5, c'est moins évident. Oeuf corse, les troupes GNs ont généralement au moins 2 catégories dans leurs besaces, voire plus (surtout les pros).
PS - Héhé RRT, ouais j'avais oublié le "vide-grenier médiéval". C'est vraiment du grandiose, tout ça...