L'association "La Guerre des couronnes" est une association régie par la loi de 1901, créée en l'an 2000.
Elle est basée à La Penne sur Huveaune dans les Bouches du Rhône, près d'Aubagne et compte actuellement une petite trentaine de membres.
Notre but est de tenter de restituer une partie de la vie civile et militaire de la fin du 14° siècle, entre 1350 et 1400.
Vie civile:
- Reconstitution des vêtements et accessoires tels les pourpoints à grandes assiettes, chausses, etc.
Ce qui nous importe dans ce domaine est plus l'aspect visuel et le fini des éléments du costume plutôt que la méthode de fabrication. Dans ce sens, nous utilisons les matériaux de l'époque ( drap de laine; soie..) mais assemblons tout cela à la machine.
- Elaboration des menus en s'inspirant largement d'ouvrages médiévaux de cette période tel de "Viandier"; méthode de prise des repas avec emploi des fourches à 2 piques et cuiller; fabrication d'hypocras de notre cru.
-Place de la dame dans la société en lui rendant l'hommage de l'amour courtois dès que possible et ceci notamment au cours des différents pas d'arme que nous pratiquons.
Vie militaire:
- Elaboration des harnois fabriqués pour la plupart par nous-même;
- Entrainement à l'escrime "médiévale" à l'épée lourde en acier mais exclusivement de taille en s'appuyant sur les travaux du maître d'arme Allemand Liechtenauer en 1390;
-Entrainement au port de l'armure dès que possible;
-Entrainement au combat individuel et de phalange.
-Montage d'un campement constitué de trois tentes "Famwest" et d'un "Baldaquin" qui nous donnent entière satisfaction depuis bientôt huit ans.
Nos interventions dans les médiévales s'inscrivent dans la représentation d'un pas d'arme à arme courtoise à la cour du Prince de Galles en la bonne ville de Bordeaux en 1370.
Nous participons aussi très volontiers aux restitutions de batailles rangées inter compagnie sous les armes de la garde rapprochée du Duc de Lorraine Ferry 1°, né en 1368 et mort à Azincourt en 1415.
Notre groupe a à coeur de pratiquer cette belle passion avec beaucoup d'ardeur, mais ce qui nous importe le plus, c'est l'esprit avec lequel nous le faisons, toujours ouvert vers les autres troupes que nous sommes amenés à rencontrer, car nous avons encore beaucoup à apprendre notamment des plus anciennes troupes, mais aussi dans le respect du public toujours enthousiaste à qui nous devons une certaine rigueur et le meilleur de nous même.