le chevalier de la Criante a dit :Alors dans ce cas, il y a plusieurs façons de faire dont les plus répandues sont :
- l'inversion des émaux,
- l'ajout de petits meubles ou animaux (besants, étoiles, coquilles, merlettes, lambel etc.), la modification en taille ou et en nombre des meubles ou l'ajout de pièces telles que bande, barre, cotice, sautoir ou bordure.
Je complète ce que j'ai écrit (j'ai un peu plus de temps

) :
il y a plusieurs façons de faire dont les plus répandues sont :
- l'inversion des émaux,
- la modification du nombre de figures,
- la modification de la forme ou de la position des figures,
- le changement de figure,
- l'ajout de figure : la plus utilisée est le lambel ; puis viennent la bordure, la bande, la cotice, l'écusson, le franc-quartier et le franc-canton,
- l'ajout de petits meubles (besants, étoiles, coquilles, croissant, croisette, quintefeuille, merlette, lionceau etc.) ; l'ajout accompagne ou charge la pièce principale,
- combinaison avec d'autres armes au moyen d'une partition (parti, coupé, écartelé).
(il est à noter que l'on peut briser des brisures pour donner des surbrisures).
Reste le cas particulier de la bâtardise.
Jusqu'au XVe, la brisure la plus utilisée prend la forme d'un écu plein portant les armes du père dans un franc-quartier (parfois dans une bande, une fasce, un chevron ou un pal). Cependant, de nombreux bâtards ont repris les armes paternelles en y ajoutant une "grosse pièce" (pour que la bâtardise reste visible) telle que barre, bande, sautoir ou bordure.
Après le XVe, c'est la barre qui s'impose, parfois réduite à une cotice ou à un filet posé en barre.
A une époque plus moderne, la barre se réduit à un bâton péri posé en barre.
(attention, le fait de porter ce type de brisure ne signifie aucunement que le porteur est un bâtard).
Voilà, c'est plus complet ainsi.
--Message edité par le chevalier de la criante le 2008-05-13 18:19:52--