Loup de Puilaurens a écrit:Mon cher Michel,
Je ne pense pas que scinder les campements soit la bonne solution.
Imagine être séparé de la moitié de ta troupe et ce que cela implique.
On a déjà du mal à garder un seul campement !
Et puis, ne pas être avec ses potes…, moyen.
Regarde, à Biguglia, nous sortions de nos tentes équipés, on ne se frittait pas pour autant sur le campement.
Délimiter une zone réservée exclusivement aux combats, OUI, la sécuriser, OUI, la contrôler, OUI.
Il appartient après, aux troupes qui le désirent, d’édifier les structures qu’ils souhaitent sur cette zone, sachant qu’elles peuvent être abimées, voire démolies (perso, perdre une tente payée 1100 euros ne m’intéresse pas vraiment).
Prendre le risque de blesser qui que ce soit, même pas en rêve, je me suis exprimé sur ce sujet.
Il existe des manifestations dédiées à ce genre de combats, attaques de camps, ainsi que nocturnes, et qui le font très bien, voire excellemment (ex : Aucastel, pour n’en citer qu’une). Elles sont dédiées à cela, c’est leur « règle du jeu » et chacun l’assume en connaissance de cause.
Dans le cadre d’un rassemblement plus généraliste, pas de mélange des genres.
Nous avons passé des années à tenter d’élaborer des « règles de comportements ».
Elles ont commencé à porter leurs fruits, règlements laborieusement édifiés, « briefings d’avant séance », maréchaux de lices et de mêlées, que des progrès.
Je ne doute pas que le rassemblement dont il est question n’est pas été bien préparé. Ce ne sont pas des gamins de la dernière pluie qui l’ont élaboré. Y’a du sérieux, là !
Ils n’avaient peut-être pas prévu qu’il fallait louer un cerveau à certains participants.
Encore une fois, j’ignore de qui il s’agit, ce qui m’exclu de toutes appréciations critiques subjectives, de même que de toute tolérance amicale.
La question récurrente (qui revient tout le temps, pas qui nettoie, quoi que ?), c’est le moyen de faire appliquer ces décisions.
Il me désole de devoir cautionner le code pénal, à savoir que s’il n’existe pas de sanctions, élaborer des lois ne sert à rien.
Il est même atterrant que nous ayons besoin de le faire !
Je suis assez étonné du peu de réactions suscitées par ma dernière réponse, en dehors de la tienne s’entend.
Il semble que nous touchions à un sujet sensible, des capitaines sanctionnant des capitaines.
Il serait peut-être intéressant de poser en « Salle des Capitaines » un sondage recensant ceux qui sont d’accord pour être les « référents » des manifestations auxquelles ils participent, en accord avec les maréchaux, quand il y en a, et l’organisateur, s’il est accessible (je dis cela parce qu’il m’est arrivé de refuser une démonstration de combat, contre l’avis de l’organisateur, ne pouvant garantir la sécurité du public, l’espace étant insuffisant).
Cela aussi est de notre responsabilité.
Traduction du texte précédent :
Ouais, mec,
Tu veux séparer les gonzes,
Lardés en deux, on va se faire ruiner.
Sans les potos, c’a déchire pas.
Chez les Corses, on s’éclatait grave sans fracasser.
Le qui rentre, tu l’allumes, le qui sort tu l’allumes aussi, sur NOTRE terrain.
Le gonze qui choise de se faire démolir le matos, c’est son blème.
Niquer quelqu’un, faut être ouf.
Y a les teufs pour ça.
Chacun son territoire.
On a passé des deals.
Cà devenait bonnard.
Les mecs à la manœuvre, ils assuraient.
Manquait plus que les clochers sans cloches.
Peu me chaut de les connaître, je m’en bats le carillon (et, zut, çà revient, la langue française).
Qui met les coups de pied au cul ?
Il faut la Loi, la LOi, la LOI.
C’est naze.
Ouais, poteau, tu as percuté, mais les autres ?
Balancer devant comme çà se fait derrière.
Parait qu’il y a des mecs qu’assurent ?
C’est de l’humour, le sujet est sérieux, et je déplore qu’il suscite si peu de réactions.